Alliance nationale (Lettonie)

parti politique letton

L’Alliance nationale (en letton : Nacionālā apvienība, abrégé en NA, de son nom complet Alliance nationale « Tout pour la Lettonie ! » - « Pour la patrie et la liberté/LNNK », en letton : Nacionālā apvienība „Visu Latvijai!” – „Tēvzemei un Brīvībai/LNNK”), est un parti politique letton, créé en 2010, par deux partis s'étant vu refuser d'entrer dans la coalition Unité pour les législatives de la même année : « Tout pour la Lettonie ! et Pour la patrie et la liberté/LNNK ».

Alliance nationale
(lv) Nacionālā apvienība
Présentation
Président Raivis Dzintars
Fondation 2010 (alliance électorale)
(parti politique)
Fusion de Tout pour la Lettonie ! et Pour la patrie et la liberté
Siège Kaļķu iela 11 3.stāvs
Riga LV-1050
Organisation de jeunesse Nacionālās apvienības jauniešu organizācija[1]
Positionnement Droite[2],[3],[4] à extrême droite[5],[6]
Idéologie Nationalisme[7]
National-conservatisme[8]
Conservatisme social[9]
Libéralisme économique[10]
Populisme de droite[5],[6],[11]
Euroscepticisme modéré[12]
Russophobie
Affiliation européenne Parti des conservateurs et réformistes européens
Groupe au Parlement européen CRE
Adhérents 1 094 (2017)[13]
Couleurs Marron or
Site web www.nacionalaapvieniba.lv
Représentation
Députés
13  /  100
Députés européens
2  /  8
Gouvernement de Lettonie (en)
4  /  14
Élus au conseil de Riga (en)
4  /  60

La NA est au pouvoir en Lettonie depuis 2011 en coalition avec d'autres partis[14].

Idéologie

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L’Alliance nationale est un parti national-conservateur, très hostile aux migrants et à toute forme de multiculturalisme ainsi qu’à l’expression des droits de la minorité russe, qui représente un quart de la population[15].

L'anticommunisme extrême du parti le conduit à considérer les collaborateurs pro-nazis de la Légion lettone comme des « patriotes »[15].

Il participe chaque année activement au défilé du 16 mars en commémoration des vétérans de la Légion lettonne ; cette manifestation est traditionnellement marquée par l’expression de gestes ou discours antisémites[14].

Sur les questions de politique internationale, le parti est particulièrement hostile à la Russie[15].

Résultats électoraux

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Élections parlementaires

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Année Voix % Rang Sièges Gouvernement
2010 74 029 7,8 4e
8  /  100
Opposition
2011 127 208 13,9 4e
14  /  100
Dombrovskis III , Straujuma I
2014 151 567 16,6 4e
17  /  100
Straujuma II
2018 92 963 11,0 5e
13  /  100
Kariņš I
2022 84 939 9,29 4e
13  /  100
Kariņš II (2022-2023), opposition (depuis 2023)

Élections européennes

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Année Voix % Rang Sièges Groupe
2014 63 229 14,3 2e
1  /  8
CRE
2019 77 591 16,4 3e
2  /  8
CRE

Notes et références

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  1. (en) Jaunieši, « Jaunieši - Nacionālā apvienība VL-TB/LNNK », Nacionalaapvieniba.lv, (consulté le )
  2. (en) Tatyana Bogushevitch et Aleksejs Dimitrovs, « Elections in Latvia: status quo for minorities remains », Journal on Ethnopolitics and Minority Issues in Europe, vol. 9, no 1,‎ , p. 72–89 (lire en ligne).
  3. (en) « Pro-Russia party wins most votes in Latvia election », sur BBC News, (consulté le ).
  4. (en) « Pro-Russia party led by young mayor poised to win historic Latvian election », sur The Washington Post, (consulté le ).
  5. a et b (en) Auers et Kasekamp, Comparing Radical-Right Populism in Estonia and Latvia, 235–236 p.
  6. a et b (de) Robert Pausch, « Populismus oder Extremismus? – Radikale Parteien in Europa », sur Die Zeit, (consulté le ).
  7. (en) Sean L Hanley, « Latvia’s elections: Can there be harmony without Harmony? », sur blogs.ucl.ac.uk, (consulté le ).
  8. (en) Wolfram Nordsieck, « Parties and Elections in Europe » (consulté le ).
  9. (en) « Detail », sur Bti-project.org (consulté le )
  10. (en) E. L., « Snap election falls flat », The Economist,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. Ruth Wodak, Right-Wing Populism in Europe: Politics and Discourse, A&C Black, , p. 246
  12. (en) « Latvia », Europe Elects (consulté le )
  13. (lv) « 'Nacionālā Neatkarība', parties monthly newspaper » (consulté le )
  14. a et b Benjamin Biard, « L’extrême droite en Europe centrale et orientale (2004-2019) », sur CRISP,
  15. a b et c Tristan Berteloot et Jean-Yves Camus, « Européennes : tour d'Europe des droites eurosceptiques, populistes et radicales », sur Libération,

Voir aussi

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Liens externes

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