Albert Bassermann

acteur allemand

Albert Bassermann est un acteur allemand, né à Mannheim (Allemagne) le et mort à Zurich (Suisse) le . Son beau-frère, mari de sa sœur Elisabeth, était l'écrivain Lorenz Zuckermandel[1].

Albert Bassermann
Description de cette image, également commentée ci-après
Naissance
Mannheim, Allemagne
Nationalité Drapeau de l'Allemagne Allemande
Décès (à 84 ans)
Zurich, Suisse
Profession Acteur
Films notables Correspondant 17

Biographie

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Albert Bassermann débute à Mannheim en 1887 au théâtre, domaine où il sera très actif jusqu'en 1951. Après s'être produit au Meininger Hoftheater de Meiningen, entre 1891 et 1895, il s'installe à Berlin. Dans la capitale allemande, entre autres, il joue des pièces au Deutsches Theater de 1899 à 1904 (sous l'administration d'Otto Brahm (en)), puis de 1909 à 1915 (sous l'administration de Max Reinhardt) et, dans l'intervalle, de 1904 à 1909, au théâtre Lessing. L'avènement du nazisme le décide en 1933 à s'installer en Suisse avec son épouse Else Bassermann née Schiff (1878-1961), actrice et scénariste, laquelle a des ascendances juives. Jusqu'en 1938, il poursuit sa carrière théâtrale dans son premier pays d'accueil (ainsi, au Schauspielhaus de Zurich), mais également aux Pays-Bas et en Autriche (notamment à Vienne, au Josefstadt Theater et au Volkstheater).

En 1939, les époux Bassermann choisissent comme second pays d'adoption les États-Unis, où ils resteront jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ils se produiront — une seule fois — à Broadway, dans la pièce Embezzled Heaven (1944-1945), aux côtés d'Ethel Barrymore. En 1946, ils reviennent en Europe, Albert Bassermann y terminant sa carrière au théâtre (l'ultime fois, à Berlin en 1951, au Schiller Theater). Soulignons ici qu'il avait reçu en 1911 l'anneau d'Iffland (Iffland-Ring) — sans doute la consécration suprême pour un acteur de théâtre germanique —, que chaque détenteur du moment transmet, tel un « passage de flambleau », à un successeur « méritant » qu'il désigne.

Bassermann sera tout aussi actif au cinéma, jouant dans des films muets allemands dès 1913 (à noter que son épouse Else est sa partenaire — et scénariste — d'un certain nombre d'entre eux), puis dans quelques films parlants, jusqu'à son premier exil en Suisse. Il participe à un film français en 1938, avant de reprendre sa carrière cinématographique aux États-Unis, où il tourne à partir de 1940.

 
Tombe à Mannheim.

Après son retour en Europe, il apparaît dans un dernier film — britannique — en 1948, Les Chaussons rouges. Sa prestation dans le deuxième film américain d'Alfred Hitchcock en 1940, Correspondant 17, lui vaudra une nomination à l'Oscar du meilleur second rôle masculin.

Filmographie partielle

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Dans Correspondant 17 (1940)

Théâtre (sélection)

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Notes et références

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  1. Source: Über Lorenz Zuckermandel(de) « Dantes Hölle - Dantes Purgatorium - Dantes Paradies. Deutsch von Lorenz Zuckermandel - Text (p. 43) » [PDF], Elsa Verlag,
  2. Wagener, Hans. Carl Zuckmayer Criticism: Tracing Endangered Fame. Camden House, 1995 : [1]

Liens externes

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