Alexandra Boulat

photographe française

Alexandra Boulat, née le à Paris et morte le dans la même ville[1] est une photojournaliste de réputation internationale qui a couvert la plupart des conflits en ex-Yougoslavie, en Irak, en Afghanistan ou en Palestine.

Alexandra Boulat
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Alexandra BoulatVoir et modifier les données sur Wikidata
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Biographie

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Alexandra Boulat est la fille du photographe français Pierre Boulat, qui travaille longtemps pour le magazine américain Life, et de la fondatrice et directrice de l'agence Cosmos, Annie Boulat. Elle fait des études de dessin et d'histoire de l'art à l'École des beaux-arts de Paris[2].

Elle participe activement à la scène artistique des figurations libres aux côtés de groupes de peintres, les Frères Ripoulin et les Musulmans fumants dans les années 1980[3].

Assistante photographe de son père, elle débute dans le photojournalisme en 1989 représentée par l'agence Sipa Press[2]. Dans les années 1990, elle est l'une des premières photographes à couvrir la dislocation de l'ancienne Yougoslavie[4].

Le , elle cofonde l'Agence VII avec six autres photographes parmi lesquels l'ancien photographe de Magnum James Nachtwey et le photographe de guerre Christopher Morris[5],[2]. Avant cela, elle est représentée par l'agence Cosmos.

Son travail est publié dans de nombreux magazines, parmi lesquels : Time, Newsweek, Paris-Match, Géo et le National Geographic Magazine. Dans cette dernière elle travaillé au pays des berbères, dans le Haut Atlas marocain (article paru en ).

En 2002, à l'occasion de la publication de son livre Éclats de guerre, Alexandra Boulat expose dans une galerie du quartier du Marais à Paris, une centaine de ses photographies, dans le cadre du Mois de la Photo à Paris.

Alexandra Boulat est récompensée par de nombreux prix, dont celui du Visa d'or pour l'image du Festival de photojournalisme Visa pour l'image de Perpignan en 1998 et le Grand Prix Paris Match du photojournalisme la même année pour ses reportages sur le Kosovo, le World Press en 2003, ou encore le Prix de la meilleure femme photographe aux Oscars Bevento (Italie) en 2006. Sa couverture du dernier défilé de mode d'Yves Saint Laurent est également primé lors des prix World Press Photo[6].

En 1999, elle obtient le prix Infinity Award du photojournalisme, décerné annuellement depuis 1985 par l'International Center of Photography de New York. Cette même année, elle devient la toute première « photographe de l'année » du magazine American Photo[4].

Installée à Ramallah depuis 2006, elle a particulièrement couvert la situation dans la bande de Gaza et le conflit inter-palestinien, en se concentrant particulièrement sur le rôle des femmes dans ces cultures[4].

Au mois de , en reportage pour Paris-Match à Ramallah en Cisjordanie, elle est victime d'une rupture d'anévrisme[4] et passe trois semaines à l'hôpital en Israël, dans un coma médicalement provoqué[7]. Rapatriée, Alexandra Boulat meurt sans avoir repris connaissance le à Paris[2].

Récompenses et distinctions

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Publications

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. a b c et d (en) Douglas Martin, « Alexandra Boulat, War Photographer, Is Dead at 45 », sur nytimes.com, (consulté le )
  3. « BIO », sur philippewaty.com (consulté le )
  4. a b c et d (en) « Photojournalist Alexandra Boulat Suffers Brain Aneurysm », sur pdnonline.com, (consulté le )
  5. (en) Emma Daly, « Alexandra Boulat », sur independent.co.uk, (consulté le )
  6. (en) Jan McGirk, « Alexandra Boulat », sur theguardian.com, (consulté le )
  7. (en) « Alexandra Boulat remains in coma in Paris », sur site officiel de la National Press Photographers Association, (consulté le )
  8. Jean-Christophe Dichant, « Reporters sans Frontières : Pierre et Alexandra Boulat, 100 photos pour la liberté de la presse », sur nikonpassion.com,

Crédit d'auteurs

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