Anatole Flandin

personnalité politique française

Anatole Flandin, né le 11 juillet 1833 à Paris et mort le 7 septembre 1904 à Pont-L'Évêque, est un homme politique français. Il est député du Calvados entre 1876 et 1881 et conseiller général de Pont-L'Évêque de 1881 à sa mort.

Anatole Flandin
Illustration.
Fonctions
Député français

(5 ans, 7 mois et 18 jours)
Élection 20 février 1876
Réélection 14 octobre 1877
Circonscription Calvados
Législature Ire et IIe (Troisième République)
Groupe politique Appel au peuple
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Paul Duchesne-Fournet
Conseiller général du Calvados

(9 ans)
Circonscription Canton de Pont-l'Évêque
Prédécesseur Alphonse Napoléon d'Hautpoul
Successeur Auguste Louis Julien

(2 ans)
Circonscription Canton de Dozulé
Prédécesseur Louis-Alexandre Foucher de Careil
Successeur Philippe Paris
Biographie
Nom de naissance Alexandre Hugues Anatole Flandin
Date de naissance
Lieu de naissance Ancien 2e arrondissement de Paris
Date de décès (à 71 ans)
Lieu de décès Pont-L'Évêque

Biographie

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Anatole Flandin est né à Paris le de Hugues Flandin. Il entre comme auditeur au Conseil d'État, devient secrétaire général de la préfecture du Calvados, puis passe maître des requêtes au Conseil d'État en 1869[1].

Il démissionne avec l'avènement de la Troisième République, se retire sur ses terres en Normandie[1] et devient membre du Conseil général du Calvados (pour le canton de Dozulé en 1870, puis celui de celui de Pont-l'Évêque en 1871).

C'est aux élections législatives de 1876 qu'il entre dans la politique nationale. Il est élu dans la circonscription de Pont-L'Évêque comme candidat conservateur bonapartiste. Il siège à droite, dans le groupe de l'Appel au peuple, et donne son concours au gouvernement du 16 mai contre les 363.

Réélu en 1877, comme candidat officiel du maréchal de Mac-Mahon, il reprend sa place dans le groupe bonapartiste et vote avec la droite : contre le ministère Dufaure, contre l'élection de Jules Grévy à la présidence de la République, contre l'article 7 de la loi sur l'enseignement supérieur, contre l'amnistie et contre les lois nouvelles sur la presse et le droit de réunion.

Il est battu par un candidat républicain en 1881[1].

Marié à la nièce de François Cavé, il est le père d'Ernest Flandin et le beau-père d'André-Marin Labiche (fils d'Eugène Labiche).

Il meurt à Pont-L'Évêque le .

Sources

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Notes et références

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  1. a b et c « Fiche d'Anatole Flandin », sur assemblee-nationale.fr.

Liens externes

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