Antoine Claude

chef de la police de sûreté

Antoine François Claude dit Monsieur Claude, né le à Toul[1] et mort le à Vincennes[2], est un policier français, chef du service de la Sûreté de la préfecture de police[3] sous le Second Empire.

Antoine Claude
Portrait gravé par Alexandre Ferdinandus (1880).
Fonction
Chef du service de la Sûreté
-
Louis Tenaille (d)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
VincennesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Mémoires

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Les mémoires publiés sous son nom par les éditions Rouff sont considérés comme apocryphes et attribués au romancier Théodore Labourieu[4],[5],[6],[7], né à Paris en 1824[8].

Ces prétendus Mémoires de Monsieur Claude paraissent en dix volumes entre 1881 et 1885, puis sont réunis en deux volumes illustrés chez le même éditeur[9].

L'historien Claude Vigoureux, qui a étudié les archives personnelles du préfet de police Maupas, infirme le récit du coup d'État du 2 décembre 1851 contenu dans ces Mémoires. Le narrateur évoque la pression hiérarchique et des scrupules personnels pour justifier sa participation à l'événement, or les documents démontrent que Claude ne s'associa pas aux deux seuls commissaires démissionnaires (sur quarante-huit) et qu'il compta parmi les agents les mieux récompensés financièrement pour leur zèle durant le coup d'État présidentiel.[réf. nécessaire]

Notes et références

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  1. Clovis Bienvenu, Le 36, quai des Orfèvres : à la croisée de l'histoire et du fait divers, Presses universitaires de France, 2015.
  2. Archives du Val-de-Marne, acte de décès n°99 du 01/04/1880, vue 26 / 99
  3. Le service de la Sûreté de la préfecture de police ne doit pas être confondu avec la Sûreté générale (Marcel Le Clère, « La direction de la Sûreté générale sous la IIIe République », dans Francis de Baecque, Charles Braibant, Georges Dethan, Paul Gerbod et al., Les directeurs de ministère en France (XIXe-XXe siècles), Genève, Droz, coll. « Publications du Centre de recherches d'histoire et de philologie de la IVe section de l'École pratique des hautes études / Hautes études médiévales et modernes » (no 5 / 26), , 173 p., p. 99-106 ; Laurent López, « Être mobile : la circulation d'une épithète entre gendarmerie et police (1871-1914) », dans Jean-Marc Berlière, Catherine Denys, Dominique Kalifa et Vincent Milliot (dir.), Métiers de police : être policier en Europe, XVIIIe-XXe siècle, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 580 p. (ISBN 978-2-753-50698-5), p. 442-443).
  4. L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, n° 1712, vol. XCII, Benj. Duprat, Libraire de l'Institut, septembre 1929, colonnes 673 ; 803-804, lire en ligne.
  5. Christophe Bourachot, Bibliographie critique des mémoires sur le Second Empire : 2 décembre 1852-4 septembre 1870, Paris, la Boutique de l'histoire, 1994.
  6. Claude Witkowski, Les éditions populaires, 1848-1870, G.I.P.P.E., 1997, p. 335, note n°6.
  7. « C’est le feuilletoniste Théodore Labourieu qui a « arrangé », selon une expression de l'époque, les notes du policier », Frédéric Chauvaud, Justice et déviance à l'époque contemporaine : l'imaginaire, l'enquête et le scandale, Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 392 p. (ISBN 978-2-7535-0466-0), n. 48.
  8. « Catalogue général de la librairie française.... [1], [Tome I-XI]. 1866-1875, I-Z / par Otto Lorenz... », sur Gallica, 1867-1888 (consulté le ).
  9. Frédéric Chauvaud, Justice et déviance à l'époque contemporaine : L'imaginaire, l'enquête et le scandale, Presses universitaires de Rennes, 2007, note n° 46.

Bibliographie

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Mémoires apocryphes

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Mémoires de Monsieur Claude :

  • Éditions Jules Rouff, 1881-1885, en 10 volumes.
  • Le Club Français du Livre (version abrégée), 1962, 320 pages.
  • Les Amis de l'Histoire (version abrégée), 1968, 370 pages.
  • Éditions Arléa (version abrégée ?), 1999, 490 pages.

Études et essais

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Liens externes

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