Aimon de Savoie-Aoste (1967)
Aimon[réf. nécessaire] de Savoie-Aoste (en italien : Aimone di Savoia-Aosta), duc des Pouilles puis duc d'Aoste, né le à Florence, est le seul fils d'Amédée de Savoie-Aoste, duc d'Aoste, et de Claude d'Orléans. Au décès de son père le , il devient prétendant au trône d'Italie en concurrence avec son cousin, le prince Emmanuel-Philibert de Savoie.
(it) Aimone di Savoia-Aosta
Titres
Depuis le
(3 ans, 5 mois et 14 jours)
Nom revendiqué | « Aimon II » |
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Prédécesseur | Amédée de Savoie-Aoste |
Prince héritier d'Italie
(contesté)
–
(14 ans, 10 mois et 25 jours)
Successeur | Humbert de Savoie-Aoste |
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Titulature |
Duc d’Aoste Duc de Savoie (titre contesté) |
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Dynastie | Maison de Savoie-Aoste |
Nom de naissance | Aimone Umberto Emanuele Filiberto Luigi Amedeo Elena Maria Fiorenzo di Savoia-Aosta |
Naissance |
Florence (Italie) |
Père | Amédée de Savoie-Aoste |
Mère | Claude d'Orléans |
Conjoint | Olga de Grèce |
Enfants |
Umberto de Savoie-Aoste Amedeo de Savoie-Aoste Isabella de Savoie-Aoste |
Biographie
modifierFamille et études
modifierAimon de Savoie Aoste est le deuxième enfant et seul fils d'Amédée de Savoie-Aoste (1943-2021), duc d'Aoste et qui réclame aussi le titre de duc de Savoie en qualité de chef de la maison royale, et de Claude d'Orléans (1943), fille de France, elle-même fille de Henri d'Orléans (1908-1999), comte de Paris et prétendant à la Couronne de France, et de sa femme la princesse franco-brésilienne Isabelle d'Orléans-Bragance (1911-2003). Il reçoit à sa naissance, par décret royal d'Humbert II, le titre de duc des Pouilles, porté traditionnellement par les aînés des ducs d'Aoste.
Après ses études classiques au collège naval Francesco Morosini de Venise, le prince Aimon suit les cours de l'Académie navale de Livourne, en obtenant le grade d'enseigne de vaisseau de 1re classe. Avec le grade d'officier d'état-major, il participe à des exercices de l'OTAN en Méditerranée et dans l'Atlantique et, ensuite, il prend part à une mission de la guerre du Golfe à bord de la frégate Maestrale (it).
Carrière professionnelle
modifierTitulaire d'une maîtrise à l'université Bocconi de Milan, après une période de spécialisation chez J.P. Morgan & Co., Aimon de Savoie-Aoste travaille dans le secteur marketing des groupes Rinascente, Merloni et Fata Engineering. Dès 1994, il s'établit à Moscou où il travaille pour la Tripcovich Trading Company.
En 2000, Aimon entre chez Pirelli et en devient le directeur général pour le marché russe et des pays de l'ancienne Union soviétique. En 2006, il est nommé vice-président de l'association des entreprises italiennes en Russie, la Gim-Unimpresa, associée de Confindustria. Il demeure à Moscou jusqu'en janvier 2023 quand il quitte le pays[1].
Mariage et descendance
modifierAimon de Savoie-Aoste a épousé en 2008 la princesse Olga de Grèce (née à Athènes, le ), fille du prince Michel de Grèce et de sa femme Marína Karélla. Le mariage civil a été officié à Moscou le par l'ambassadeur d'Italie, Vittorio Surdo, avec l'autorisation écrite de son père, le duc d'Aoste (assentiment royal). Le mariage religieux a lieu à Patmos le , en présence de la reine Sophie d'Espagne et des ex-souverains Constantin II et Anne-Marie de Grèce.
Le mariage est célébré selon le rite grec-orthodoxe avec la dispense ecclésiastique de Mgr Paolo Pezzi, archevêque métropolitain de Moscou.
Du couple sont nés :
- le prince Umberto Sathya de Savoie-Aoste, né à Paris le [2], prince de Piémont, titre aussi revendiqué par le prince Emmanuel-Philibert de Savoie[3], prétendant rival, qui lui reconnaît seulement la qualité de prince du sang[4] ;
- le prince Amedeo Michele de Savoie-Aoste né à Paris, le , duc des Abruzzes[5] ;
- la princesse Isabella Vita Marina de Savoie-Aoste, née à Paris le [6].
Ascendance
modifier16. Amédée Ier | ||||||||||||||||
8. Emmanuel-Philibert de Savoie | ||||||||||||||||
17. Maria Vittoria dal Pozzo | ||||||||||||||||
4. Tomislav II | ||||||||||||||||
18. Philippe d'Orléans | ||||||||||||||||
9. Hélène d'Orléans | ||||||||||||||||
19. Marie-Isabelle d'Orléans | ||||||||||||||||
2. Amédée de Savoie-Aoste | ||||||||||||||||
20. Georges Ier | ||||||||||||||||
10. Constantin Ier | ||||||||||||||||
21. Olga Constantinovna de Russie | ||||||||||||||||
5. Irène de Grèce | ||||||||||||||||
22. Frédéric III | ||||||||||||||||
11. Sophie de Prusse | ||||||||||||||||
23. Victoria du Royaume-Uni | ||||||||||||||||
1. Aimon de Savoie-Aoste | ||||||||||||||||
24. Robert d'Orléans | ||||||||||||||||
12. Jean d'Orléans | ||||||||||||||||
25. Françoise d'Orléans | ||||||||||||||||
6. Henri d'Orléans | ||||||||||||||||
26. = 18. Philippe d'Orléans | ||||||||||||||||
13. Isabelle d'Orléans | ||||||||||||||||
27. =19. Marie-Isabelle d'Orléans | ||||||||||||||||
3. Claude d'Orléans | ||||||||||||||||
28. Gaston d'Orléans | ||||||||||||||||
14. Pierre d'Orléans-Bragance | ||||||||||||||||
29. Isabelle du Brésil | ||||||||||||||||
7. Isabelle d'Orléans-Bragance | ||||||||||||||||
30. Jan Václav Dobřenský z Dobřenic | ||||||||||||||||
15. Élisabeth Dobrzensky de Dobrzenicz | ||||||||||||||||
31. Alžběta Kotulínská z Kotulína | ||||||||||||||||
Distinctions
modifierEn 1982, encore mineur, il reçoit d'Humbert II le grand collier de l'ordre suprême de la Très Sainte Annonciade[7].
Liens externes
modifierRéférences
modifier- « Retour en Italie pour le prince Aimone de Savoie », Point de vue,
- (it) « In casa Savoia Aosta è nato Umberto, figlio di Aimone e Olga », sur marinaminelli.it, (consulté le ).
- (it) « Savoia; Amedeo: Mio nipote nuovo principe di Piemonte.E' polemica », sur laprovinciadivarese.it, (consulté le ).
- (it) « Chiarificazioni sulla posizione dinastica del Duca d'Aosta e della sua discendenza », sur savoia.blastness.com, (version du sur Internet Archive).
- RTL Newmedia, « Naissance pour le prince Aimone de Savoie-Aoste et la princesse Olga », sur rtl.be, (consulté le ).
- « Le prince Aimone de Savoie-Aoste et la princesse Olga parents d'une petite fille », sur purepeople.com, (consulté le ).
- (it) Federico Bona, « I Cavalieri dell'Ordine Supremo del Collare o della Santissima Annunziata », sur Blasonario delle Famiglie subalpine, (consulté le ).