Albert Grégorius
peintre belge
Albert Jacques François Grégorius, ou Albert Jakob Frans Gregorius, né le à Bruges et mort dans la même ville le , est un peintre belge.
Albert Grégorius
Portrait d'Albert Grégorius par Jozef Angelus Van der Donckt (1795), musée Groeninge.
Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
Albert Gregorius |
Nationalités | |
Activité | |
Maîtres |
Joseph-Benoît Suvée, Jacques-Louis David, Joseph Octave van der Donckt (en) |
Lieux de travail | |
Distinction |
Biographie
modifierAlbert Grégorius se rend à Paris, où il est l'élève de Joseph-Benoît Suvée en 1801 et de Jacques-Louis David à partir de 1802. Après un séjour à Paris de 33 ans, il est nommé directeur à l'académie de sa ville natale en 1835. Ford Madox Brown y était un de ses élèves. Il est spécialisé dans l'art du portrait.
Salons
modifierAlbert Grégorius expose aux Salons parisiens de 1812 (n° 436), 1814 (n° 467 à 471), 1817 (n° 388 à 390), 1824 (n° 807), 1827 (n° 487), 1831 (n° 990), 1833 (n° 1136), 1834 (n° 908), et 1835 (n° 986).
Collections publiques
modifier- En Belgique
- Bruges, Cabinet Steinmetz : dessins
- Bruges, musée Groeninge : Portrait du comte Charles Antoine Chasset, 1813
- Bruges, guilde de Saint-Sébastien (nl) : Portrait d’Amédée Visart de Bocarmé, chef de la gilde des archers de Saint Sébastien à Bruges, 1847
- Bruges, collection OCMW :
- Portrait de (?) Dieryckx, tuteur de l’école des Bogaerden à Bruges, 1805
- Portrait de Joseph De Meulemeester en jeune artiste, vers 1810
- Bruxelles, musée royal de l'armée et de l'histoire militaire : Journal de Jean-Baptiste Coppieters, soixante aquarelles des uniformes militaires des années 1789 à 1794
- Bruxelles, Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, Scène antique avec bateau, vers 1810, dessin
- En France
- Bordeaux, église Saint-Nicolas-des-Graves : Annonciation, 1828, d’après Eustache Lesueur
- Boulogne-Billancourt, bibliothèque Marmottan : estampes
- Lille, palais des beaux-arts : Portrait d'Alfred de Guernoval en uniforme, 1812
- Paris, musée du Louvre : Les trois Dames de Gand (attribution), vers 1818
- Versailles, musée de l'Histoire de France :
- Maximilien-Sébastien comte Foy en uniforme de lieutenant d'artillerie (1773-1825), 1817, huile sur toile[1]
- Portrait de Nicolas Perrenot, seigneur de Granvelle (1486-1550), 1834
- Portrait d'Antoine Perrenot, cardinal de Granvelle, 1834
- Nicolas Dahlmann, général de brigade en 1806 (1769-tué à Eylau en 1807), Salon de 1814, huile sur toile[2]
- Au Portugal
- Lisbonne, palais national d'Ajuda : Portrait du roi Joao VI du Portugal, 1816-1826
- Au Royaume-Uni
- Londres, British Museum : estampes
- En Suisse
- Coppet, château de Coppet :
- Portrait d’Albertine de Staël, épouse de Broglie, 1815
- Portrait d'August Wilhelm von Schlegel, 1817
Notes et références
modifierVoir aussi
modifierBibliographie
modifier- Dictionnaire Bellier et Auvray
- (de) Saur. Allgemeines Künstlerlexikon die Bildenden Künstler aller Zeiten und Völker, tome 61, Munich-Leipzig, 2009, p. 364-365
- Jean-Pierre Cuzin, « Les Trois Dames de Gand : le chef-d'œuvre d'Albert Gregorius ? », in Album Amicorum. Œuvres choisies pour Arnauld Brejon de Lavergnée, Paris, 2012, p. 180-181, ill.
Liens externes
modifier- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :