Akiyda

Cheval de course

Akiyda, née le , est une jument de course de race pur-sang anglais. Sous les couleurs de l'Aga Khan, elle remporte le Prix de l'Arc de Triomphe 1982.

Akiyda
Image illustrative de l’article Akiyda
Casaque de l'Aga Khan

Père Labus
Mère Licatas
Père de mère Abdos
Sexe F
Naissance 21 avril 1979
Pays de naissance Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Pays d'entraînement Drapeau de la France France
Éleveur Marcel Boussac
Propriétaire S.A. Aga Khan
Entraîneur François Mathet
Jockey Yves Saint-Martin
Henri Samani
Rating Timeform 131
Nombre de courses 8
Nombre de victoires 3 (4 places)
Gains en courses 428 686 €[1]
Principales victoires Prix de l'Arc de Triomphe

Carrière de courses

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Akiyda est la dernière championne élevée par Marcel Boussac, qui peu avant sa mort en 1980, s'était vu contraint, au bord de la faillite, de céder son élevage et son écurie. En 1978, il vend donc une jument, Licata, pleine de Labus et suitée d'un poulain du même étalon, qui s'appellera Akarad. La pouliche à naître grandit en Angleterre et appartient à l'Aga Khan, qui s'est porté acquéreur de l'élevage et l'écurie Boussac[2]. Entraînée par le légendait François Mathet, Akiyda effectue ces débuts à la fin de son année de 2 ans, par une probante victoire dans un maiden clodoaldien.

Promise à un avenir classique, Akiyda fait sa rentrée fin mars dans le Prix Pénélope mais déçoit, terminant à distance d'une grande championne en devenir et future lauréate du Prix de l'Arc de Triomphe All Along. Guère plus convaincante dans le Prix Vanteaux, où elle obtient tout de même le second accessit, elle se refait une santé en remportant une bonne course à conditions à Longchamp. Elle n'est toutefois qu'une outsider au départ du Prix de Diane, mais il semble qu'elle se soit déclenchée, puisqu'elle termine dans le sillage de Harbour, une pouliche de l'écurie Head qui venait de s'adjuger le Prix Saint-Alary. Désormais nantie d'un statut classique, Akiyda revient à Deauville dans le Prix de Pomone, une épreuve qui exige de la tenue et où elle trouve sur son chemin la solide Zalataia.

À l'automne, Akiyda semble suffisamment aguerrie pour envisager une candidature dans le Prix de l'Arc de Triomphe. mais avant cela, elle affronte All Along dans le Prix Vermeille et s'incline une nouvelle fois, enchaînant un troisième accessit d'honneur d'affilée. Elle n'est donc cette fois encore qu'une deuxième chance dans le l'Arc (elle s'élance à 11/1), elle qui n'a pas encore remporté le moindre groupe 1, et pourtant s'y montre plus dure que les autres, et notamment le stayer irlandais Ardross, dont elle parvient de justesse à contenir l'attaque[3]. C'est le triomphe posthume de Marcel Boussac, et le dernier de François Mathet, qui meurt quelques mois après[4]. Akiyda se retire au haras sur cette victoire, qui lui vaut un rating de 131 décerné par Timeform, ce qui fait d'elle la meilleure pouliche d'Europe en 1982 à égalité avec l'Anglaise Time Charter.

Résumé de carrière

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Date Hippodrome Pays Course Statut Distance Jockey Place Écart Vainqueur ou deuxième
1981, 2 ans
7 novembre Saint-Cloud   France Prix Ténébreuse maiden 2 000 m H. Samani 1er / 14 5 Miss Mat
1982, 3 ans
27 mars Saint-Cloud   France Prix Pénélope Gr. 3 2 100 m Y. Saint-Martin 4e / 11 6 All Along
18 avril Longchamp   France Prix Vanteaux Gr. 3 1 900 m Y. Saint-Martin 3e / 6 1 Harbour
25 mai Longchamp   France Prix des Tuileries 2 400 m Y. Saint-Martin 1er / 12 1 ½ First Water
13 juin Chantilly   France Prix de Diane Gr. 1 2 100 m Y. Saint-Martin 2e / 14 2 Harbour
21 août Deauville   France Prix de Pomone Gr. 2 2 700 m H. Samani 2e / 13 1/2 Zalataia
12 septembre Longchamp   France Prix Vermeille Gr. 1 2 400 m Y. Saint-Martin 2e / 13 1 ½ All Along
3 octobre Longchamp   France Prix de l'Arc de Triomphe Gr. 1 2 400 m Y. Saint-Martin 1er / 17 tête Ardross

Au haras

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Akiyda n'eut qu'un seul produit ayant atteint l'âge adulte, une pouliche nommée Akishka (par Nishapour), qui ne brilla pas en piste mais se rattrapa au haras en donnant le bon Akbar (par Doyoun), vainqueur des Henry II Stakes.

Origines

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Pur produit de l'élevage Boussac, Labus, le père d'Akiyda, n'eut qu'une carrière pour le moins éphémère puisqu'il parut seulement trois fois en course, n'ayant le temps que d'obtenir une deuxième place dans le Prix du Conseil de Paris. Labus n'avait pas non plus eu le temps de se faire un nom au haras, que, jugé peu prometteur par l'Aga Khan, il fut donné aux haras nationaux où, pour 500 Francs, il engrossait des juments de selle. Mais on s'aperçut bien vite de la bévue et il fut réintroduit au profit d'une jumenterie exclusivement pur-sang[2] à la faveur des exploits de sa fille Akiyda et du propre frère de celle-ci, Akarad.

Akiyda appartient en effet à une fratrie fabuleuse. Sa mère, Licata, fut l'une des bonne pouliches de sa génération puisqu'elle enleva une édition du Prix de Malleret. Mais elle se révéla surtout une formidable poulinière, puisqu'elle est la mère de :

Pedigree

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Origines de Akiyda (GB), jument baie née en 1979[5]
Père
Labus
1971
Busted
1963
Crepello Donatello
Crepuscule
Sans Le Sou Vimy
Martial Loan
Cordovilla
1957
Pharis Pharos
Carissima
Cordova Djebel
Caravelle
Mère
Licata
1969
Abdos
1959
Arbar Djebel
Astronomie
Pretty Lady Umidwar
La Moqueuse
Gaia
1962
Shantung Sicambre
Barley Corn
Gloriana Pharis
Tourzima (famille 13-c)

Références

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  1. « Akiyda - fiche cheval », sur www.france-galop.com (consulté le )
  2. a et b « L'Arc et les poulains d'éprouvette », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « The Aga Khan Studs », sur The Aga Khan Studs (consulté le )
  4. « La mort de François Mathet », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Pedigree de Akiyda », sur www.pedigreequery.com (consulté le )