Ambarès-et-Lagrave

commune française du département de la Gironde

Ambarès-et-Lagrave [ɑ̃baʁɛs e laɡʁav] est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.

Ambarès-et-Lagrave
Ambarès-et-Lagrave
La Mairie (mars 2014).
Blason de Ambarès-et-Lagrave
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Bordeaux
Intercommunalité Bordeaux Métropole
Maire
Mandat
Nordine Guendez
2020-2026
Code postal 33440
Code commune 33003
Démographie
Gentilé Ambarésiens
Population
municipale
16 798 hab. (2021 en évolution de +5,77 % par rapport à 2015)
Densité 678 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 55′ 33″ nord, 0° 29′ 07″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 380 m
Superficie 24,76 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Bordeaux
(banlieue)
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Presqu'île
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Ambarès-et-Lagrave
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Ambarès-et-Lagrave
Liens
Site web ambaresetlagrave.fr/

Géographie

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Localisation

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Commune de l'extrême nord de l'Entre-deux-Mers, sur la presqu'île formée par la confluence entre la Dordogne et la Garonne, Ambarès-et-Lagrave est également située dans le nord de l'aire d'attraction de Bordeaux et dans son unité urbaine.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Ambès, Carbon-Blanc, Bassens, Sainte-Eulalie, Saint-Loubès, Saint-Louis-de-Montferrand et Saint-Vincent-de-Paul.

Communes limitrophes d’Ambarès-et-Lagrave[1]
Ambès
Saint-Louis-de-Montferrand   Saint-Vincent-de-Paul

Bassens               Carbon-Blanc               Sainte-Eulalie
Saint-Loubès
 

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 862 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Gervais à 11 km à vol d'oiseau[5], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Ambarès-et-Lagrave est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].

Occupation des sols

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (41 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (29,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (37,1 %), zones agricoles hétérogènes (15,1 %), prairies (12,8 %), terres arables (12,5 %), zones humides intérieures (10,1 %), eaux continentales[Note 4] (5,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,9 %), forêts (3,2 %), cultures permanentes (0,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports

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Réseau autoroutier

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Autoroute     (Bordeaux-Paris),

TER Aquitaine

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La ville d'Ambarès-et-Lagrave est desservie par deux gares ferroviaires, la gare de la Grave-d'Ambarès et la gare de La Gorp, qui ont des liaisons régulières avec Bordeaux.

Réseau TBM actuel

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Ambarès-et-Lagrave est desservie par les lignes TBM suivantes:

Réseau TBM à compter du 4 septembre 2023[15]

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Le réseau TBM évoluant au 4 septembre 2023, Ambarès-et-Lagrave sera desservie par les lignes TBM suivantes:

  •   7 - 29 - 31 - 57 - 69 - FlexGare

Réseau TransGironde

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Les lignes 201, 202 et 301 traversent la commune. Elles relient la station de tram Buttinière à Blaye, Saint-Ciers-sur-Gironde, Pleine-Selve, Sante-Eulalie, Izon et Libourne.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune d'Ambarès-et-Lagrave est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, et le risque industriel et la rupture d'un barrage[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Risques naturels

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La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Bordeaux, regroupant les 28 communes concernées par un risque de submersion marine ou de débordement de la Garonne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[18]. Les crues significatives qui se sont produites au XXe siècle, avec plus de 6,70 m mesurés au marégraphe de Bordeaux sont celles du (7,05 m, débit de la Garonne de 700 m3/s), du (6,85 m, 1500 à 2 000 m3/s), du (6,84 m, 4 000 m3/s), du (6,77 m, 1 000 m3/s) et du (6,73 m, 2 700 m3/s). Au XXIe siècle, ce sont celles liées à la tempête Xynthia du (6,92 m, 816 m3/s) et du (6,9 m, 2500 à 3 000 m3/s). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[19]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1984, 1986, 1999, 2009, 2013 et 2021[20],[16].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Ambarès-et-Lagrave.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 5 440 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 5 440 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2005, 2009, 2012 et 2015 et par des mouvements de terrain en 1999[16].

Risques technologiques

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La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[23].

La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage sur la Dordogne de classe A[Note 5] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 477 millions de mètres cubes[25]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[26].

Toponymie

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Le toponyme d’Ambarès est issu du nom du baron de Montferrand, Tizo de Barès.

Le toponyme de Lagrave vient du terme « grave », qui qualifie un sol dur et caillouteux, celui de la terrasse de Dordogne en bordure des marais de Montferrand[27].

En gascon, le nom de la commune est Ambarés e La Grava.

Histoire

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Au XIIe siècle, la ville d’Ambarès faisait partie d'un immense domaine féodal comprenant une grande partie des marais de l’Entre-deux-Mers. Plus tard ce domaine devint Baronnie de Montferrand. L'ancienne paroisse d’Ambarès se trouvait à peu près entièrement sous la juridiction des seigneurs du Gua qui y prélevaient la dîme dès le XVe siècle. Le quartier de Lagrave est rattaché à la commune d’Ambarès en 1818[28], dont il avait été séparé sept à huit siècles plus tôt[réf. nécessaire].

Politique et administration

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La commune d'Ambarès-et-Lagrave fait partie de l'arrondissement de Bordeaux. À la suite du découpage territorial de 2014 entré en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015, la commune est transférée du canton de Carbon-Blanc supprimé au nouveau canton de la Presqu'île dont elle devient le bureau centralisateur[29],[30]. Ambarès-et-Lagrave fait également partie de la métropole de Bordeaux.

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
maire en 1840 ? Jules Eymond   Notaire, conseiller d'arrondissement[31]
1919 1941 Edmond Faulat[32]   Aviculteur
         
mars 1977 juillet 2004 Henri Houdebert PS Professeur agrégé d'anglais
Maire honoraire depuis 2011[33]
juillet 2004 juillet 2020 Michel Héritié[34] PS Cadre
juillet 2020 En cours Nordine Guendez[35] PS Conseiller métropolitain délégué, suppléant du député Alain David
Les données manquantes sont à compléter.

Politique de développement durable

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La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2005[36].

Jumelages

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Population et société

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Démographie

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Les habitants d'Ambarès-et-Lagrave sont appelés les Ambarésiens[37].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[38],[Note 6].

En 2021, la commune comptait 16 798 habitants[Note 7], en évolution de +5,77 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 1782 3501 6762 1322 2992 2742 2402 4382 701
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 6662 6662 7882 7822 8723 0313 1563 2473 200
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 2693 1873 1633 2243 4253 6323 8053 7334 295
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
5 8317 1347 6228 10510 19511 20612 70613 42216 094
2021 - - - - - - - -
16 798--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

La population d’Ambarès-et-Lagrave a plus que doublé entre 1962 et 1999. Cette importante augmentation de la population est probablement due à la proximité de la ville de Bordeaux.

Économie

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Bien que le secteur tertiaire (services) soit majoritaire à Ambarès-et-Lagrave, la ville possède également de nombreux emplois dans l'industrie (secteur secondaire).

Secteurs Ambarès-et-Lagrave
(2009)
France entière
(2009)
Agriculture (primaire) 1,6 % 1,2 %
Industrie (secondaire) 27,7 % 21,0 %
Services (tertiaire) 70,6 % 77,8 %

L’Association Sportive Ambarésienne (ASA) est une association omnisports créée en 1970 et régie par la loi du . Le siège social de l’association se situe au complexe sportif de Lachaze sur Ambarès-et-Lagrave.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église Saint-Pierre des XIe et XIIe siècles inscrite au titre des monuments historiques en 2002[40].
  • Église Notre-Dame-de-La-Grave, ancienne église de templiers des XIIe et XVIe siècles[41]. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[41].
  • Château de Peychaud : seigneurie mentionnée depuis le XVIe siècle, appartenant à la famille de Fayet ; l’ancien château est sans doute reconstruit vers 1680 puis au début du XVIIIe siècle, il comprenait alors le logis actuel flanqué au nord de parties agricoles ; il fut remanié vers 1871 pour l'amiral Charles de Dompierre d'Hornoy, ministre de la Marine et des Colonies (1873-1874) ; il est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1966[42].
  • Chapelle Saint-Denis, construite vers 1875 à l'emplacement d'une ancienne église ruinée, dans le style gothique tardif.
  • Château Beauséjour : logis sans doute reconstruit au milieu du XIXe siècle mais dépendances agricoles peut-être plus anciennes. L’ancienne maison était mentionnée Pouyau sur la carte de Belleyme et le cadastre ancien.
  • Château Bellevue : maison sans doute reconstruite au milieu du XIXe siècle à l'emplacement de l'ancienne maison de plan en U mentionnée Puymanot sur la carte de Belleyme et le cadastre ancien. Transformé en école depuis 1980.
  • Château Saint-Denis : peut-être ancienne maison noble, non mentionnée comme telle sur la carte de Belleyme. Sans doute construite au XVIIe siècle pour la famille Pineau, selon un plan en U (modifié). Propriété du fils de l'acteur Louis Jouvet, vers 1940.
  • Manoir dit château Durandeau : ancienne maison noble de la famille Richon mentionnée sur la carte de Belleyme. Édifice peut-être construit au XVIIe siècle puis reconstruit au XVIIIe siècle et largement restauré au milieu du XIXe siècle.
  • Manoir dit château de Formont : ancienne maison noble située sur l'un des sommets de l’extrémité de la presqu’île et mentionnée sur la carte de Belleyme. Édifice peut-être construit au début du XVIIIe siècle comme l’indiquait la date portée 1723 actuellement détruite.
  • Manoir dit château du Gua : ancienne maison noble des familles Laroque, Donissan, Pineau. Connue dès le début du XVe siècle et mentionnée sur la carte de Belleyme, la demeure est entièrement détruite et reconstruite en 1866.
  • Manoir dit château du Tillac : la maison noble de la famille Joly de Bonneau est sans doute construite au XVIIe siècle, peut-être à l’emplacement d’une ancienne demeure puisqu’elle est située sur un des sommets de l’extrémité de la presqu’île.

Personnalités liées à la commune

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Ambarès-et-Lagrave autrefois

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Héraldique

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Les armes d'Ambarès-et-Lagrave se blasonnent ainsi :

D'azur au bâton cablé en barre d'argent accompagné en chef, d'un édifice conique du même ouvert, ajouré et maçonné de sable, senestré d'un lion léopardé contourné d'or et en pointe, d'un édifice d'argent couvert en dôme ouvert, ajouré et maçonné aussi de sable, flanqué de deux tours moins hautes aussi d'argent ouvertes et maçonnées de sable, aux deux clefs d'or, brochant en abîme, l'une en fasce contournée, le panneton vers le chef, l'autre en pal renversée, brochant sur la première, le panneton vers senestre.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Bordeaux, il y a une ville-centre et 72 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[24].
  6. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
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  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  30. Carte des cantons et communes de la Gironde avant et après le redécoupage de 2014 sur le site du conseil départemental de la Gironde.
  31. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k203766q/f533.image
  32. http://www.francegenweb.org/mairesgenweb/resultcommune.php?id=9912
  33. Magazine de la ville no 56, p. 5 : Henri Houdebert honoré sur le site officiel de la commune
  34. Commune d'Ambarès-et-Lagrave sur le site de l'AMF, Association des Maires de France.
  35. Etienne Millien, « A Ambarès-et-Lagrave, Nordine Guendez récupère le fauteuil du maire », sur sudouest.fr, (consulté le ).
  36. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Ambarès-et-Lagrave, consultée le 27 octobre 2017.
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  38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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  40. « Inscription de l'église Saint-Pierre », notice no PA00083110, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  41. a et b « Église de templiers Notre-Dame-de-La-Grave, actuellement édifice agricole », notice no IA33001183, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  42. « Inscription du château de Peychaud », notice no PA00083109, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.