Andrew Morton (écrivain)

journaliste et écrivain anglais

Andrew David Morton, né en 1953, est un journaliste et écrivain anglais, auteur de biographies de figures royales telles que Diana, princesse de Galles, et de personnes célèbres comme Tom Cruise, Madonna, Angelina Jolie et Monica Lewinsky ; plusieurs de ses livres n'ont pas été autorisés et contiennent des affirmations contestées.

Andrew Morton
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Université du Sussex
Temple Moor High School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
Depuis Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Jeunesse et carrière

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Morton est né et grandi à Dewsbury, West Riding of Yorkshire[1], où son père dirige une entreprise d'encadrement. Il fréquente la Temple Moor Boy's Grammar School (en), puis les universités de Leeds et Sussex, où il étudie l'histoire[2],[3]. Après l'université, Morton devient journaliste tabloïd et travaille pour trois journaux londoniens de ce format, le Daily Star, News of the World et le Daily Mail, jusqu'en 1987[4].

Biographies de personnalités royales

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Andrew Morton écrit une biographie sur Diana, princesse de Galles, intitulée Diana : Her True Story. En 1993, l'ouvrage est transposé dans un téléfilm éponyme, avec Serena Scott Thomas dans le rôle de Diana. Après la mort de Diana en août 1997, Morton publie une édition intitulée Diana: Her True Story in Her Own Words en octobre[4].

Le , le prince William annonce ses fiançailles avec Catherine Middleton. Morton est chargé par Michael O'Mara Books d'écrire un livre pour coïncider avec le mariage royal du . William & Catherine: Their Story est publié le au Royaume-Uni. Il comprend une biographie détaillée du prince William, ainsi que des détails sur sa relation avec Catherine Middleton. Par ailleurs, William & Catherine contient des photos en couleur du prince William et du couple, ainsi qu'une section détaillée sur le mariage lui-même[5].

En , il publie Meghan: A Hollywood Princess sur Meghan Markle, qui épouse le prince Harry un mois plus tard, en [6].

Tom Cruise : An Unauthorized Biography

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Tom Cruise: An Unauthorized Biography est publié en et réédité avec une mise à jour en février 2009. Dans une critique du New York Times, Janet Maslin écrit : « M. Morton a trouvé un certain nombre d'anciens scientologues qui sont prêts à parler librement, et dans certains cas avec vengeance, du prétendu fonctionnement interne du groupe. L'empressement de M. Morton à inclure leurs voix l'amène à repousser les limites d'un reportage responsable. » Maslin ajoute que Morton « fournit un portrait crédible extrapolé à partir des remarques officielles de l'acteur et du comportement public très visible »[7].

Écrivant dans Entertainment Weekly, Mark Harris attribue au livre une note de « C- » et déclare que « Cruise ressort de l’assaut de Morton assez peu égratigné mais tout aussi intact que jamais »[8]. Une autre critique dans le New York Times par Ada Calhooun explique[9] :

Aussi louche que puisse être la Scientologie, le langage de Morton dans Tom Cruise : An Unauthorized Biography est extrême. Lui et ses sources comparent l'église et ses dirigeants aux fascistes, à l'Empire romain, aux troupes d'assaut, à Machiavel, à la ferme des animaux d'Orwell, à Napoléon, aux staliniens et à la Corée du Nord. Il invoque également à plusieurs reprises le nazisme et cite sans censure la comparaison de l'Église protestante allemande entre Cruise et Joseph Goebbels.

Teresa Budasi du Chicago Sun-Times décrit le livre comme « fascinant », bien que Budasi soulève également une « question de savoir ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas »[10]. Budasi résume son impression de l'œuvre en écrivant « Le livre de Morton est autant un acte d'accusation contre la foi choisie par Cruise que l'histoire de la vie de l'une des plus grandes stars de cinéma au monde. Et à la fin, vous réalisez que « scientologue » est ce qui finira par être le rôle de sa vie »[10]. Dans une critique parue dans The Buffalo News, Jeff Simon écrit à propos de l'auteur : « Pour donner à Morton le crédit qui lui est clairement dû : il est l'un des meilleurs pour construire une colonne de potins de 250 pages »[11].

Lors de sa publication, l'avocat de Cruise et l'Église de scientologie publient des déclarations mettant en doute la véracité des affirmations faites par Morton dans le livre. Dans une déclaration de 15 pages diffusée à la presse, l'Église de Scientologie qualifie le livre « d'agression sectaire et diffamatoire remplie de mensonges »[12]. Par ailleurs, le livre n'est pas publié au Royaume-Uni, en Australie ou en Nouvelle-Zélande en raison des lois strictes sur la diffamation dans ces pays[13].

Autres publications

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Morton attire l'attention du public après la mort de Diana, lorsqu'il révèle l'étendue des collaborations de la princesse avec lui. Il acquiert une plus grande notoriété aux États-Unis après la publication de Monica's Story. Par la suite, Morton enquête sur une catastrophe minière, ce qui conduit à son premier récit journalistique non royal, Nine for Nine: The Pennsylvania Mine Rescue Miracle. Il écrit également une biographie autorisée du président kenyan Daniel arap Moi. Le livre abouti à une affaire de diffamation intentée contre Morton par un juge kenyan - Morton perd l'affaire et est condamné à payer 45 700 £ de dommages et intérêts[14]. Morton est ensuite passé à David Beckham et sa femme Victoria, « roi et reine de la culture pop », comme il les appelle. Posh and Becks est devenu le best-seller no 1 au Royaume-Uni[réf. nécessaire].

Peu de temps après, Morton annonce qu'il va s'intéresser à la « reine de la pop », Madonna. Malgré une avance à sept chiffres de St. Martin's Press et une première impression de 500 000 exemplaires, Madonna ne parvient pas à faire de vagues en Amérique du Nord, où la biographie n'est restée que deux semaines sur la liste des best-sellers du New York Times (culminant au no 8). En revanche, Madonna: An Intimate Biography de J. Randy Taraborrelli, sorti au même moment, est devenu un best-seller au Royaume-Uni (bien qu'il n'ait fait que figurer sur la liste étendue des best-sellers du New York Times). Morton écrit ensuite un autre livre sur Diana intitulé In Pursuit of Love, avec des informations qu'il avait laissées sans réponse, figure dans la liste des best-sellers du New York Times[réf. nécessaire].

Morton publie également une biographie non autorisée d'Angelina Jolie[15]. Janet Maslin souligne le manque de sources noté dans le livre dans une critique du New York Times, affirmant que « les personnes les plus désireuses de lui parler de Mme Jolie sont des personnes qui ne la connaissent pas, de sorte que le livre est enveloppé dans des idées désinvoltes issues de talents psychiatriques douteux »[16]. Allen Barra décrit la biographie comme étant « le pire livre du 21e siècle à ce jour » dans une critique de salon.com résumant le livre par : « mal informé, moraliste et tout simplement méchant »[17].

Publications

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Références

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  1. Lauren Ballinger, « 12 reasons you should never go to Dewsbury », Huddersfield Examiner. Retrieved 10 May 2018,‎ .
  2. Parkinson, « My Best Teacher;Interview;Andrew Morton », Tes. For teaching., (consulté le ) : « The teacher who had the most influence on me was my history teacher at Temple Moor Grammar School in Leeds...Everyone in the sixth form collectively decided not to apply to Oxbridge because we felt that it was too elitist. We went for trendier universities and I chose Sussex.. ».
  3. Deborah Ross, « Interview: Andrew Morton: He couldn't shout: 'Diana was in on this.' », The Independent,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. a et b Brauer et Vickie Rutledge Shields, « Princess Diana's celebrity in freeze-frame », European Journal of Cultural Studies, vol. 2, no 5,‎ , p. 5–25 (DOI 10.1177/136754949900200101).
  5. William & Catherine: Their Story: Amazon.co.uk: Andrew Morton (ISBN 9780312643409 et 0312643403).
  6. Jordane Guignon, « Andrew Morton : "Meghan Markle est une fille formidable pour le prince Harry" », Grazia, .
  7. Janet Maslin, « Tom Cruise and His Bully Pulpit », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. (en) Mark Harris, « Review: New Cruise biography comes up empty », Entertainment Weekly,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (en) Ada Calhoun, « Scientology's Star », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. a et b Teresa Budasi, « REVIEW: Cruise bio describes his best role: Scientologist – Focus on 'cult' doesn't make movie star more interesting », Chicago Tribune,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. Jeff Simon, « A dangerous man, or a falling star? », The Buffalo News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. « Author of Cruise bio defends book », sur cnn.com, (consulté le ).
  13. « Video Player », NBC News, (consulté le ).
  14. « Morton moves on from legal defeat with life of Cruise »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), The Evening Standard, .
  15. « Angelina Jolie Described As 'Beguiling, Elusive' Andrew Morton's New Book". Us », Weekly,‎ (lire en ligne).
  16. Janet Maslin, « A Home-Wrecking Humanitarian, Footnote Free », The New York Times,‎ (lire en ligne).
  17. Barra, « Andrew Morton's 'Angelina': The worst book of the decade », Salon, (consulté le ).

Liens externes

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  • « Curriculum vitae: Andrew Morton », BBC,‎ (lire en ligne, consulté le )