André Mercier (homme politique, 1901-1970)
André Mercier, né le à Paris et mort le à Bobigny, est un homme politique français.
André Mercier | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (13 ans et 29 jours) |
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Élection | 21 octobre 1945 |
Réélection | 2 juin 1946 10 novembre 1946 17 juin 1951 2 janvier 1956 |
Circonscription | Oise |
Législature | Ire Constituante IIe Constituante Ire, IIe et IIIe (Quatrième République) |
Groupe politique | COM |
– (3 ans, 7 mois et 20 jours) |
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Élection | 3 mai 1936 |
Circonscription | Seine |
Législature | XVIe (Troisième République) |
Groupe politique | COM |
Prédécesseur | Gaston Bonnaure |
Successeur | Circonscription supprimée |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | 16e arrondissement de Paris |
Date de décès | (à 69 ans) |
Lieu de décès | Bobigny |
Nationalité | Française |
Parti politique | PCF |
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Membre du Parti communiste français, il participe à la réunion constitutive du Conseil national de la Résistance le . Il est député de la Seine (3e arrondissement de Paris) de 1936 à 1940, puis de l'Oise de 1945 à 1958.
Biographie
modifierFils d'un cocher de fiacre et d'une cuisinière, André Mercier travaille comme garçon de restaurant puis devient limonadier-restaurateur. Il adhère en 1928 au syndicat Confédération générale du travail unitaire (CGTU) des Hôtels, Cafés, Restaurants et Bouillons de la Seine dont il devient trésorier en 1931. Quelques années plus tard, il est secrétaire général de la Fédération unitaire des travailleurs de l'Alimentation et permanent du syndicat. À l'issue du congrès d', il entre à la commission exécutive de la Fédération unitaire des travailleurs de l'Alimentation dont il devient peu après secrétaire général.
Il adhère en 1929 au Parti communiste français (PCF). En 1931, il est secrétaire permanent du Secours rouge international avec Jean Chauvet et Raymond Baudin[1].
Élu député à Paris dans le 3e arrondissement en 1936, André Mercier entre en 1938 au comité régional de Paris-Ville du PCF[1].
Après la réunification de la CGT, en , il devient en 1938 secrétaire à la propagande et fait partie de la commission exécutive de l'Union départementale de la région parisienne[1].
Déchu de son mandat de député en février 1940, il entre dans la clandestinité en octobre de la même année, après sa démobilisation, et organise l'activité du parti dans le milieu des commerçants. Au cours du premier semestre 1943, il est chargé de rencontrer au nom du Parti communiste clandestin les délégués du général de Gaulle, Passy, Pierre Brossolette et Jean Moulin[2],[1].
Le , à la réunion constitutive du Conseil national de la Résistance (CNR), il représente le PCF et Pierre Villon le Front national. Son parti le désigne ensuite pour le représenter à l'assemblée consultative d'Alger[1] (). Il continue d'y siéger lorsque celle-ci est installée à Paris : le , il en est élu l'un des vice-présidents[3] jusqu'à la dissolution de cette Assemblée provisoire le .
Il est élu député du département de l'Oise en 1945 et 1946 aux deux assemblées constituantes, puis aux trois scrutins successifs de la Quatrième République en 1946, 1951 et 1956.
Sources
modifier- « André Mercier (homme politique, 1901-1970) », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Références
modifier- Claude Pennetier, Notice biographique André Mercier, dans le Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français.
- « André Mercier (Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1940 à 1958 (La documentation française) », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
- Anne-Marie Gouriou, Annexe du répertoire : Assemblée consultative provisoire (Paris) 1944-1945, Archives nationales, Paris, 2008.
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :