Alphonse Cordier
Alphonse-Stanislas Cordier ( à Écouché - à Paris) est un homme politique français.
Président du Conseil général de la Seine-Maritime | |
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Georges Letellier (d) | |
Sénateur inamovible | |
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Conseiller général de la Seine-Maritime Canton de Rouen-5 (d) | |
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François Florimond Keittinger (d) | |
Député de la Seine-Maritime | |
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Conseiller municipal de Rouen | |
à partir de | |
Conseiller municipal de Déville-lès-Rouen |
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Stanislas Alphonse Cordier |
Nationalité | |
Activités |
Membre de |
Société libre d'émulation de la Seine-Maritime () Chambre de commerce et d'industrie de Rouen () Conseil supérieur du commerce, de l'agriculture et de l'industrie (d) |
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Distinction |
Biographie
modifierIl fit ses études à Lisieux, entra en qualité de commis dans une maison de tissus en 1838, et, s'étant associé à un chimiste alsacien en 1845, dirigea une manufacture de toiles peintes à Déville-lès-Rouen. En 1851, il devint vice-président de la Société libre du commerce et de l'industrie. Membre de la Chambre de commerce de la Seine-Inférieure depuis 1857, dont il est le secrétaire durant huit années, il est récompensé pour ses impressions sur étoffes à l'Exposition universelle de 1867 et est le président du comité d'installation de l'Exposition des ressources des ports de commerce. Il préside la société de secours mutuel de Saint-Vincent-de-Paul à Déville-lès-Rouen, qui a été fondée dans son établissement en 1835.
Conseiller municipal de Déville-lès-Rouen, puis de Rouen depuis 1869, il fut élu, le , représentant de la Seine-Inférieure à l'Assemblée nationale. Lié avec Pouyer-Quertier, son compatriote, il fut chargé de plusieurs démarches auprès du quartier-général allemand ; d'un autre côté, Thiers, dont il partageait les idées protectionnistes, lui confia des missions en Alsace relatives à son industrie. À l'Assemblée, il siégea au centre gauche et se fit inscrire au groupe Féray, qu'il préside.
Le , il avait été élu conseiller général pour le 5e canton de Rouen et, le , l'Assemblée nationale l'élut sénateur inamovible. Il prit place à la gauche républicaine, vota pour les lois Jules Ferry sur l'enseignement, pour l'expulsion des princes, et pour les ministères qui se succédèrent au pouvoir.
Cordier est membre du Conseil supérieur du commerce et de la commission des expositions internationales depuis 1871.
En 1878, il est membre du conseil d'administration de la Compagnie des docks et entrepôts de Rouen[1].
Il épouse Maria Levesque, fille de Jean Frédéric Levesque, greffier de la justice de paix, et d'Athalie Clémence Massif.
Il demeure no 47 boulevard Cauchoise à Rouen puis au no 38 rue du Luxembourg à Paris où il meurt le [2]. Il est inhumé au cimetière du Montparnasse.
Distinctions
modifier- Officier de la Légion d'honneur (décret du )[3]. Nommé chevalier le .
Publications
modifier- Étude sur les industries textiles du Nord (1860) ;
- Étude et enquête sur les industries de la Seine-Inférieure (1869)
Notes et références
modifier- « Annonces diverses et publications légales », Journal de Rouen, no 220, , p. 4.
- Archives de Paris, V4E8536, acte de décès no 58.
- « Cordier, Alphonse Stanislas », sur Base Léonore.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- « Alphonse Cordier », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- « Mort de M. Alphonse Cordier », Journal de Rouen, no 14, , p. 2.
- Jean-Pierre Chaline, « Cordier Stanislas Alphonse 1820-1897 », dans Jean-Marie Mayeur et Alain Corbin (dir.), Les immortels du Sénat, 1875-1918 : les cent seize inamovibles de la Troisième République, Paris, Publications de la Sorbonne, coll. « Histoire de la France aux XIXe et XXe siècles » (no 37), , 512 p. (ISBN 2-85944-273-1, lire en ligne), p. 285-288.
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :