Alvin Kraenzlein

athlète américain

Alvin Christian Kraenzlein, communément appelé Alvin Kraenzlein ou Al Kraenzlein, né le à Minneapolis et mort le à Wilkes-Barre, est un athlète américain quadruple champion olympique lors des Jeux olympiques d'été de 1900 à Paris dans les épreuves de 60 mètres, le 110 mètres et le 200 mètres haies, ainsi que le saut en longueur. Inventeur de la technique de la jambe tendue pour sauter « à la volée » les haies, il est élu au Temple de la renommée de l'athlétisme des États-Unis en 1974.

Alvin Kraenzlein
Image illustrative de l’article Alvin Kraenzlein
Alvin Kraenzlein à Paris en 1900 pour les JO.
Informations
Disciplines Sprint, longueur
Nationalité Américain
Naissance
Minneapolis
Décès (à 51 ans)
Wilkes-Barre
Palmarès
Jeux olympiques 4

Biographie

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Alvin Kraenzlein franchit 7,185 mètres au saut en longueur dans sa victoire aux Jeux olympiques 1900.
 
Alvin Kraenzlein, champion olympique des 110 et 200 mètres haies.

Né le 12 décembre 1876 à Minneapolis dans le Minnesota, Alvin Kraenzlein est le fils de deux immigrés allemands Johann Georg Kränzlein et Maria Augusta Schmidt[1],[2]. Peu après sa naissance, sa famille part habiter à Milwaukee dans le Wisconsin[2]. Il apprend à courir et à sauter au Milwaukee’s East Side High School[2]. Étudiant à l'université du Wisconsin en 1895, il domine ses différents adversaires dans de nombreuses épreuves[2].

Il attire l'intérêt de Mike Murphy, entraîneur de l'université de Pennsylvanie, qui le convainc de le rejoindre[2]. Au printemps 1897, Kraenzlein devient étudiant en médecine dentaire en Pennsylvanie[2]. Il y développe une nouvelle manière de sauter au-dessus des haies, avec une jambe tendue en avant, limitant sa perte de temps sur les obstacles[1],[2]. Cette nouvelle technique lui permet de battre les records du monde du 120 mètres haies et du 220 mètres haies[2]. En 1899, il établit cinq records du monde en saut en longueur[3].

Aux Jeux olympiques de 1900 à Paris, Alvin Kraenzlein fait preuve de ses talents en gagnant la médaille d'or dans les épreuves de 60 mètres, le 110 mètres et le 200 mètres haies, ainsi que le saut en longueur[2]. L'Américain gagne la course de 60 mètres plat avec un temps de s, battant le record du monde[1],[4]. Il égale le record du monde dans le 110 mètres haies avec un temps de 15 s 2[4]. Son principal rival au saut en longueur, Meyer Prinstein, en tête après les éliminatoires, ne participe pas à la finale, son entraîneur lui interdisant de concourir un dimanche[1],[3], laissant la victoire à Kraenzlein et son saut de 7,18 mètres[1],[4].

Après les Jeux de Paris, Kraenzlein arrête la compétition[1]. Diplômé en dentaire, Kraenzlain opte pour devenir entraîneur d'athlétisme, pour le club Mercersburg Academy puis à l'université du Michigan[2]. Marié à Claudine Gilman, fille d'artistes, il est père d'une fille nommée Claudine Gilman Tvede[2]. En 1913, il signe un contrat de cinq ans avec un salaire de 45 000 marks annuels pour entraîner l'équipe nationale d'Allemagne où il s'installe[2],[5],[6],[7]. Prévenu avant que la Première Guerre mondiale éclate, il retourne aux États-Unis[2]. Après la Guerre, il continue à entraîner, notamment pour l'équipe olympique cubaine[3],[2]. Tombé malade en , il meurt des suites de ses troubles cardiaques le à Wilkes-Barre[1],[2],[8].

Palmarès

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Jeux olympiques
  • Jeux olympiques de 1900 à Paris :
    •   Champion olympique du 60 m
    •   Champion olympique du 110 m haies
    •   Champion olympique du 200 m haies
    •   Champion olympique du saut en longueur

Notes et références

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  1. a b c d e f et g (en) Pierre Lagrue et Serge Laget, Le Siècle olympique. Les Jeux et l'Histoire (Athènes, 1896-Londres, 2012), Encyclopaedia Universalis, , 2754 p. (lire en ligne), « Alvin Kraenzlein ».
  2. a b c d e f g h i j k l m n et o (en) « Alvin Christian Kraenzlein (1876 - 1928) », sur upenn.edu (consulté le ).
  3. a b et c « Alvin Kraenzlein », sur olympic.org (consulté le ).
  4. a b et c G. de Lafreté, « Les Championnats du monde d'athlétisme (amateurs) », La Vie au grand air, no 97,‎ , p. 582 (lire en ligne).
  5. « Simple coïncidence ? », Sporting, de la Guerre no 1,‎ , p. 10 (lire en ligne).
  6. « Les Jeux olympiques de 1916 : La préparation en Allemagne », Le Temps, no 19116,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  7. « Les Jeux olympiques de 1916 : En Allemagne », Le Figaro, 3e série, no 309,‎ , p. 6 (lire en ligne).
  8. « Mort d'Alvin Kraenzlein », Le Figaro,‎ , p. 5-6 (lire en ligne).

Liens externes

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