Alexandre Descatoire
Alexandre Joseph Descatoire, né le à Douai (Nord) et mort le à Marquette-lez-Lille (Nord), est un sculpteur français.
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Alexandre Joseph Descatoire |
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Le Soldat du Droit (d) |
Biographie
modifierAlexandre Descatoire est élève d'André-Louis-Adolphe Laoust et, aux Beaux-arts de Paris, de Gabriel-Jules Thomas. Il obtient le second deuxième grand prix de Rome en 1902[1] et il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1939. Son art se rattache au mouvement de l'Art déco.
Sociétaire du Salon des artistes français, il y remporte en 1904 une médaille de 3e classe, une bourse de voyage en 1905, une médaille de 2e classe en 1911, une médaille d'or en 1922 et une médaille d'honneur en 1927. Il y expose en 1929 deux bronzes en cire perdue Buste de M. G. et Buste de M. V. et est alors placé en hors-concours[2]. Une grande partie de son œuvre est dédiée aux soldats de la Première Guerre mondiale.
Il devient professeur aux Beaux-Arts de Paris en 1934.
En 1925, il est nommé Rosati d'honneur[3]. La même année, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur, puis promu officier du même ordre en 1938[4].
Alexandre Descatoire meurt à Marquette-lez-Lille le et est inhumé au cimetière principal de Douai[5].
Œuvres
modifier- Annecy : Monument à saint François de Sales, 1924, statue en bronze[6].
- Créteil, cimetière communal : Monument aux morts, 1922, pierre[7].
- Douai :
- Monument aux Morts.
- musée de la Chartreuse :
- Douaumont, ossuaire de Douaumont : Monument au Soldat du droit[10].
- Étretat : Monument à Charles Nungesser et François Coli, en collaboration avec Gaston Petit, détruit par l'occupant allemand en 1942.
- Lens, église Saint-Léger : peintures murales, vers 1926[11].
- Lille : Monument au Pigeon voyageur, en collaboration avec l'architecte Jacques Alleman.
- Paris :
- jardin du Monument-aux-Mères-Françaises : Monument aux Mères françaises, 1938, en collaboration avec Henri Bouchard.
- palais de Chaillot, parvis : La Jeunesse, une des statues dorées commandées pour l'Exposition universelle de 1937[12].
- cimetière du Père-Lachaise : Buste de Frédéric-Charles Moog, haut-relief en bronze[13].
- Roubaix : Monument aux Morts.
- Tourcoing :
- Monument à Gustave Dron ;
- parc Barbieux, Monument à Jean-Joseph Weerts, 1931[14].
- Douai, place Carnot : Paul Hayez, buste en bronze qui lui fut remis le pour 50 ans de vie publique[15].
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Monument aux morts de Créteil (1922), cimetière de Créteil.
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Monument au pigeon voyageur (1936), Lille.
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La Jeunesse (1937), Paris, parvis du palais de Chaillot.
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Monument au Soldat du droit, ossuaire de Douaumont.
Élèves
modifier- Albert Bouquillon (1908-1997)[réf. nécessaire]
Notes et références
modifier- Revue universelle, Paris, 1901.
- René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 396.
- Archives de la ville de Fontenay-aux-Roses.[source insuffisante]
- Base Léonore.
- Cimetières de France et d'ailleurs.
- « Monument à saint François de Sales – Annecy », sur e-monumen.net.
- « Créteil et la guerre 14-18 » sur ville-creteil.fr.
- Le Retour du poilu, sur crdp.ac-amiens.fr.
- « Monument à Marceline Desbordes-Valmore » sur anosgrandshommes.musee-orsay.fr.
- « Le Soldat du droit », sur anosgrandshommes.musee-orsay.fr.
- Ginette Haÿ, « La renaissance de Lens », Les dossiers de Gauhéria, no 8, p. 132.
- « La Jeunesse au Trocadéro », sur paris-en-photos.fr.
- « Buste de Frédéric Charles Moog – Cimetière du père Lachaise – Paris (75020) », notice sur e-monumen.net.
- « L'hommage de Roubaix au peintre J.-J. Weerts », Le Petit Parisien, , p. 1-2 (lire en ligne).
- Le Petit Parisien : journal quotidien du soir : Les cinquante ans de vie publique de M. Hayez, sénateur-maire de Douai donnent lieu à une émouvante manifestation, Le Petit Parisien (Paris), , 4/8 (lire en ligne), Douai, 18 juin, cinquantenaire de l'entrée dans la vie publique de M. Paul Hayez, sénateur du Nord. M. Roger Langeron. préfet du Nord, de nombreux députés et sénateurs du département avaient tenu apporter à M. Hayez le témoinage de leur estime et de leur sympathie. Plus de mille convives participèrent au banquet donné en son honneur. À l'heure des toasts, M. Langeron rappela, aux applaudissements de tous, les éminents services rendus par M. Rayon à la France et à la région du Nord. Après avoir été conseiller municipal d'Aniche, conseiller d'arrondissement, député du Nord, il siège au Sénat depuis 1905 et s'est attaché avec un dévouement et une activité inlassables à la reconstruction de nos régions dévastées. Il préside d'ailleurs le comité interparlementaire des R. L. D'autres orateurs retracèrent l'œuvre de M. Paul Hayez à qui les amis offrirent son buste en bronze sculpté par M. Alexandre Descatoire, prix de Rome. On n'eut garde d'oublier Mme Paul Hayez, la digne compagne du sénateur, à qui fut également remis un médaillon à son effigie, dû au ciseau du statuaire Albert Bouquillon. Pour remercier les unes et les autres, trouva les mots qui convenaient. Il rappela les heures cruelles de la guerre, alors que le Nord et le Douaisis en particulier était sous la botte ennemie. Il dit sa joie d'avoir collaboré à l'œuvre de la reconstitution et exprima au préfet, à ses collègues du Parlement et à tous ses amis sa profonde reconnaissance pour les sentiments de bienveillante sympathie qu'ils lui ont témoignée au cours de sa vie politique déjà longue et qu'ils voudrait bien, il en est persuadé lui continuer. Un vivat flamand en l'honneur de M. et Mme Paul Hayez termina cette belle manifestation..
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la vie publique :
- Sculptures de l'Exposition universelle de 1937 sur sculpture1940.com.