L'antinatalisme est une philosophie qui considère la naissance et la procréation des êtres sensibles (y compris les animaux non humains) comme immorale : les antinatalistes promeuvent l'idée que les humains devraient s'abstenir et, éventuellement, empêcher les autres animaux de procréer[1],[2],[3],[4],[5]. Certaines des premières formulations survivantes de l'idée qu'il serait préférable de ne pas être né se trouvent dans la Grèce antique[6],[7] . Le terme anti-natalisme (par opposition au terme natalisme ou pro-natalisme) a été utilisé probablement pour la première fois par Théophile de Giraud dans son livre L'art de guillotiner les procréateurs : Manifeste anti-nataliste[1]. Dans les écrits universitaires et littéraires, divers arguments éthiques ont été avancés pour défendre l'antinatalisme, dont le plus important est probablement l'argument de l'asymétrie, avancé par le philosophe sud-africain David Benatar.

Voir aussi

modifier

Références

modifier
  1. a et b Karim Akerma, Antinatalism: A Handbook, Neopubli GmbH, 2021. Karim Akerma, Antinatalismus – Ein Handbuch, epubli, 2017 (original German extended edition).
  2. K. Coates, Anti-Natalism: Rejectionist Philosophy from Buddhism to Benatar, First Edition Design Publisher, 2014.
  3. History of Antinatalism: How Philosophy Has Challenged the Question of Procreation, Independently Published, (ISBN 979-8-6456-2425-5)[page à préciser]
  4. M. Starzyński, Antynatalizm. O niemoralności płodzenia dzieci, Kraków: Towarzystwo Naukowe im. Stanisława Andreskiego, 2020.
  5. Masahiro Morioka, « What Is Antinatalism?: Definition, History, and Categories », The Review of Life Studies, vol. 12,‎ , p. 1–39 (lire en ligne)
  6. Riel, « Antinatalism: A World Without Us », The Travel Almanac, no 19,‎ , p. 144-47
  7. Władysław Tatarkiewicz, O szczęściu, Państwowe Wydawn. Nauk., , 420–421 p. (OCLC 988149572)