Anita Fetz
Anita Fetz, née le à Bâle (originaire du même lieu, de Gelterkinden et de Domat/Ems), est une femme politique suisse, membre du Parti socialiste.
Anita Fetz | |
Portrait d'Anita Fetz | |
Fonctions | |
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Conseillère aux États | |
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Législature | 47e à 50e |
Groupe politique | socialiste (S) |
Prédécesseur | Gian-Reto Plattner |
Successeur | Eva Herzog |
Conseillère nationale | |
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Législature | 46e |
Commission | CSEC |
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Législature | 43e |
Prédécesseur | Ruth Mascarin |
Députée au Grand Conseil de Bâle-Ville | |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bâle |
Nationalité | suisse |
Parti politique | Parti socialiste |
Profession | Historienne Consultante |
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Elle siège pendant six législatures à l'Assemblée fédérale : deux au Conseil national (de à fin 1989 et de fin 1999 à fin 2003) et quatre au Conseil des États (de fin 2003 à fin 2019).
Biographie
modifierAnita Fetz naît le à Bâle. Elle est originaire du même lieu, de Gelterkinden dans le canton de Bâle-Campagne et de Domat/Ems dans le canton des Grisons[1].
Elle a deux sœurs cadettes et grandit à Bâle et Münchenstein, dans le canton de Bâle-Campagne. Ses parents sont les gérants d'un magasin de radio et de télévision[2].
Après des études d'histoire économique et sociale aux universités de Bâle et de Berlin, elle travaille pour l'Organisation pour la cause des femmes[3].
Elle fonde en 1986 le bureau femmedia ChangeAssist, spécialisé dans les conseils en développement personnel, l'égalité des chances et les processus de changement[3].
Elle est mariée à un juriste, Fritz Jenny, ancien directeur de l'hôpital des bourgeois de Bâle (de)[3].
Parcours politique
modifierSes premiers combats politiques datent de l'opposition à la centrale nucléaire de Kaiseraugst[4] dans les années 1970[3]. Elle rejoint ensuite les mouvements féministes[4].
En tant que membre des Organisations progressistes de Suisse, elle siège de 1984 à 1989 au Grand Conseil du canton de Bâle-Ville[1] puis au Conseil national, de juin 1985, à la suite de la démission de Ruth Mascarin[5], à décembre 1989, date à laquelle elle démissionne pour se consacrer à son bureau de conseil[4]. Pendant son mandat à la Chambre basse du Parlement suisse, elle est membre de la Commission de la science, de l'éducation et de la culture (CSEC)[1].
En 1995, elle rejoint le Parti socialiste[3] puis siège à nouveau, de 1997 à 2004, au Grand Conseil[1]. Lors des élections fédérales de 1999, elle est élue à nouveau au Conseil national. Elle siège ensuite au Conseil des États de 2003 à 2019, où elle préside la CSEC de fin 2005 à fin 2007, la Commission des finances (CdF) de fin 2015 à fin 2017 et la Délégation des finances en 2016[1].
L'une de ses motions, déposée en 2006[6], est à l'origine de la suppression de la munition conservée à domicile par les soldats de l'armée suisse, hors troupes de premières intervention[7],[8].
Polémique
modifierEn été 2004, elle se voit reprocher des dons reçus pour sa campagne électorale de 2003[9],[10]. La polémique la contraint à quitter plusieurs conseils d'administration[11] mais ne diminue pas sa popularité électorale[12].
Publication
modifierNotes et références
modifier- « Biographie de Anita Fetz », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- (de) « Mit Anita Fetz & Gilles Tschudi - Persönlich », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )
- (de) Usch Vollenwyder, « Interview mit der Basler SP-Politikerin Anita Fetz », Zeitlupe Magazin, (consulté le )
- (de) Katrin Neuenschwander et Dominik Straub, « Frauen gehen nicht einfach zurück an den Herd », Der Bund, , p. 2 (lire en ligne)
- Anne Dousse, « Une femme remplace l'autre », Le Matin, , p. 5 (lire en ligne)
- Conseil des États, motion no 06.3351 d'Anita Fetz « Accroître la sécurité tant publique que domestique. Fin de la conservation de munitions de poche à domicile », [lire en ligne (page consultée le 28 septembre 2024)]
- Erik Reumann, « Anita Fetz, la socialiste qui a liquidé la munition à domicile », L'Express, , p. 23 (lire en ligne)
- « Les armes à la maison et les munitions en caserne », sur Swissinfo, (consulté le )
- Monique Keller, « L'affaire Fez, feuilleton de l'été », 24 heures, , p. 6 (lire en ligne)
- Victor Fingal, « Caisses noires au PS », Le Matin, , p. 7 (lire en ligne)
- Vincent Donzé, « Anita Fetz en disgrâce », Le Matin, , p. 8 (lire en ligne)
- Julien Magnollay, « À Bâle, le favori de Blocher s'est lancé un difficile défi », 24 heures, , p. 4 (lire en ligne)
Liens externes
modifier- « Biographie de Anita Fetz », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- (de) Site officiel