Anne-Gabrielle Caron
Anne-Gabrielle Caron, née à Toulon le , est une jeune chrétienne française, morte à huit ans d'un cancer, le à Marseille dans le cinquième arrondissement. Elle est réputée pour sa foi et sa sainteté.
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Sa cause en béatification est officiellement ouverte au niveau diocésain en , après accord de l'assemblée des évêques français et du Saint-Siège ; elle a le titre de « servante de Dieu ».
Biographie
modifierAnne-Gabrielle Caron naît en 2002 à Toulon. Elle est la fille aînée d'un officier de marine, Alexandre Caron, et d'une enseignante en lettres, Marie-Dauphine Caron[1]. Elle fait partie d'une fratrie de 5 enfants avec François-Xavier, Blanche, Alix et Louis-Marie.
Dès qu'elle a deux ans et demi, son attention aux autres et sa piété sont remarquées[1]. Lorsqu'elle a quatre ans, elle manifeste son impatience de mourir pour voir Dieu[1]. Pendant un an, en 2006-2007, elle part en Guyane avec sa famille. À son retour, elle veille à bien accueillir et intégrer les nouveaux en classe de CP[1].
L'année suivante, à partir de l'été 2008, sa jambe droite la fait souffrir. La douleur s'aggrave. Une biopsie effectuée en montre qu'elle est atteinte d'un sarcome d'Ewing, un cancer osseux rare et virulent[1].
Hospitalisée à Marseille à l'hôpital de la Timone, elle suit des traitements lourds de chimiothérapie[1]. Pendant une période de rémission, elle fait sa première communion et reçoit la confirmation[2].
Elle réfléchit sur ses souffrances et ses épreuves, s'en plaint à plusieurs reprises, mais les accepte. Elle prie beaucoup la Sainte Vierge[1]. Très exigeante envers elle-même comme envers ses proches, elle n'admet pas les manques d'amour ou les médisances[3]. Elle souffre beaucoup[2]. Les derniers temps, elle communie tous les jours. Elle meurt le à l'hôpital de la Timone[3].
Cause en béatification
modifierLa paroisse Saint-François-de-Paule à Toulon effectue les démarches préalables à l'ouverture de la cause en vue de l'éventuelle béatification d'Anne-Gabrielle Caron, et les documents et témoignages sur elle sont recueillis à partir de 2018[1].
La cause est ouverte au diocèse de Fréjus-Toulon en 2019[4]. La Congrégation pour les causes des saints indique en que rien ne s'oppose à cette cause. L'assemblée des évêques français donne le un avis favorable à l'ouverture de cette cause, après avoir entendu l'évêque de Fréjus-Toulon sur le sujet[1].
Le procès diocésain pour sa béatification est officiellement ouvert en . Anne-Gabrielle Caron est ainsi reconnue « servante de Dieu »[2]. L'enquête diocésaine continue, avant d'être transmise à Rome.
Notes et références
modifier- Claire Lesegretain, « Qui était Anne-Gabrielle Caron, « figure de sainteté pour les enfants malades » ? », La Croix, (lire en ligne, consulté le ).
- « Anne-Gabrielle Caron : le sourire en offrande », sur diocèse d'Avignon, (consulté le ).
- « La petite servante du Bon Dieu », Famille chrétienne, (lire en ligne, consulté le ).
- Sophie Glotin, « Une petite Toulonnaise sera-t-elle béatifiée ? », France Bleu, (lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Marie-Dauphine Caron (préf. Dominique Rey), Là où meurt l'espoir, brille l'Espérance, Tours, Éditions du Sacré-Cœur, , 300 p. (ISBN 9791094556030, BNF 45045718)
- Jean-François de Louvencourt (préf. Dominique Rey), Celle qui rayonnait Dieu : Anne-Gabrielle Caron, 2002-2010, Paris, Éditions Pierre Téqui, , 207 p. (ISBN 9782740322918, BNF 46675365)
- Benoît-Vianney Arnauld (préf. Daniel-Ange), Anne-Gabrielle : La voir, c'est déjà voir Dieu, Valence, Peuple Libre, , 117 p. (ISBN 9782366131277, BNF 47200372)
- 3 livres consacrent un chapitre ou une notice à Anne-Gabrielle :
- Daniel-Ange, Prophètes de la joie, Éditions de l'Emmanuel,
- Michel de Crousnilhon, Jeunes héros de la foi, t. 2 : L155, Éditions Rassemblement à Son Image,
- Michel de Crousnilhon, Les jeunes saints, bienheureux, vénérables, serviteur de Dieu de l'Église catholique et plus de cent jeunes témoins, Éditions Rassemblement à Son Image,
Liens externes
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