André Maudet
André Maudet (Saintes, - Saintes, ) est une personnalité politique française membre du Parti socialiste, avocat, résistant, qui a été maire de Saintes durant 25 ans et conseiller général durant 36 ans.
André Maudet | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (1 an et 21 jours) |
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Élection | 21 octobre 1945 |
Réélection | 2 juin 1946 |
Circonscription | Charente-Maritime |
Législature | Ire Constituante IIe Constituante |
Groupe politique | SOC |
Maire de Saintes | |
– (24 ans) |
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Prédécesseur | Joseph Gervais |
Successeur | Paul Josse |
– (1 an) |
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Prédécesseur | Marcel Guillot |
Successeur | Joseph Gervais |
Conseiller général de la Charente-Maritime | |
– (39 ans) |
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Circonscription | Canton de Saintes-Nord |
Prédécesseur | Fernand Chapsal |
Successeur | Philippe Marchand |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saintes |
Date de décès | (à 92 ans) |
Lieu de décès | Saintes |
Nationalité | Française |
Parti politique | PS |
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Biographie
modifierAndré Maudet est né à Saintes le . Son père était droguiste et sa mère directrice de l'école Eugène-Pelletan.
Il est reçu au baccalauréat à 15 ans, fait ses études de droit à Bordeaux et devient le plus jeune avocat de France en s'inscrivant au barreau de Saintes avant ses 20 ans. Il en sera deux fois le bâtonnier.
Il milite à la Ligue des droits de l'homme puis au Parti socialiste.
Il fait la guerre comme capitaine de l'armée d'Alsace où il rencontre le général de Gaulle cantonné lui aussi à Wangenbourg.
Pour ses activités dans la Résistance, il est arrêté le déporté au camp de Neuengamme puis transféré en au camp de Brezanni dont il est libéré le . Il est accueilli à son arrivée en gare de Saintes le par une foule nombreuse[1].
Il a reprend sa vie de famille avec sa femme et sa fille et son activité de brillant avocat, mais il restera d'une extrême maigreur.
Dans son cabinet d'avocat, il recrute le jeune Philippe Marchand, futur député socialiste et ministre.
Il meurt à Saintes le .
Mandats électifs
modifier- Conseiller d'arrondissement en 1931
- Conseiller général en 1937 : il succède à Fernand Chapsal faisant ainsi passer le canton à gauche.
- Conseiller municipal de Saintes en 1938 (il prend le siège de son père) mais il refuse de prêter serment à Vichy et doit démissionner[2].
- maire de Saintes le .
- Député SFIO pour les deux assemblées constituantes de 1945 et 1946, puis il se consacrera uniquement à des mandats locaux.
- en désaccord avec les communistes il est réélu en 1947 à la mairie de Saintes avec l'appui des gaullistes. Il sera réélu en 1953, 1959 et 1965 (avec 65 % des voix) mais battu en 1971[2].
- après la guerre il est à nouveau élu au Conseil général de la Charente-Maritime où il va siéger au total 36 ans.
Décorations
modifier- Croix du combattant volontaire de la Résistance
- En 1957, officier de la Légion d'honneur remise par Guy Mollet
- En 1982, grand croix de commandeur de la Légion d'honneur remise par Gaston Defferre
- Officier des Palmes académiques[2]
Mémoire
modifierLe square devant la mairie de Saintes porte son nom.
Notes et références
modifier- Sud Ouest, 3 janvier 1996
- Sud Ouest, 3 janvier 1996
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :