Albert-Antoine Lambert
Albert-Antoine Lambert est un peintre français né le à Paris, ville où il est mort le dans le 16e arrondissement[1].
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(à 71 ans) 16e arrondissement de Paris |
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Prix de Rome : 3e prix en 1880, 2e second grand prix en 1883 |
Biographie
modifierAlbert-Antoine Lambert entre en 1872 à l'École des beaux-arts de Paris[2] où, présenté par Adolphe Yvon, il devient l'élève d'Alexandre Cabanel, Émile Bin et Fernand Cormon[3]. Il obtient le 2e second grand prix de Rome en 1883. Il étudie également le dessin auprès du sculpteur Justin-Marie Lequien.
Albert-Antoine Lambert vit dans le quartier de Montmartre[4] et est sociétaire du Salon des artistes français à partir de 1883[3]. Gérald Schurr entrevoit en lui un tempérament académique qui cependant « osa s'aventurer, à pas feutrés et timides, sur les sentiers de l'impressionnisme »[5].
Il œuvre entre 1905 et 1913, avec le sculpteur Henri Varenne et les peintres Raphaël Collin, Charles Mengin et Eugène Alluaud, aux travaux décoratifs de l'hôtel de préfecture de la Haute-Vienne à Limoges[6].
Expositions
modifier- Salon des artistes français à partir de 1883, mention honorable en 1884, médaille de 3e classe en 1889, de 2e classe en 1890[3].
- Exposition universelle de 1900, médaille de bronze[3].
- Galerie L'Estampe moderne, Paris, dirigée par Octave Bernard (1922).
Récompenses
modifier- Prix de Rome : 3e prix en 1880, 2e second grand prix en 1883[7],[8].
Œuvres dans les collections publiques
modifier- Berlin, ambassade de France : Portrait de Richelieu, huile sur toile, 220 × 155 cm, dépôt du Fonds national d'art contemporain.
- Dole, musée des Beaux-Arts : Portrait de M. Bourgeois, 1899, huile sur toile, 73 × 60 cm[9].
- Limoges, hôtel de préfecture de la Haute-Vienne : Allégorie des métiers régionaux et du Limousin recommandant la ville de Limoges à la République, entre 1905 et 1913, plafond ovale de l'ancienne salle des délibérations du conseil général de la Haute-Vienne. « La province a pris le visage d'une femme coiffée d'un barbichet. La ville de Limoges, sous les traits d'une femme, est portée dans les airs par des putti au son de la trompette de la renommée. Les activités rurales, artisanales et industrielles sont figurées respectivement par une bergère, un feuillardier et un ouvrier porcelainier »[10].
- Paris :
- École nationale supérieure des beaux-arts : fonds de dessins scolaires[11].
- musée Carnavalet : Portrait de l'acteur Léon Marais (1853-1891) dans le rôle de Martial dans « Thermidor » de Victorien Sardou à la Comédie-Française, 1891, huile sur toile[12].
- Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin : En Seine-et-Oise, huile sur toile. Don d'Alphonse de Rothschild. Œuvre détruite dans l'incendie de l'hôtel de ville en , au cours des combats de la Libération[13].
- Tours, musée des Beaux-Arts.
Notes et références
modifier- Archives de Paris 16e, acte de décès no 1611, année 1925 (page 25/31)
- « Albert-Antoine Lambert », archives de l'École nationale supérieure des beaux-arts (en ligne sur la base Cat'zArts).
- Dictionnaire Bénézit, tome 8, Gründ, 1999, p. 196.
- André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartre, Éditions André Roussard, 1999.
- Gérald Schurr, Le guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1989.
- Monuments historiques, La préfecture de la Haute-Vienne.
- La Grande masse des beaux-arts, Les Prix de Rome 1864-1968.
- Eugène Véron, « Le Prix de Rome : jugement du 27 juillet 1883 », Courrier de l'art - Chronique hebdomadaire des ateliers, des musées, des expositions, des ventes publiques, des concours, des théâtres, 2 août 1883.
- Musée des beaux-arts de Dole, Albert-Antoine Lambert dans les collections.
- Les journées du patrimoine, fascicule-guide de visite de la Préfecture de la Haute-Vienne.
- École nationale supérieure des beaux-arts, Albert-Antoine Lambert dans les collections.
- .Musée Carnavalet, Albert-Antoine Lambert dans les collections
- Institut national d'histoire de l'art, La collection Alphonse de Rothschild, les œuvres perdues à Saint-Malo.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Ulrich Thieme et Felix Becker, Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart, E.A. Seemann, 1962.
- Gérald Schurr, Le guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1993.
- A checklist of painters from 1200-1694 represented in the Witt Library (en), The Courtauld Institute of Art, Londres, 1995.
- Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, 1999.
- André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartre, Éditions André Roussard, 1999.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :