Alexandre-Jacques-Laurent Anisson-Dupéron
Le comte Alexandre-Jacques-Laurent Anisson, dit « Anisson-Dupéron[1], né le à Paris et mort le à Dieppe, est un haut fonctionnaire et homme politique français.
Pair de France | |
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Député de la Seine-Maritime | |
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Député du Puy-de-Dôme | |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Division 43 du cimetière du Père-Lachaise (d) |
Nationalité | |
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Famille | |
Père | |
Conjoint |
Sophie Félicité Brugière de Barante (d) |
Enfant |
Biographie
modifierFils d’Étienne-Alexandre-Jacques Anisson-Dupéron, il remplit différentes missions en Italie sous le Premier Empire, et fut préfet du département de l'Arno en 1808. Il devint plus tard, successivement, auditeur au conseil d’État, inspecteur général de l’Imprimerie Impériale en 1809, membre de la commission du sceau, maitre des requêtes en service extraordinaire et directeur général de l’Imprimerie royale sous la Restauration.
Après l’invasion de 1815, il en sauva les belles fontes de caractères orientaux qui y avaient été transportés de Rome et de Florence, et que les Alliés voulurent enlever à son établissement. Il y obtint, en outre, peut-être comme moyen de l’indemniser des pertes que la Révolution lui avait, disait-on, fait éprouver, la jouissance gratuite du magnifique matériel de cet établissement et de l’immense local où il était situé, à la charge seulement d’entretenir l’un et l’autre à ses frais, de sorte qu’il se trouva imprimeur pour son propre compte et en situation de faire les fournitures de travaux considérables sans avoir à supporter la charge des intérêts de l’énorme capital que représentaient le matériel et les bâtiments mis à sa disposition.
Les imprimeurs brevetés de Paris élevèrent, en 1816, de vives réclamations à ce sujet, prétendant que les avantages qui lui étaient concédés équivalaient à un privilège exclusif, et lui donnaient la faculté d’exercer, au détriment des imprimeries particulières, un monopole dont le gouvernement faisait les frais. Le député Roux du Châtelet[Où ?] signala lui-même cette disposition à la chambre comme onéreuse pour l’État ; mais pendant plusieurs années, de part ni d’autre, on ne put en obtenir la révocation.
Enfin, justice fut rendue, quoiqu’un peu tard, à qui de droit : l’Imprimerie Royale, passant sous la direction d'Étienne-Marie-Louis Michel, baron de Villebois (1777-1857) en 1824, fut administrée, comme jadis, pour le compte du gouvernement, et Anisson dut se contenter de siéger à la chambre comme député de la Seine-Inférieure de 1833 à 1842, mais dès 1827, il ne voulut remplir aucune fonction salariée.
Député de Thiers en , il accepta volontiers la Révolution de juillet et fut élevé à la pairie le . Par quelques publications et par la discussion publique, il a sans cesse combattu pour la liberté des échanges et pour la liberté civile.
On a de lui un Essai sur les effets du Traité de Methuen et du Traité de 1786 entre l’Angleterre et la France.
Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (43e division)[2].
Vie familiale
modifierMarié en 1816 à Sophie Félicité Brugière de Barante, sœur de Prosper de Barante, il eut d'elle trois enfants :
- Eugène-Étienne-César Anisson du Péron, sous-préfet de Saverne (1844) puis de Louviers ;
- Roger-Léon Anisson-Duperron, député de la Seine-Maritime ;
- Marie Sophie Anisson du Perron, épouse de Jacques-Armand Étignard de La Faulotte.
Notes et références
modifier- Ou « Duperron ».
- Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p. 48
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Charles Dezobry et Théodore Bachelet, Dictionnaire général de biographie et d’histoire, de mythologie, de géographie ancienne et moderne, vol. 1, Paris, Ch. Delagrave et Cie, , 1465 p. (lire en ligne), p. 96.
- Dictionnaire de la conversation et de la lecture : inventaire raisonné des notions générale les plus indispensable à tous, vol. 1, Michel Lévy frères, , 800 p. (lire en ligne), p. 614.
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :