Alex Burger
Alex Burger, né le à Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec), est un auteur-compositeur-interprète canadien.
Biographie
modifierJeunesse
modifierBurger vient d’une famille où la musique country était omniprésente. Alex Burger commence à jouer de la guitare à 12 ans en s’inspirant de groupes comme AC/DC et Guns N Roses[1], et commence le chant à 19 ans. Il écoute Willie Lamothe fréquemment chez son grand-père, et commence à s'intéresser à ce style de musique[2]. Il est inspiré d'artistes internationales comme Hank Williams, John Prine, Bob Dylan et québécois tel que Faulkner, Plume et Marcel Martel.
Carrière
modifierAlex Burger a fait partie du groupe Câltar-Bateau avec huit autres musiciens. Ce groupe sort deux albums : Verbal boisson en 2014 et La bavure des possessions en 2015. Le groupe est en finale des Francouvertes en 2016.
En 2018, il commence une carrière solo[3] et sort en juin un premier EP, À m’ment donné[4].
En 2018, Burger est finaliste du Festival international de la chanson de Granby et participe au Francouvertes en 2019. Il remporte le Cabaret Festif! de Baie-Saint-Paul en 2019. En 2020, Burger participe à l’émission La Voix, diffusée sur la chaine canadienne TVA. Il fait partie de l’équipe de Pierre Lapointe et va jusqu’aux quarts de finale.
Malgré des hésitations, son père le convainc d'y participer. Dans sa dernière performance, il a interprété la pièce Doris de Stephen Faulkner. Il était opposé à Flora Stein, qui deviendra plus tard finaliste de l’émission[5]. Pour Burger, une participation à La Voix constitue une source de visibilité auprès du public québécois[6].
Tout au long de son parcours, il reste fidèle à lui-même et à son univers. Il fait passer un message politique en apposant un autocollant mentionnant « Justice pour Joyce » sur sa guitare sans que la production s’en rende compte[7]. C'est un hommage à Joyce Echaquan, une mère de famille autochtone décédée à l’hôpital dans des conditions qu'il juge « inhumaines »[8].
Il participe au projet Bon Enfant, en tant que bassiste[9], avec Daphné Brissette (Canailles), Étienne Côté (Canailles), Mélissa Fortin (Canailles) et Guillaume Chiasson[10]. Il est aussi bassiste pour Mon Doux Saigneur[11] avec Emerik St-Cyr.
Le , l'album Sweet Montérégie sort, sous l’étiquette Big in the Garden[12]. Il s'agit du premier opus d’Alex Burger, qui a signé la production et la coréalisation avec Alexandre Martel (Hubert Lenoir, Anatole)[9]. Il gagne le prix du meilleur album au gala de l'ADISQ en 2021[13].
L’album a des airs de blues, de country et de rock. Alex Burger aime tester des choses et avoir une liberté de création, tout en racontant des histoires dans chaque morceau.
La Presse a qualifié l’album d’une « belle surprise » du début de l’année 2021, lui octroyant une note de 4 étoiles sur 5, et soulignant le travail de fond réalisé par Burger dans l’écriture des textes, la composition de la musique, l’arrangement et la réalisation[14].
Discographie
modifierAlbums studio
modifierNotes et références
modifier- Marie-Ève Fortier, « En route vers la « Sweet Montérégie » d’Alex Burger », sur ecoutedonc.ca,
- Raphaël Gendron-Martin, « «Le country, c’est la seule vraie musique» −Alex Burger », sur Le Journal de Montréal,
- « Alex Burger », sur Le Canal Auditif, (consulté le )
- Antoine Bordeleau, « Alex Burger se révèle avec À’ment donné », sur Voir,
- Marie-Josée R. Roy, « «La Voix»: elles passent en finale! », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
- Maxime Prévost Durand, « Alex Burger : pour un dernier concours », sur Le Courrier de Saint-Hyacinthe,
- Maxime Prévost Durand, « Alex Burger : éliminé, mais tout de même gagnant », sur Le Courrier de Saint-Hyacinthe, (consulté le )
- Alexis Riopel, « Les dernières heures de Joyce Echaquan », sur Le Devoir,
- « «Sweet» Alex Burger », sur La Voix de l’Est, (consulté le )
- (en-US) « Bon Enfant • Site Officiel », sur Bon Enfant (consulté le )
- « Alex Burger | Fête country », sur La Presse, (consulté le )
- Philippe Renaud, « Avec Alex Burger, ce serait tous les jours comme au Shack », sur Le Devoir, (consulté le )
- « Dévoilement des gagnants du Gala de l'ADISQ 2021 », sur ADISQ, (consulté le )
- Émilie Côté, « Le charme insouciant d’Alex Burger », sur La Presse,