Ailurophobie
L'ailurophobie est un type de phobie spécifique soit une peur irraisonnée des chats[1]. Le terme vient du grec ancien : αἴλουρος (aílouros), « chat »[2] et φόβος (phóbos), « peur ».
Les synonymes du terme sont félinophobie[3], élurophobie[3] et gatophobie[3]. De ces trois termes, le terme « élurophobie » est le mieux formé, car il tient compte de la transcription classique du digraphe grec alpha-iota en « æ » latin, qu’on francise par é[4].
Causes
modifierCette phobie se manifeste de différentes façons. Certains individus en souffrent tout le temps, d'autres juste par réponse directe avec l'animal. Certaines situations qui peuvent causer l'ailurophobie sont : le ronronnement, le contact visuel/physique direct avec un chat, la pensée de rencontrer un chat dans le noir, la vision du chat dans un film ou à la télévision et les jouets en forme de chat[5].
Traitement
modifierIl existe différentes méthodes pour soigner l'ailurophobie ; le traitement est habituellement fait par un psychiatre ou autre professionnel de la santé mentale.
Annexes
modifierRéférences
modifier- (en) Ailurophobia
- Le terme courant en grec moderne pour « chat » est γάτα (gata).
- (en) A lexicon of lunacy: metaphoric malady, moral responsibility, and psychiatry De Thomas Szasz, pagina 68
- Sauf erreur de transcription, les mots grecs contenant alpha-iota ne donnent jamais de mots français en AI. Cf. les mots d’origine grecque « hémorragie », « hérésie », « esthétique », « Égypte », « Égée », « égide », « éther », « gynéco- », « encyclopédie », « Wikipédia »...)
- (en) H. L. Freeman et D. C. Kendrick, « A case of cat phobia. Treatment by a method derived from experimental psychology », BMJ, vol. 2, no 5197, , p. 497–502 (PMID 13824737, PMCID 2097085, DOI 10.1136/bmj.2.824.497)
Bibliographie
modifier- (en) Louis S. London, « Ailurophobia and ornithophobia », Psychiatric Quarterly, vol. 26, no 1, , p. 365–371 (PMID 14949213, DOI 10.1007/BF01568473)
- Nelson Antrim Crawford, « Cats Holy and Profane », Psychoanalytic Review, vol. 21, , p. 168–179 (lire en ligne, consulté le )