Alain Loubier
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Alain Loubier est un homme politique et avocat québécois (Canada)[1]. Il est le chef de son parti, le Renouveau municipal de Québec (RMQ) et le chef de l'Opposition officielle, alors majoritaire au Conseil municipal de Québec, en 2008.
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Biographie
modifierAlain Loubier est d'abord avocat plaideur au bureau du Procureur général du Québec[2]. Lors des réorganisations municipales québécoises du début des années 2000, Jean-Paul L'Allier l'invite à se joindre au parti du Renouveau municipal de Québec[2]. Il est élu conseiller municipal du district de Maizerets de la ville de Québec en 2001, sous la bannière du parti du RMQ[2]. Il a été le président du Conseil municipal de Québec de 2002 à 2005[2]. Puis, à partir de 2005, il est président de l'arrondissement Limoilou[2].
Au début 2008, il apparaît comme "l'homme fort" du RMQ[3]. Il devient le chef de son parti et le chef de l'Opposition officielle en [4].
Les chroniqueurs relevaient son style "plus mordant" que celui de son prédécesseur à la direction du parti (par intérim), Jean-Marie Matte et l'ampleur de sa tâche face à la popularité du maire Régis Labeaume[1],[5]. À l'automne 2008, il fait face à une série de départs de conseillers du RMQ pour devenir des conseillers indépendants[6].
En , il devient le candidat déclaré du RMQ à la mairie de la ville de Québec pour les élections municipales du 1er novembre suivant[7]. Il entend alors mettre l'accent sur le caractère dépensier du maire[7]. Le , après un nouveau départ de conseillers de son équipe, et face à la difficulté de remporter une élection contre le populaire maire, il annonce sa démission de son poste de chef du RMQ, effective le , et son retrait de la vie politique et donc de son poste de conseiller aux élections de novembre[8],[9]. À l'automne 2009, il devient blogueur afin de pouvoir commenter l'actualité municipale[10].
Alain Loubier est le conjoint en 2008 de l'ancienne conseillère municipale du RMQ, cheffe du RMQ et de l'Opposition officielle ainsi qu'ancienne candidate du RMQ à la mairie de Québec à l'élection partielle du , Ann Bourget[2],[1].
Notes et références
modifier- François Bourque, « La nouvelle opposition », Le Soleil, (lire en ligne, consulté le )
- Pierre-André Normandin, « Entrevue avec le nouveau chef du RMQ : «Nous étions ébranlés. Nous sommes prêts à rebondir» », Le Soleil, (lire en ligne, consulté le )
- Donald Charette, « Un test », Le Journal de Québec, (lire en ligne, consulté le )
- Frédérick Masson, « Alain Loubier devient chef intérimaire », Le Québec Express, (lire en ligne, consulté le )
- Jean-Jacques Samson, « L'Everest d'Alain Loubier », Le Journal de Québec, (lire en ligne, consulté le )
- Régys Caron, « Branchez-vous! - Alain Loubier », Le Journal de Québec, (lire en ligne, consulté le )
- « Loubier officiellement dans la course », Radio-Canada, (lire en ligne, consulté le )
- Pierre-André Normandin, « Alain Loubier démissionne », Le Soleil, (lire en ligne, consulté le )
- « Alain Loubier démissionne », Radio-Canada, (lire en ligne, consulté le )
- « En bref - Alain Loubier, blogueur », Le Devoir, (lire en ligne, consulté le )
