Aldebert de Peyre (évêque de Viviers)
Aldebert de Peyre, mort à Viviers en 1306, est un évêque de Viviers de l'extrême fin du XIIIe siècle et du début du siècle suivant, issu de la famille de Peyre.
Biographie
modifierAldebert de Peyre, fils d'Astorg VII (seigneur de Peyre, 1220-1274) et de Guigone de Cénaret, est issue de la famille de Peyre, dont le château patrimonial se situait sur le roc de Peyre, sur les contreforts de l'Aubrac en Gévaudan. La tradition familiale voulait que l'aîné des Peyre porte le prénom d'Astorg, alors que son cadet devait hériter de celui d'Aldebert, et se destiner aux ordres. C'est ainsi qu'aux XIe et XIIe siècles, deux évêques de Mende se sont nommés Aldebert de Peyre.
Il est tout d'abord prévôt du chapitre de Mende. Puis il devient, en 1297, évêque dans le diocèse voisin de Viviers. En 1303 il est présent auprès du roi lors de la création du parlement de Toulouse[1]. Durant son épiscopat, Aldebert de Peyre reconnaît la suzeraineté du roi de France. Accord confirmé par Philippe le Bel le [2].
Il avait acquis le château de Marchastel sur l'Aubrac, mais aussi le quartier éponyme à Mende et d'autres possessions en Gévaudan. Dans son testament il institue la tradition familiale. Ainsi le cadet des Peyre devra hériter de la seigneurie de Marchastel, et se nommer Aldebert[N 1]. De plus il ne devra parler « ni français, ni auvergnat, ni autrement, mais comme il parle lui Aldebert et comme son père parlait »[3].
Notes et références
modifierNotes
modifier- La tradition du prénom Aldebert était déjà respectée, mais n'avait pas été écrite avant ce testament
Références
modifier- Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France, Volume 14, François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, 1784, p. 12, disponible (fr) sur Google Books
- Mémoires et analyse des travaux de la Société d'agriculture, commerce, sciences et arts de la ville de Mende, chef-lieu du département de la Lozère, par la société des lettres de la Lozère, p. 176, disponible (fr) sur Google Books
- Félix Buffière, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], Tome I, p. 375
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- (la) Jean-Barthélemy Hauréau, Gallia Christiana : Ubi de provincia Viennensi agitur, t. 16, Paris, Firmin Didot Frères et Fils, , 472 p. (lire en ligne), « Episcopi Vivarienses », col. 564-565.
- Pierre Babey, Le pouvoir temporel de l'évêque de Viviers au moyen âge (814-1452), Lyon, Bosc Frères, (lire en ligne).
- Jean Régné, Histoire du Vivarais (2): Le développement politique et administratif du pays, de 1039 à 1500, Marseille, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
- Auguste Roche, Armorial généalogique et bibliographique des évêques de Viviers. Vol.1, (lire en ligne), p. 262-271.
Articles connexes
modifierLiens externes
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- Ressource relative à la religion :