Alexandra Calmy
Alexandra Calmy, née le à Genève, est une médecin infectiologue suisse. Elle est responsable de l'Unité VIH/sida aux Hôpitaux universitaires de Genève[1].
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Biographie
modifierParcours professionnel
modifierAprès avoir obtenu sa maturité gymnasiale au Collège Madame de Staël, elle s'engage à 17 ans auprès d'une ONG à Haïti[2]. Forte de cette expérience, elle décide à son retour en Suisse d'entamer des études de médecine à l'Université de Genève. Durant cette période, elle participe bénévolement aux tournées du « Bus itinérant prévention sida », géré par l'association Groupe sida Genève[3].
Elle s'engage dès 1994, à la fin de ses études, pour Médecins sans frontières (MSF) d'abord au Rwanda puis au Cambodge[1].
Après une formation en médecine interne, elle rejoint en 1998 l'Unité VIH/sida des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) et partage ses activités entre les HUG et MSF[4]. En collaboration avec MSF, elle participe dès le début des années 2000 à la création des premiers programmes de lutte contre le VIH au Cameroun et Mozambique[5]. Elle obtient par la suite un doctorat en médecine (MD) à l'Université de Genève en 2001 ainsi qu'un PhD à l'Université de Nouvelle-Galles du Sud à Sydney en 2009[6]. Elle est titulaire de spécialisations FMH en médecine interne et maladies infectieuses.
Elle est nommée Privat-docent en 2010, Professeure assistante en 2014 puis Professeure associée en 2017 au Département de médecine interne de la Faculté de médecine de l’Université de Genève[7]. Depuis juillet 2019, elle est vice-doyenne de l'Université de Genève, chargée de la médecine humanitaire et internationale[8].
Elle est également membre, depuis 2011, des groupes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) chargés de rédiger les recommandations de prise en charge et prévention du VIH[9]. Elle co-préside, en France, le comité « Recherches cliniques » de l'Agence Nationale de Recherche sur le Sida et les hépatites virales (ANRS)[10] et siège, en Suisse, à la Commission fédérale pour les questions liées aux infections sexuellement transmissibles (CFIT)[11]. En 2020, elle intègre la Commission fédérale d'experts sur les questions liées à la pandémie de Covid-19 en Suisse[12], la Swiss National Covid-19 Science Task Force.
Recherches
modifierSes recherches se concentrent principalement sur la thématique du VIH/sida. Elle s'intéresse à l'optimisation des trithérapies antirétrovirales et au contrôle de leurs effets secondaires[9].
Vie privée
modifierElle est la fille de Micheline Calmy-Rey, ancienne conseillère fédérale et présidente de la Confédération suisse, et d'André Calmy[13].
Notes et références
modifier- Sylvie Logean, « Alexandra Calmy. Le désir d'être utile », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).
- « Micheline Calmy-Rey & Alexandra Calmy », sur www.rts.ch, (consulté le ).
- Oona Baumier, « Une vie au service de la lutte contre le sida », L'Hebdo, (lire en ligne, consulté le ).
- Caroline Zuercher, « Engagée contre le sida et pour les malades », Tribune de Genève, (lire en ligne, consulté le ).
- Oona Baumier, « Une vie au service de la lutte contre le SIDA », La Gazette de Genève, (lire en ligne, consulté le ).
- « Dre Alexandra Calmy », sur www.hug.ch (consulté le ).
- « Nominations, Alexandra Calmy », sur www.unige.ch (consulté le ).
- « Décanat, Alexandra Calmy », sur www.unige.ch (consulté le ).
- « Pr Alexandra Calmy », sur www.hug.ch (consulté le ).
- « Réorganisation scientifique de l’ANRS », sur anrs.fr, (consulté le ).
- « Commission fédérale pour les questions liées aux infections sexuellement transmissibles (CFIT) », sur www.bag.admin.ch, (consulté le ).
- « "Il n'y a pas de traitement miracle ni d'étude convaincante pour le moment" », sur www.rts.ch, (consulté le ).
- Evelyne Emeri, « Carnet noir : "Il a été mon plus grand soutien" », Le Matin, (lire en ligne, consulté le ).