Alpenstock
L'alpenstock, sorte de canne à embout ferré, peut être considéré comme l'ancêtre du piolet.
Histoire
modifierL'alpenstock, mentionné par Josias Simmler dès 1574 sous le nom d’alpinus baculus[1], est un long « bâton alpin[2] » muni à sa base d'une pointe de fer.
Description
modifierGénéralement en frêne, il comportait parfois à l'extrémité opposée à la pointe de fer une cordelette pour faciliter la prise. La longueur passa progressivement de 2,2 mètres à 1,8 mètre pour les modèles les plus courts.
Utilisation
modifierIl aidait à conserver l'équilibre, à sonder les crevasses, à sécuriser les touristes sous forme de rampe mobile, tenue à chaque extrémité par un guide.
Évolution vers le piolet
modifierEn même temps que l'alpenstock, les premiers alpinistes utilisaient une courte hachette pour tailler des marches dans la glace. La réunion de celle-ci et de l'alpenstock a donné naissance au piolet dès l'époque de Saussure.
Progressivement délaissé, l'alpenstock est surtout devenu un accessoire pour promeneurs et a disparu à la fin du XIXe siècle.
Notes et références
modifier- Gérard Bordes, Grande Encyclopédie de la Montagne, t. 1, Paris, Éditions Atlas, , 2400 p..
- « Bâton des Alpes » est la traduction en français du terme allemand « Alpenstock »