Alexis-Louis-Marie de Lespinay

homme politique français

Alexis Louis Marie de Lespinay, chevalier du Pally et de l'Empire ( - Chantonnay - Poitiers), est un homme politique français du XIXe siècle.

Alexis Louis Marie de Lespinay
Fonctions
Président du conseil général de la Vendée
-
Député de la Vendée
-
Maire de Chantonnay
-
Titre de noblesse
Chevalier
Biographie
Naissance
Décès
(à 84 ans)
Poitiers
Nom de naissance
Alexis Louis Marie de LespinayVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Famille
Père de Louis-Armand de Lespinay
Arrière-grand-père de Zénobe Alexis de Lespinay
Conjoint
Henriette de Montault de Castelnau
Enfant
Autres informations
Grade militaire
Distinctions

Biographie

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La famille de Lespinay, dont la filiation remonte aux ancêtres du trésorier de Bretagne Jean de Lespinay, est originaire de Plessé en Bretagne. Elle s'est installée en Bas-Poitou au XVIIe siècle. Elle a été maintenue dans sa noblesse le , par la chambre de réformation de Bretagne.

Fils de messire Samuel Alexis de Lespinay, chevalier, seigneur du Pally et autres lieux, et de demoiselle Marie-Louise-Félicité Cicoteau, Alexis Louis Marie de Lespinay naquit à Chantonnay le , et fut baptisé le 26.

Il deviendra capitaine au Régiment du Roi-Infanterie et chevalier de Saint-Louis.

Il épousa par contrat du passé à Versailles et signé par le Roi et la famille royale, et à Paris le 6, Anne Pauline Armande Henriette Eléonore (1763 - Chantonnay), fille de messire Armand de Montault, chevalier, baron de Castelnau, marquis de Saint-Julien, chevalier de Saint-Louis, et de Marie Henriette Suzanne Perrine Le Prévost de Saint-Julien.

Alexis-Louis-Marie de Lespinay et son frère Augustin avaient pris l'habitude de signer Delespinay[1].

Il était propriétaire à Chantonnay, lorsqu'il fut élu, le , par le Sénat conservateur, député de la Vendée au Corps législatif.

Il fut également créé chevalier du Pally et de l'Empire et de l'Ordre de la Réunion le .

En tant qu'aîné, Alexis Louis Marie hérita des titres de son père : marquis de Lespinay, baron des Essarts, Sainte-Cécile, Chantonnay, Puybelliard, Sigournaisetc.

Sous la Restauration, il fut élu conseiller général et représentant de la Vendée à la Chambre des députés. On le créa aussi officier de la Légion d'honneur.

Il mourut à Poitiers le .

Vie familiale

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Alexis Louis Marie était le fils de messire Samuel Alexis de Lespinay (né le - Chantonnay[2]), chevalier, baron de Chantonnay, Puybelliard et Sigournais, seigneur du Pally, de la Ruffelière, Beaumont, la Vrignonnière, la Baritaudière, Soulandeau, Fougeré, châtelain de la Tabarièreetc. Samuel Alexis fut reçu, avec son frère Louis Gabriel de Lespinay de Beaumont ( - Les Essarts - Dol), Page du Roi dans la Grande Écurie, le [3]. Samuel-Alexis de l'Espinay fut président de l'assemblée de l'élection de Châteauroux en 1787. Plusieurs autres membres de la famille ont comparu, en 1789, à l'Assemblée électorale de la noblesse du Poitou.

La mère de Alexis Louis Marie était Marie Louise Félicité Cicoteau de Linières ( ✝ - Montaigu (Vendée)), dame de Linières, fille de Louis Venant CICOTEAU et d’Agnès Badereau. Samuel-Alexis et Marie Louise Félicité se marièrent en l'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste de Montaigu le .

Alexis-Louis-Marie Delespinay épousa le à Versailles Anne Pauline Armande Henriette Eléonore (1763 - Chantonnay), fille de messire Armand de Montault, chevalier, baron de Castelnau, marquis de Saint-Julien, chevalier de Saint-Louis, et de Marie Henriette Suzanne Perrine Le Prévost de Saint-Julien. Ensemble, ils eurent :

La descendance de Alexis Louis Marie de Lespinay compte parmi familles subsistantes de la noblesse française et de la noblesse d'Empire. La branche aînée porte le nom patronymique de « de Lespinay », tandis que la branche cadette porte le nom patronymique de « de L'Espinay ».

Fonctions

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Distinctions

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« Armes des Lespinay ou L'Espinay  : D'argent, à trois épines arrachées de sinople, posées 2 et 1. Devise: SEQUAMUR QUO FATA VOCANT[5],[6],[7] »

  Armes parlantes.

(espinay⇔épines).

« Armes de Chevalier de l'Empire : D'argent, à trois épines de sinople, posées 2 et 1 ; bordure d'azur du tiers de l'écu, chargée au deuxième point en chef du signe des chevaliers de l'Ordre impérial de la Réunion.[8] »

Annexes

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Bibliographie

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Notes et références

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  1. Source : lespinay.over-blog.com
  2. Alias aux Essarts : Henri Beauchet-Filleau, Charles de Chergé, Paul Beauchet-Filleau, Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou, Paris, Hachette, 1876.
  3. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France, vol. 8, La veuve Duchesne, , 2e éd. (lire en ligne)
  4. Source : http://www.ville-chantonnay.fr
  5. Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments
  6. Société archéologique de Touraine, Mémoires de la Société archéologique de Touraine, vol. 18, La Société, (lire en ligne)
  7. Jean Marie Hippolyte d’Arlot, comte de Saint-Saud, Armorial des prélats français du XIXe siècle, Éditions H. Daragon, , 415 p. (lire en ligne), page 366
  8. Source : Armorial des Chevaliers de l'Ordre Impérial de la Réunion créés par Napoléon Ier en 1813 et 1814 - par M. Alcide Georgel - 1869. Texte téléchargé depuis le site de la Bibliothèque Nationale de France.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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