Allouagne
Allouagne est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Allouagnais.
Allouagne | |||||
Vue panoramique depuis la via Francigena. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Béthune | ||||
Intercommunalité | CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane | ||||
Maire Mandat |
Andre Hennebelle 2020-2026 |
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Code postal | 62157 | ||||
Code commune | 62023 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Poulouches Poulouches (patois) |
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Population municipale |
2 852 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 365 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 31′ 52″ nord, 2° 30′ 32″ est | ||||
Altitude | Min. 20 m Max. 100 m |
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Superficie | 7,81 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Béthune (banlieue) |
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Aire d'attraction | Béthune (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Lillers | ||||
Législatives | 9e circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | ville-allouagne.fr | ||||
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La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 275 327 habitants en 2021.
Géographie
modifierLocalisation
modifierLe territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :
Géologie et relief
modifierLa superficie de la commune est de 7,81 km2 ; son altitude varie de 20 à 100 mètres[1].
Hydrographie
modifierLe territoire de la commune, situé dans le bassin Artois-Picardie[2], est traversé par le ruisseau la Busnettes, cours d'eau naturel de 8,34 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans le Grand Nocq au niveau de la commune de Gonnehem[3].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 789 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 4 km à vol d'oiseau[6], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,2 | 1,8 | 3,1 | 4,8 | 8,1 | 11 | 12,8 | 12,9 | 10,3 | 8,3 | 5,4 | 2,9 | 7 |
Température moyenne (°C) | 4,7 | 4,8 | 7,2 | 10,2 | 13,1 | 16,1 | 18,2 | 18,2 | 15,5 | 12,1 | 8,2 | 5,4 | 11,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,2 | 7,8 | 11,3 | 15,7 | 18,2 | 21,3 | 23,6 | 23,4 | 20,7 | 15,9 | 11 | 7,8 | 15,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−14,5 25.01.13 |
−16,3 04.02.12 |
−10,3 13.03.13 |
−5,4 08.04.03 |
−1 14.05.10 |
1,9 01.06.11 |
4 03.07.11 |
5,4 31.08.11 |
0,6 30.09.18 |
−4,5 28.10.03 |
−5,3 30.11.16 |
−11,3 18.12.10 |
−16,3 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
15,9 01.01.22 |
18,8 24.02.21 |
24,8 31.03.21 |
27,3 20.04.18 |
32 27.05.05 |
34,1 29.06.19 |
41 25.07.19 |
37,5 06.08.03 |
34,3 09.09.23 |
29 01.10.11 |
20,7 07.11.15 |
16,5 30.12.22 |
41 2019 |
Précipitations (mm) | 60,2 | 51,3 | 46,5 | 44,1 | 57,5 | 60 | 65,4 | 69,6 | 59,6 | 67,3 | 73,6 | 76,4 | 731,5 |
Milieux naturels et biodiversité
modifierZone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique
modifierL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : le bois de Lapugnoy. Cette ZNIEFF est un ensemble boisé sur une butte sablo-argileuse du Tertiaire[10].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Allouagne est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune[Note 3], une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béthune, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[13]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,9 %), zones urbanisées (21 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
modifierLa commune est traversée, dans sa partie nord, par l'autoroute A 26, la route départementale 943 et la voie ferrée de la ligne d'Arras à Dunkerque-Locale.
Toponymie
modifierD'un nom de personne germanique Aslannus + -ia[17].
silva Aslonias (vers 1000), Allouagnes (1801).
Histoire
modifierAllouagne était avant la Révolution française, le siège d'une seigneurie, détenue notamment par des membres de la famille d'Assignies[18].
Politique et administration
modifierDécoupage territorial
modifierLa commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
modifierLa commune est membre de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane.
Circonscriptions administratives
modifierLa commune est rattachée au canton de Lillers.
Circonscriptions électorales
modifierPour l'élection des députés, la commune fait partie de la neuvième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
modifierListe des maires
modifierJumelages
modifierVille | Pays | Période | ||
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Ergste (en)[22] | Allemagne | depuis |
Équipements et services publics
modifierJustice, sécurité, secours et défense
modifierLa commune dépend du tribunal judiciaire de Béthune, du conseil de prud'hommes de Béthune, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants de Béthune[23].
Population et société
modifierDémographie
modifierSes habitants sont appelés les Allouagnais[24].
Évolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].
En 2021, la commune comptait 2 852 habitants[Note 6], en évolution de −3,42 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierEn 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,0 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 415 hommes pour 1 491 femmes, soit un taux de 51,31 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Sports et loisirs
modifierDans la commune, on trouve de nombreux kilomètres de chemins balisés, appréciés et repris dans les rallyes pédestres :
- le sentier du moulin à Pano (à panneaux), autour de l'ancien moulin à vent de Burbure, dont la mention est faite dans les albums de Croÿ.
- la via Francigena, itinéraire pédestre et cyclable (EuroVelo 5).
Économie
modifierRevenus de la population et fiscalité
modifierEn 2019, dans la commune, la part des ménages fiscaux imposés est de 55 % (57,6 % en France métropolitaine). Il y a 1914 ménages fiscaux qui comprennent 2939 personnes pour un revenu médian disponible par unité de consommation[Note 7] de 20 660 euros, soit supérieur au revenu de la France métropolitaine qui est de 21 930 euros[30],[31].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- L'église Saint-Léger, garde un reliquaire contenant un éclat de la pierre tombale de Lazare, sur laquelle Jésus pleura. Cette relique fut rapportée par Godefroy de Bouillon, de retour de croisade, à sa nourrice. Durant des siècles la paroisse organisa chaque année la neuvaine à la Sainte-Larme qui est, aujourd'hui, quelque peu tombée en désuétude. À la fin du XIXe siècle, la commune fait appel à Louis Marie Cordonnier afin de restaurer l'église. Les travaux, achevés en 1892, lui donnent son cachet actuel[32].
- L'actuelle mairie, dit château d'Alincourt, ancienne demeure de la famille Delorne d'Alincourt, dont deux membres ont été maires du village.
- Le monument aux morts[33].
L'ancienne brasserie des Houillères
modifierCette brasserie, aujourd'hui désaffectée, a été construite en 1929. Parmi les bières fabriquées, il y eut la bock des Houillères, la DUVA (Duquesne-Vandermersh) et la fameuse Spéciale 60.
Propriétaire de la famille Duquesne essentiellement, la brasserie est dirigée successivement par Émile Duquesne, qui fut maire d'Allouagne, puis son fils Paul Duquesne, puis ses petits-fils Pierre, Alphonse et Émile ainsi que leur cousin Alphonse Vandermersh et cela jusque dans les années 1970. Leurs camions approvisionnaient les cafés ainsi que des particuliers de la région.
Le maître-brasseur fut pendant plus de 40 ans Charles Deprez, assisté notamment par Georges Devos qui lui succéda à la fin des années 1960. Les parents de Charles Deprez tenaient le Café du Centre qui se trouvait à l'angle de la rue Paul-Vaillant-Couturier et la rue du Cimetière, face à l'ancienne salle des fêtes, et qui proposait toutes les boissons fabriquées et proposées par la brasserie. Charles Deprez, grâce à sa réputation, a pu accueillir en stage entre autres Patrice Motte, le fils des propriétaires de la fameuse brasserie Motte-Cordonnier, et le petit-fils du général de Castelnau.
Le fils de Monsieur Alphonse (Vandermersh) a édité une brochure sur les brasseries d'Allouagne, dans laquelle il raconte aussi en partie l'histoire de la brasserie Brévart, de taille plus modeste. Deux des patrons de la brasserie Brévart ont été maires d'Allouagne, Benoît, le père et Bernard, le fils.
-
Vestige de la brasserie, blason sis sur le mur d'enceinte.
-
Monument aux morts d'Allouagne.
-
L'église Saint-Léger.
-
Chapelle Notre Dame-de-Lourdes.
Personnalités liées à la commune
modifierSeigneurs d'Allouagne
modifier- Antoine Ier d'Assignies, (famille d'Assignies), chevalier, avoué de Thérouanne, seigneur d'Allouagne, Venchy, mestre de camp de cavalerie sous Charles Quint.
- Antoine II d'Assignies, fils d'Antoine Ier, chevalier, seigneur d'Allouagne, lieutenant général des hommes d'armes des Pays-bas[18].
- Jean-Baptiste d'Assignies, chevalier, seigneur de Venchy, Allouagne, Bellefontaine, Escouflons, Saint-Martin-sur-Cogel, avoué de Thérouanne, jouit sans compter la terre de Venchy, d'un revenu de 15 000 livres de rentes. En octobre 1676, la terre de Venchy est érigée en marquisat à son profit : Venvhy représente 281 mesures (environ 126 hectares), de terres labourables, prairoes, pâtures, un moulin. Plusieurs fiefs en relèvent, elle possède toute la justice seigneuriale et procure un revenu de 3000 livres[18].
Autres personnages
modifier- Charles-Joseph Delrue, né en 1758, homme politique.
- Oscar Deprez (1923-1947). Jeune résistant pendant la guerre, entre à l'école des enfants de troupe à Tulle. Jeune aspirant en Indochine, ses actions lui valent des citations signées par le général Salan. Est tué en , à la tête de sa section quelques semaines avant son retour en France. Il est enterré en Indochine.
- Jules Pruvost, l'un des fondateurs avec Jules Catoire et Joseph Sauty du syndicat libre CFTC. C'est chez ses parents, au café L'Espérance qu'eût lieu la première réunion fondatrice du syndicat.
- Léon Carnez (1944-2007). Ancien mineur décédé en Haute-Savoie (74).
- Georges Richard (1893 à Paris - 1963 à Nice), élu maire d'Allouagne en 1919 est député du Pas-de-Calais (1919 à 1924), puis du Loir-et-Cher (1924 à 1932), trésorier-payeur général des pays d'outre-mer (Djibouti, Laos et Togo). Il est nommé maire du Burgaud en 1944, et termine sa carrière en 1951 comme trésorier général de l'Indochine. Il est de nouveau élu maire d'Allouagne en 1953. Il est médaillé de la résistance et chevalier de la Légion d'honneur.
- Étienne Laisné, athlète finaliste aux 50 km marche des Jeux olympiques d'été de 1936, à Berlin.
Héraldique
modifierLes armes d'Allouagne se blasonnent ainsi : D’azur à la fasce crénelée d’or de quatre pièces[34]. |
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifierOuvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[35] :
- À travers cartes postales et photographies. Allouagne d'hier et d'aujourd'hui, Allouagne, Groupe de recherches historiques d'Allouagne, 1993.
- Abrégé de l'institution ou érection du pèlerinage d'Alloigne, s.d..
- Allouagne commune d'Artois. Au temps de la Révolution. Deux fascicules reliés, Allouagne, Groupe de recherches historiques d'Allouagne, 1990.
Articles connexes
modifier- Liste des communes du Pas-de-Calais
- Liste de monuments aux morts français, dans le Pas-de-Calais, surmontés d'une croix de guerre
Liens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, [lire en ligne]
- La commune sur Remonter le temps, sur le site de l’IGN, [lire en ligne][Note 8]
- « Allouagne » sur Géoportail.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Béthune comprend deux villes-centres (Béthune et Bruay-la-Buissière) et 92 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Définition de l'unité de consommation selon l'INSEE : pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente, on divise le revenu par le nombre d’unités de consommation (UC). Celles-ci sont généralement calculées de la façon suivante : 1 UC pour le premier adulte du ménage, 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus, 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans. Cette échelle d’équivalence (dite de l’OCE) tient compte des économies d’échelle au sein du ménage. En effet, les besoins d'un ménage ne s'accroissent pas en stricte proportion de sa taille. Lorsque plusieurs personnes vivent ensemble, il n'est pas nécessaire de multiplier tous les biens de consommation (en particulier, les biens de consommation durables) par le nombre de personnes pour garder le même niveau de vie.
- "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau la Busnettes (E3640890) » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Allouagne et Lillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « ZNIEFF 310013745 - Bois de Lapugnoy », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Béthune », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Béthune », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes - Ernest Nègre
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 48, lire en ligne.
- « Allouagne : André Hennebelle succède à Daniel Rougé », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
- « https://pastel.diplomatie.gouv.fr/cncdext/dyn/public/atlas/rechercheAtlasFrance.html?criteres.collectiviteId=26989 »
- « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
- Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Allouagne (62023) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2019 de la commune », sur Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2019 de la France métropolitaine », sur Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) (consulté le ).
- Bruno Vouters et Benoît Cordonnier, Louis-Marie Cordonnier: l'infatigable bâtisseur, Atelier galerie éditions, (ISBN 978-2-916601-63-2, lire en ligne)
- « Le monument aux morts », sur monuments-aux-morts.fr (consulté le ).
- Banque du Blason
- « La commune d'Allouagne », sur archives départementales du Pas-de-Calais (consulté le ).