Alfred Greven
Alfred Greven, né le à Elberfeld et mort le à Cologne, est un réalisateur et producteur de film allemand, directeur de la Continental Films à sa création le [1].
Naissance |
Elberfeld |
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Nationalité | Allemand |
Décès | (à 75 ans) |
Profession | Réalisateur, producteur de cinéma |
Biographie
modifierGreven devient membre de la « Jagdgeschwader II », une unité militaire aérienne, en 1917.
Afred Greven était devenu l'ami d'Hermann Göring durant la Première Guerre mondiale et avait été directeur de production à la UFA en 1939[1].
La Continental Films[2] était la société de production de cinéma français mise en place par les Allemands durant l'Occupation. Nommé par Joseph Goebbels, il arrive à Paris en pour diriger la Continental. Il crée ensuite la SOGEC, société d'exploitation des réseaux de salles de cinéma qu'elle « acquiert » des Juifs, puis l'ACE, filiale de la UFA dédiée à la distribution de films depuis 1926[1].
Sur les quelque 220 films mis en chantier sous l'occupation, Alfred Greven en produit 26. Il finance des films audacieux comme L'assassinat du père Noël de Christian-Jaque, Le Corbeau de Henri-Georges Clouzot ou Au bonheur des dames d'André Cayatte d'après Émile Zola, auteur mis à l'index par les nazis (voir des détails dans l'article Continental Films).
Il quitte la France en 1944, après avoir produit un dernier film : Les Caves du Majestic, et, après la guerre, continue à exercer le métier de producteur en Allemagne[3].
Dans la fiction
modifierEn 2002, Christian Berkel interprète le rôle d’Alfred Greven dans le film de Bertrand Tavernier, Laissez-passer.
Documentaires
modifier- La Continental : le mystère Greven de Claudia Collao, 52 min, 2017.
- 1940, main basse sur le cinéma français de Pierre-Henri Gibert, 2019
Notes et références
modifier- La politique cinématographique de la France en Allemagne occupée, 1945-1949, Laurence Thaisy, Presses universitaires du Septentrion, Villeneuve d'Ascq, 2006
- Christine Leteux, Continental Films, cinéma français sous contrôle allemand, Grandvilliers, La tour verte, , 385 p. (ISBN 978-2-917819-42-5, BNF 45379443)
- Cinématographe, n°67, mai 1981, p.68, interview de Jacques Siclier : « Il a surgi en 40, est reparti en 44, on ne sait quel mois. (...) Il a repris son métier de producteur plus tard, en Allemagne fédérale. »
Liens externes
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