Ana Roch
Ana Roch, née en 1973 à Genève, est une personnalité politique suisse, membre du Mouvement citoyens genevois (MCG). Elle est présidente du MCG de 2016 à 2019 et députée au Grand conseil depuis mai 2018.
Ana Roch | |
Fonctions | |
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Députée au Grand Conseil du canton de Genève | |
En fonction depuis le (6 ans, 6 mois et 1 jour) |
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Législature | 2e (2018-2023) |
Présidente du Mouvement citoyens genevois (MCG) | |
– (2 ans, 10 mois et 13 jours) |
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Prédécesseur | Roger Golay |
Successeur | Francisco Valentin |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Genève |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | Mouvement citoyens genevois |
Profession | Entrepreneur |
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Biographie
modifierAna Roch est née en 1973 à Genève[1]. Ses parents sont tous deux originaire de Galice en Espagne. Elle grandit aux Avanchets avec son frère dans une famille où les deux parents travaillent[2].
Ana Roch complète sa formation d'apprentie employée de commerce, puis devient maîtresse d'apprentissage. Elle obtient un brevet fédéral de spécialiste en gestion de PME et un certificat de capacité en droit suisse. En 2015, elle prend la direction de l'entreprise familiale dans le domaine du bâtiment.
Parcours politique
modifierAna Roch débute la politique en s'engageant au niveau local et associatif dans la commune de Vernier. Elle est notamment conseillère municipale de cette ville et dirige un club de football dans le quartier des Avanchets[3],[2]. Elle est présidente de la Maison de jeunes de l'Éclipse pendant 15 ans.
Elle milite au sein du Mouvement citoyens genevois (MCG). À partir de 2015, elle renforce son engagement politique en entrant au bureau de la formation politique[3].
En 2016, elle annonce son intention de briguer la présidence du MCG[4]. Elle remporte l'élection, devançant d'une voix le dirigeant historique du mouvement Éric Stauffer[5],[6]. Cette élection sème la discorde au sein du parti et provoque le départ du candidat battu (il annonce alors son retrait de la vie politique)[7].
Candidate à l'élection au Conseil d'État de 2018, en compagnie du conseiller sortant Mauro Poggia, elle termine à la 17e position lors du premier tour et retire sa candidature pour le second[8],[9],[10].
Le , elle est élue députée du Grand conseil pour le MCG[11].
En , elle est candidate à l'élection complémentaire pour le conseil administratif de la ville de Vernier, en remplacement de Thierry Apothéloz, élu au Conseil d'État.
Présidence du Mouvement citoyens genevois
modifierLa présidence d'Ana Roch débute dans un contexte difficile avec le départ de ténors historiques du MCG comme Éric Stauffer ou Ronald Zacharias[7],[12],[13],[2]. Sa volonté est alors de normaliser le mouvement, rompant avec la communication parfois provocante de certains, dont Éric Stauffer[14]. Elle instaure entre autres un fonctionnement directorial plus collégial. Sur le plan médiatique, la présidente peine toutefois à mettre le mouvement sur le devant de la scène comme pouvait le faire Éric Stauffer. Ainsi, les articles liés au MCG dans les quotidiens Le Temps ou la Tribune de Genève ont diminué de près de moitié entre 2016 et 2017[réf. nécessaire].
Elle est réélue à la tête du parti le [15]. .
Au cours de la campagne pour les élections cantonales de 2018, elle doit faire face à la création du mouvement « Genève en marche », lancé par Éric Stauffer[16],[17]. Durant la campagne, elle refuse les propositions de l'extrême gauche visant à plafonner les dépenses de campagne[18].
Après les élections cantonales de 2018 qui s'avèrent un échec pour le parti en regard de celles de 2013, le leadership d'Ana Roch est contesté[19]. Elle est toutefois réélue à la présidence du MCG en [20]. Elle quitte la présidence du parti un an plus tard et est remplacée par Francisco Valentin[21].
Notes et références
modifier- Eric Budry, « Ana Roch, la Verniolane habitée par la Galice », tdg.ch/, (lire en ligne)
- Olivier F., « Ana Roch: Dame colère », Le Temps, (lire en ligne)
- Marc Bretton et Pierre Ruetschi, « «Le MCG veut changer de style», assure sa nouvelle présidente », tdg.ch/, (lire en ligne)
- www.lemanbleu.ch, Léman Bleu, « Ana Roch brigue la présidence du MCG - Léman Bleu Télévision », sur www.lemanbleu.ch (consulté le )
- Jean-François Mabut et Eric Budry, « Eric Stauffer rate la présidence du MCG d'une voix », tdg.ch/, (lire en ligne)
- « GE: l’assemblée générale du MCG a élu Ana Roch à la présidence du parti - Vidéo - Play RTS », sur Play RTS,
- ATS, « Désavoué par le MCG, Eric Stauffer annonce son retrait de la politique », rts.ch, (lire en ligne)
- « Élection du Conseil d'Etat (premier tour) du 15 avril 2018 », sur www.ge.ch (consulté le )
- « Le PS lance deux candidats et l'Entente 3 au Conseil d'Etat genevois », rts.ch, (lire en ligne)
- www.20minutes.ch, 20 Minutes, 20 Min, www.20min.ch, « Mauro Poggia seul MCG au second tour », 20 Minutes, (lire en ligne)
- « Élection du Grand Conseil du 15 avril 2018 - Résultats par Candidats - République et canton de Genève - GE.CH », sur www.ge.ch, (consulté le )
- www.20minutes.ch, 20 Minutes, 20 Min, www.20min.ch, « Un départ à la tête du MCG », 20 Minutes, (lire en ligne)
- « Le départ d’Eric Stauffer, présage du déclin du MCG », Le Temps, (lire en ligne, consulté le )
- Marc Bretton, « Un an après le départ d’Eric Stauffer, le nouveau MCG peine à se faire entendre », tdg.ch/, (lire en ligne)
- « Ana Roch a été reconduite à la présidence du MCG », 20 Minutes, (lire en ligne)
- « Eric Stauffer lance son nouveau parti », Le Temps, (lire en ligne)
- Marc Moulin, « Cette nouvelle formation dont Eric Stauffer s’est couronné roi », tdg.ch/, (lire en ligne)
- David Ramseyer, « Trop d'argent versé pour la campagne: élus en moins », 20 Minutes, (lire en ligne)
- Marc Bretton, « Ana Roch sera-t-elle réélue à la tête du MCG? », tdg.ch/, (lire en ligne)
- Marc Bretton, « Ana Roch réélue à la tête du MCG », tdg.ch/, (lire en ligne)
- Pierre Ruetschi, « Francisco Valentin veut remettre de l’ordre au MCG, ce parti de « grandes gueules » », sur radiolac.ch,