Allée couverte de Coët Correc
L'allée couverte de Coët Correc, située sur la commune de Mûr-de-Bretagne dans le département des Côtes-d'Armor, est une sépulture mégalithique, classée monument historique.
Allée couverte de Coët Correc | |||
L'allée couverte enjambée par les vestiges du calvaire | |||
Présentation | |||
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Type | Allée couverte | ||
Période | Néolithique | ||
Faciès culturel | Mégalithisme | ||
Fouille | 1870, 1984-1985 | ||
Protection | Classé MH (1956) | ||
Caractéristiques | |||
Matériaux | schiste ardoisier | ||
Mobilier | céramique, hache en pierre polie, pointe de flèche | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 48° 13′ 21″ nord, 3° 01′ 08″ ouest | ||
Pays | France | ||
Région | Bretagne | ||
Département | Côtes-d'Armor | ||
Commune | Mûr-de-Bretagne | ||
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Protection
modifierL'allée couverte de Coët Correc fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [1].
Description
modifierL'allée couverte mesure 10,50 m de longueur pour 1,40 m de largeur en moyenne. Elle est délimitée par une vingtaine d'orthostates en schiste ardoisier local. D'après les relevés de Jean L'Helgouach, elle comportait encore six tables de couverture en 1965, seules deux sont désormais restées en place, les quatre ont été déplacées le long du chemin d'accès au monument. La chambre comporte une entrée latérale taillée en forme de hublot entre deux dalles échancrées à l'extrémité sud-est de l'allée. Cette dalle-hublot composée de deux éléments échancrés jointifs, est précédée d'un couloir délimité par deux dalles parallèles d'environ 1,50 m de long[2].
L'allée était enserrée dans un tumulus d'environ 24 m de long et 8 m de large ceinturé de dalles dressées sur chant[2]. Le décapage effectué sur le côté sud du tumulus a révélé la présence d'une curieuse rigole, comblée de pierres, dont l'axe est oblique par rapport à celui de l'allée et dont la nature reste imprécise[3].
L'édifice présente la particularité d'être enjambé à son extrémité ouest par les vestiges d'un calvaire en pierres sèches (ardoises) érigé vers 1905 sur les dalles de schiste[3] par un certain Mathurin Le Flohic, « agriculteur très pieux ». Des cartes postales du début du XXe siècle représentent l'édifice sous la forme d'un escalier à deux rampes opposées se terminant par une petite plateforme sur laquelle se dressait un massif de pierre surmonté d'une croix.
L'abbé Collet fouilla partiellement le monument en 1870[3] et y recueillit une pointe de flèche en silex, des tessons d'une céramique grossière et des charbons de bois[2]. Lors des fouilles archéologiques de 1984-1985, dirigées par Charles-Tanguy Le Roux, le calvaire, qui était en ruine[3], fut éventré au-dessus de l'allée couverte. À cette occasion, des vestiges d'un pavage, déjà signalé par l'abbé Collet[3], furent découverts ainsi qu'une hache en pierre polie et des tessons d'un bol hémisphérique[2]. Depuis, le calvaire a été partiellement remonté[4].
Notes et références
modifier- Notice no PA00089348, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Langouët 2006
- Le Roux 1985
- Le calvaire en pierre sèche de Coët-Correc à Mûr-de-Bretagne (Côtes-d'Armor), pierreseche.com, 28 octobre 2005.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Loïc Langouët, Les mégalithes de l'arrondissement de Guingamp, Institut Culturel de Bretagne, , 92 p. (ISBN 9782868221018), p. 52
- Charles-Tanguy Le Roux, « Informations archéologiques », Gallia Préhistoire, no Tome 28-2, (lire en ligne)