Amberloup
Amberloup (en wallon Ambèrlou[1]) est un village au cœur de l'Ardenne belge, en rive droite de l'Ourthe supérieure. Il fait administrativement partie de la commune belge de Sainte-Ode située en Région wallonne dans la province de Luxembourg dont il abrite la maison communale. C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Amberloup | |||||
L’église Saint-Martin, à Amberloup | |||||
Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Luxembourg | ||||
Arrondissement | Bastogne | ||||
Commune | Sainte-Ode | ||||
Code postal | 6680 | ||||
Zone téléphonique | 061 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Amberlouvier, -ière | ||||
Population | 942 hab. (1/1/2020) | ||||
Densité | 45 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 01′ nord, 5° 31′ est | ||||
Superficie | 2 075 ha = 20,75 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Géolocalisation sur la carte : province de Luxembourg
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Géographie
modifierL'ancienne commune d'Amberloup comptait plusieurs petits villages et hameaux: Aviscourt, Fosset, Herbaimont, Ménil, Sprimont et Tonny, Ce dernier fusionna avec Amberloup le .
Demografische ontwikkeling
modifier- Source: INS recensements population
Éléments d'histoire
modifierDans La Meuse et le pays mosan en Belgique, Félix Rousseau mentionne que le roi Arnoul confirme à l'Église d'Aix-la-Chapelle une donation faite par Lothaire II de 44 villas, parmi lesquelles Amberloup, Paliseul, Chevigny, Bastogne et Ortho[2].
Ce document est daté de 888 (MGH DArn no. 031)
L'église Saint-Martin aurait été édifiée là où se trouvait un temple païen du IIIe siècle. Le domaine d'Amberloup a vraisemblablement été détruit par les invasions barbares des IVe et Ve siècles. On peut encore voir, surmontant la porte de l'édifice, une pierre portant l'inscription « Curia Arduenn... » (C.I.L., XIII, 3631 = I.L.B., 61)[3]. Elle a été utilisée initialement pour émettre l'hypothèse que, pendant la pax romana, Amberloup ait été un fisc impérial forestier où des fonctionnaires réglaient la gestion de la forêt ardennaise. Mais une étude plus récente par Chr.-B. Rüger[4] de l'ensemble des curiae connues dans les domaines gaulois et germanique propose d'y voir plutôt une confrérie masculine organisée autour du culte d'un ancêtre mythique.
Pendant le Haut Moyen Âge, le domaine fut à nouveau un centre important qui a pu être à l’occasion la résidence des Pipinnides.
En 1737, trois ans après son édification, l'église Saint-Martin d'Amberloup fit l'objet de travaux importants. Néanmoins, c'est en 1828 que le bâtiment prit son aspect actuel. On a retrouvé à cette époque, lors d'une restauration, un monolithe représentant quatre divinités, rappelant l'origine très ancienne du sanctuaire et du village.
Notes et références
modifier- Jean Germain, Les Noms officiels des communes de Wallonie, de Bruxelles-Capitale et de la Communauté germanophone : Évolution et fixation orthographique des toponymes majeures de 1795 à nos jours avec indication de la prononciation française (API), de la forme régionale wallonne et du gentilé, Louvain-Paris, Peeters, coll. « Mémoires de la Commission royale de toponymie et de dialectologie. Section wallonne » (no 27), , 410 p. (ISBN 978-9-042944-01-5), p. 30.
- Rousseau Félix: La Meuse et le pays mosan en Belgique, A.S.A.N, tome XXXIX, 1930.
- Albert Deman et Marie-Thérèse Raepsaet-Charlier, Les inscriptions latines de Belgique (ILB), Université de Bruxelles, Bruxelles, 1985, pp. 100-103.
- Citée par Albert Deman et Marie-Thérèse Raepsaet-Charlier, Les inscriptions latines de Belgique (ILB), Université de Bruxelles, Bruxelles, 1985, p. 107.