Allée couverte de Keryvon

L'allée couverte de Keryvon, appelée aussi allée couverte de Kerizelan est située à Pleumeur-Bodou dans le département français des Côtes-d'Armor.

Allée couverte de Keryvon
Image illustrative de l’article Allée couverte de Keryvon
L'allée couverte
Présentation
Autre(s) nom(s) Allée couverte de Kerizelan
Type allée couverte
Période Néolithique
Fouille 1866, 1868, 1909 et 1910
Caractéristiques
Matériaux granite de l'Île-Grande
Géographie
Coordonnées 48° 47′ 48″ nord, 3° 32′ 37″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Commune Pleumeur-Bodou
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
(Voir situation sur carte : Côtes-d'Armor)
Allée couverte de Keryvon
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Allée couverte de Keryvon
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Allée couverte de Keryvon

Description

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L'allée couverte est très délabrée. Elle mesure 9 m de longueur sur 2 m de largeur et 1 m de hauteur en moyenne. Elle comporte sept orthostates et une table de couverture. L'entrée, à l'est, est matérialisée par une dalle transversale. Toutes les dalles, en granite d'origine local, présentent des traces de débitage. La chambre mesure 7 m de longueur. Elle est délimitée par deux orthostates côté nord, trois côté sud et une dalle de chevet. L'ensemble n'est plus recouvert que par une seule table de couverture (3 m de long sur 2,75 m de large et 0,50 m d'épaisseur) inclinée vers le sud. La paroi nord de l'allée semble se prolonger par une autre dalle disparaissant dans le talus. Il pourrait s'agir d'une paroi de la cella terminale[1].

Comme pour l'allée couverte de l'Île-Grande, des dalles entourent la chambre de manière très rapprochée. Il pourrait s'agir d'un péristallithe ou d'une structure interne à l'ancien tumulus[1].

Fouilles archéologiques

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Le matériel archéologique recueilli au cours des quatre campagnes de fouille menées en 1866, 1868, 1909 et 1910 est désormais perdu. Il se composait de quatre haches polies, d'éclats de silex, de tessons de poterie, d'un disque en bronze et d'un objet en fer.

Folklore

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Selon la tradition, le monument était habité par des naines (Kornandouzened) qui aimaient danser les nuits de pleine Lune avec les passants. A ceux qui les accompagnaient volontiers, elles promettaient la naissance d'un garçon sans avoir besoin de recourir à une sage-femme pour sa naissance[1].

Notes et références

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Annexes

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Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Anne Marchat et Michelle Le Brozec, Les mégalithes de l'arrondissement de Lannion, Rennes, Institut Culturel de Bretagne, , 102 p. (ISBN 2-86822-039-8), p. 42-44.  

Articles connexes

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