Mort de Cédric Chouviat

affaire judiciaire française
(Redirigé depuis Affaire Cédric Chouviat)

L'affaire Cédric Chouviat est une affaire judiciaire française née à la suite de l'interpellation, le , de Cédric Chouviat, étranglé et plaqué au sol par des policiers à Paris. Il meurt 48 heures plus tard.

Mort de Cédric Chouviat
Fait reproché Décès d'un homme peu de temps après son interpellation
Pays Drapeau de la France France
Ville Paris
Date
Nombre de victimes 1 : Cédric Chouviat
Jugement
Statut Instruction en cours

Trois des quatre policiers qui ont participé au contrôle sont mis en examen pour « homicide involontaire » six mois après le décès, et une quatrième policière est placée sous le statut de témoin assisté. La famille de la victime demande une requalification des faits en violences volontaires ayant entraîné la mort. Le Défenseur des droits s'est autosaisi dans cette affaire.

Biographie de Cédric Chouviat

modifier

Cédric Chouviat est un livreur à scooter domicilié à Levallois-Perret[1]. Âgé de 42 ans (né le 14 décembre 1977), il est le père de cinq enfants[2]. La famille est de confession musulmane[3],[4]. Ancien propriétaire d’une entreprise de remorquage de deux roues, il a effectué une courte carrière en tant qu'agent de joueurs de football au début des années 2010. Il suit son demi-frère Marvin Martin puis Yacine Bammou, futur international pour le Maroc[5].

Selon sa femme, ce n'était pas la première interpellation violente à laquelle la police avait eu recours pour l'interpeller. Elle déclare : « Il y a 15 ans, mon mari se fait interpeller. [...] Le ton monte. [...] Sans même qu'il s'en rende compte il se fait étrangler. [...] Ce jour-là mon mari m'a dit : « S'ils m'avaient retenu encore une seconde de plus, je ne serais pas là pour te raconter mon histoire » »[6].

Selon Le Point, Cédric Chouviat faisait l'objet d'une annulation de son permis de conduire depuis le . Il n'avait plus de points. Il était propriétaire de trois scooters pour lesquels l'avocat de la famille précise que « s'agissant de moins de 50 cm3 il n’était pas nécessaire de posséder un permis pour le conduire »[7].

Cédric Chouviat est interpellé le sur le quai Branly à Paris, dans le 7e arrondissement de Paris[8]. Il subit une clé d'étranglement et un plaquage ventral[9],[10]. Il meurt dans la nuit de samedi à dimanche à l'hôpital européen Georges-Pompidou[8]. Les avocats de sa famille annoncent son décès deux jours plus tard, lors d'une conférence de presse donnée à Paris au siège de la Ligue des droits de l'homme. Ils portent plainte avec constitution de partie civile pour « violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique ayant entraîné la mort » afin d'obtenir la saisie d'un juge d'instruction.

Point de vue des forces de l'ordre

modifier

Selon la Préfecture de police de Paris, les fonctionnaires ont contrôlé le conducteur du scooter parce qu'il téléphonait. Celui-ci se serait montré « irrespectueux et agressif », et aurait insulté l'équipage au moment où il partait. Les agents auraient alors procédé à l'interpellation pour outrage à agent public, à laquelle Cédric Chouviat aurait résisté, avant de faire un malaise cardiaque[11]. L'avocat des policiers, Laurent-Franck Liénard, précise : « Si on s’oppose [aux policiers], ils vont faire usage de la force et si on fait usage de violences à leur encontre, ils vont avoir raison, parce que c’est le principe démocratique : force doit rester à la loi »[12].

Le , l'avocat des policiers, Thibault de Montbrial, donne une version détaillée des policiers. Tout commence à un feu de circulation, selon Thibault de Montbrial, « l'équipage de police secours est arrêté à un feu et voit passer un individu à scooter avec un téléphone portable à la main ». L'un d'eux baisse sa vitre et crie « téléphone ! » à Cédric Chouviat qui « a un geste méprisant envers les policiers ». Les fonctionnaires décident alors de contrôler Cédric Chouviat qui adopte « une attitude de provocation verbale multiple agressive » et également de « provocation physique en s'avançant vers les policiers », le tout en hurlant « violence policière » à chaque fois que les policiers le remettaient à distance de sécurité. Ce contrôle dure une dizaine de minutes, les policiers informent alors le livreur qu'ils vont le verbaliser pour l'usage du téléphone et que les éléments vont lui être envoyés. Le contrôle est terminé, les quatre fonctionnaires remontent dans la voiture mais Cédric Chouviat « revient au contact de la voiture de police, côté conducteur » et il commet « un nouvel outrage envers l'équipe qui décide de l'interpeller »[13].

Au cours de leurs auditions par le juge, les policiers affirment qu'ils n'ont pas entendu Cédric Chouviat prononcer plusieurs fois les mots « j’étouffe »[14].

Point de vue de la famille

modifier

L'avocat de la famille, Arié Alimi, déclare que « deux témoins indiquent que [Cédric Chouviat] a subi une clé d'étranglement »[15], peu après avoir commencé à filmer les forces de l'ordre. Une scène qui a été filmée et diffusée sur le web. Selon lui, la chronologie des événements « mène vraisemblablement Cédric à la mort » : dans une seconde vidéo, on voit trois agents appliquer sur lui un plaquage ventral (technique d'immobilisation[16]), l'écrasant face contre terre. Ils auraient continué même après des signes d'épuisement de Chouviat ; ce n'est qu'une fois qu'il aurait été inconscient et le visage bleu qu'ils l'auraient emmené à l'hôpital[8]. Alimi affirme également que « la communication de la préfecture de police ne correspond pas à la réalité des faits » étant donné qu'elle « n'a jamais évoqué ce plaquage ventral »[15]. La police aurait l'« intention d'induire en erreur non seulement la famille, mais aussi l'opinion publique »[8]. D'après la famille de M. Chouviat, ce dernier n'utilisait son téléphone que via un micro implanté dans son casque. Il aurait été arrêté à cause de sa plaque d'immatriculation sale et « difficilement lisible »[15].

Sa femme Doria Chouviat déclare : « je reconnais qu'il a pu être insultant, pour autant il ne mérite pas ce qui lui est arrivé »[17] [...] « s'il a pris une vidéo c'est qu'il s'est passé quelque chose ». Elle évoque des « faux témoignages »[15]. Elle déclare à la fois « J’ai envie de faire confiance à la justice »[18], puis à la question « Faites-vous confiance à la justice ? », elle répond « Je vous avoue que non »[19].

Dans un entretien au journal La Croix, sa femme suggère une motivation islamophobe et demande une analyse de la personnalité du policier mis en cause[3].

Soutien à la famille Chouviat

modifier

Un hashtag « #JusticePourCédric » se développe sur les réseaux sociaux. Un appel à une marche blanche est lancé pour le dimanche [20]. Environ 500 personnes se réunissent pour cet hommage qui s'est terminé par un discours de l'imam de Levallois, dont Cédric Chouviat était proche[21].

Enquêtes de l'IGPN et du juge d'instruction

modifier

Juin 2020 : enquête de l'IGPN

modifier

Selon une enquête en cours de l'inspection générale de la Police nationale (IGPN), Cédric Chouviat qualifie à plusieurs reprises de « guignol » le chef d'équipe ayant effectué le contrôle routier et indique son intention de déposer plainte contre lui. En réaction le chef d'équipe le met au sol par une technique d'étranglement arrière[22].

L'incident n'est pas mentionné dans le compte rendu d'intervention des policiers au jour de l'incident. Alors que les policiers disaient avoir immédiatement secouru leur victime, une note de synthèse de l'IGPN estime que leur temps de réaction a été de l'ordre de trois minutes[22].

En , les quatre policiers sont placés en garde à vue par l'IGPN[23] et confrontés à une bande-son provenant du téléphone de Cédric Chouviat[23], sur laquelle on l'entend dire "J’étouffe" 7 fois de suite en quelques secondes[23].

Les policiers sont entendus en début juillet par le juge d'instruction nommé, chargé de l'enquête[23]. Trois membres de l'équipe y compris le policier qui pratique l'étranglement arrière[24], Michaël Perez, ont été mis en examen pour « homicide involontaire ». La policière ayant filmé les faits, Laura Jouve, est placée sous le statut intermédiaire de témoin assisté.

Selon leurs avocats, les quatre policiers ont « le soutien absolu et total de l'ensemble de la chaîne hiérarchique »[23], mais le rapport commandé à des experts par l'ex-ministre de l'Intérieur Christophe Castaner donne un tableau plus nuancé en observant que le « plaquage ventral associé aux points de pression sur la gorge ou le dos »[23], mis en cause dans cette affaire, n'est plus enseigné dans les écoles de police[23].

Juillet 2020 : mises en examen

modifier

Deux membres de l'équipe qui a procédé au contrôle routier sont mis en examen les 7 et 8 juillet[25] et le troisième la semaine suivante, selon son avocat Laurent-Franck Liénard[25].

La famille de la victime se déclare soulagée par ces mises en examen[23], mais déplore qu'ils ne soient pas poursuivis pour « violences volontaires ayant entraîné la mort », faits passible de la Cour d'assises[23].

Janvier 2022 : expertises médicales

modifier

Le premier avis médical donné à la famille a fait état d’un décès par hypoxie, causée par « un arrêt cardiaque consécutif à une privation d'oxygène ». Les médecins ont aussi relevé un « état antérieur cardiovasculaire ». Les premiers éléments de l'autopsie montrent que l'origine du malaise cardiaque est une asphyxie avec « fracture du larynx », à la suite d'un étranglement[26]. Le rapport fait également état d'un taux de cholestérol trop élevé et d'un surpoids. L'avocat de la famille demande une seconde expertise car il craint que les policiers contestent le premier examen, évitant ainsi une future exhumation[27].

Le 24 janvier 2022, une expertise médicale de synthèse ordonnée par le juge d’instruction et versée à l’enquête confirme la responsabilité des trois fonctionnaires[28],[29]. La cause du décès serait une « association simultanée de plusieurs facteurs » découlant des gestes d’interpellation ayant « abouti à une privation très rapide d’oxygène au cerveau »[28]. En accord avec la première expertise rendue en août 2020, l’expertise de synthèse considère comme « peu probable » le rôle joué par l’« état cardiovasculaire antérieur » de M. Chouviat dans son décès[28].

Janvier 2022 : divulgation de la vidéo

modifier

Jusque là non connue des médias, la vidéo réalisée par la victime avec son téléphone est révélée par le quotidien Libération en janvier 2022[30] et versée au dossier[31],[32]. On y voit et on entend l’homme plaqué au sol par les policiers, qui répète neuf fois « j’étouffe ».

Sur la vidéo, la voix de la victime répétant qu'elle ne peut plus respirer peut être entendue très distinctement[30] alors que les policiers mis en cause avaient jusque-là affirmé depuis le début que le bruit de la circulation la couvrait[30] et ainsi ne pas avoir entendu ses implorations[30]. La famille estime que les policiers n'ont pas « réagi assez vite aux signes manifestes d'asphyxie de la victime »[33], et demande une requalification des faits en violences volontaires ayant entraîné la mort ou en homicide, des crimes qui seraient passibles d'un jugement en cour d’assises[32].

Conséquences

modifier
 
Le nom de Cédric Chouviat est inscrit sur une banderole « Stop à l'impunité policière » de la manifestation du à Paris contre la proposition de loi relative à la sécurité globale.

Politiques et sociales

modifier

Janvier 2020

modifier

Le , le Défenseur des droits, Jacques Toubon décide de s'autosaisir du dossier[34]. Les Inrockuptibles signalent cette affaire lors du départ en retraite d'Éric Morvan, patron de la Police Nationale, très critiqué dans les affaires de bavures[35]. Le même jour, L'Opinion observe que ce nouveau drame est suivi en très haut lieu et pourrait entacher l'action de Christophe Castaner en tant que ministre de l'Intérieur[36].

Le , Christophe Castaner consacre une bonne partie de ses vœux à la police nationale, effectuée à l'Ecole nationale supérieure des officiers de police (Ensop) de Cannes-Écluse (Seine-et-Marne), à un rappel de son devoir « d'exemplarité ».

Le , la famille de la victime est reçue par le ministre à qui elle demande la suspension des quatre policiers présents lors de l'interpellation mais ne l'obtient pas[37]. Le même jour [38], le président Emmanuel Macron décide de rappeler à l’ordre les troupes du ministère de l’intérieur. « J’attends de nos policiers et de nos gendarmes la plus grande déontologie (…) Des comportements qui ne sont pas acceptables ont été vus ou pointés »[39].

Le , une proposition de loi visant l’interdiction des « techniques d’immobilisation létales : le décubitus ventral et le pliage ventral » est annoncée par le député François Ruffin pour être présentée le 26 février en commission des lois[40]. Cette proposition de loi est rejetée le 4 mars 2020 par la commission des lois. Il était prévu qu'elle soit débattue à l'assemblée nationale le 26 mars 2020[41].

Janvier 2022

modifier

Après de nouvelles révélations fin janvier 2022, montrant que le bruit de la rue ne couvrait pas les supplications de la victime, l'affaire est évoquée sur le plateau de l’émission de Cyril Hanouna. La fille de la victime s'y plaint « de l’indifférence et du mépris » de la part du président Emmanuel Macron et du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin[42].

Relance du débat sur le plaquage ventral

modifier

La technique du plaquage ventral, très utilisée, est mise en cause dans plusieurs décès (Lamine Dieng en 2007, Adama Traoré en 2016, etc.)[43]. Cette pratique est interdite dans plusieurs pays en raison de sa dangerosité.

Une proposition de loi pour l'interdire avait été déposée début 2019 et rejetée[44], avant l'affaire Cédric Chouviat.

Des organisations non gouvernementales relancent à l'occasion de cette affaire leur souhait de l'interdiction[16],[45].

Similarité avec l'affaire George Floyd

modifier

La presse a fait le rapprochement avec le meurtre de George Floyd, dont l'asphyxie par un policier aux États-Unis cinq mois plus tard déclenche le mouvement Black Lives Matter[46],[47],[48],[32]. Selon Le Parisien, les « deux drames présentent en tout cas de nombreuses similitudes. D'abord, un contrôle policier pour un motif banal puis un plaquage ventral prolongé suivi d'un décès par asphyxie, le tout sous les yeux de passants qui ont filmé la scène »[49]. CNN remarque aussi que « comme dans l'affaire Floyd, l'action contre les officiers semble terriblement lente à venir »[47].

La famille de Cédric Chouviat, notamment la veuve[49] et le père de la victime, Christian Chouviat, ont noté le rapprochement. Ce dernier s'étonne que « les deux affaires n'aient pas eu la même résonance »[50] médiatique et politique. La sœur de Cédric Chouviat, Cynthia, et l'avocat de la famille, Arié Alimi, ainsi que les internautes sur les réseaux sociaux ont réagi aux propos du ministre de l'intérieur Gérald Darmanin qui venait de déclarer « Quand j’entends le mot violences policières personnellement je m’étouffe. La police exerce une violence, certes, mais une violence légitime ». Le Huffington Post observe que « ce choix des mots » du ministre a « provoqué de nombreuses critiques »[51].

C'est peu après la mort de George Floyd que Le Monde et Mediapart ont eu accès en juin 2020 aux enregistrements du téléphone de Cédric Chouviat et que les 4 policiers impliqués dans le décès de Cédric Chouviat ont été placés en garde à vue[52]. Une semaine avant, le ministre de l'intérieur Christophe Castaner tenait une conférence de presse au moment des manifestations qui ont suivi la mort de George Floyd, rappelait l'affaire Chouviat et annonçait la fin de l'utilisation de la clé d’étranglement par les forces de l’ordre ; il était contredit une semaine plus tard par le directeur général de la police nationale[52].

Notes et références

modifier
  1. « Livreur mort après son interpellation : une marche blanche organisée ce dimanche à Levallois-Perret », sur BFM TV (consulté le ).
  2. « Cédric Chouviat, le demi-frère du joueur de foot Marvin Martin, est mort », sur Le Courrier picard, (consulté le ).
  3. a et b « Doria Chouviat et la « provocation » de Gérald Darmanin », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ) :

    « Nous sommes croyants de confession musulmane dans la famille. On nous explique depuis tout petit que c’est à Dieu que nous appartenons et que c’est vers lui que nous repartons, cela aide. » [...] « Je serai curieuse de voir une analyse de la personnalité de l’homme qui a tué mon mari »

  4. « Doria Chouviat, épouse du livreur mort à Paris : «J’ai envie de faire confiance à la justice » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Maxime Renaudet, « Vie et mort de Cédric Chouviat », sur So Foot (consulté le ).
  6. « La veuve de Cédric Chouviat raconte une précédente interpellation où son mari, “étranglé”, s'était “vu partir” », sur Le Huffington Post, (consulté le )
  7. « Livreur mort après une interpellation : “Plus on salit la victime, plus on justifie les violences policières” », sur Europe 1 (consulté le )
  8. a b c et d Donia Ismail, « Mort d'un livreur à Paris : l'autopsie fait état d'« une fracture du larynx », la famille dénonce les policiers », sur Libération, (consulté le ).
  9. « Violences policières : cinq questions sur la technique d'interpellation de l'« étranglement », dont l'abandon fait gronder les syndicats », sur France Info, (consulté le ).
  10. (en) « ‘I’m suffocating’: French delivery driver’s last words echo George Floyd case », sur the Guardian, (consulté le )
  11. « Des vidéos éclairent les conditions d’une interpellation à la suite de laquelle un coursier à scooter est mort », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. Y.C., « Affaire Cédric Chouviat : «Lorsqu’on est contrôlé, on doit se soumettre à l’autorité légitime» rappelle Me Lienard », sur Actu17 - L′info Police Sécurité Terrorisme., (consulté le )
  13. « Mort d'un livreur lors d'une interpellation : l'avocat des policiers pointe "l'attitude de provocation" de Cédric Chouviat », sur Franceinfo, (consulté le )
  14. « Mort de Cédric Chouviat : la version des policiers face aux juges », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  15. a b c et d Sophie Parmentier et Justine Dincher, « Mort de Cédric Chouviat : les questions posées par les vidéos de son interpellation », sur France Inter, (consulté le ).
  16. a et b « Police : la mort d’un livreur à Paris relance la controverse sur le « plaquage ventral » », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. « VIDÉO - Mort de Cédric Chouviat : les questions posées par les vidéos de son interpellation », sur www.franceinter.fr, (consulté le )
  18. « Doria Chouviat, épouse du livreur mort à Paris : «J’ai envie de faire confiance à la justice » », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. « VIDEO. La veuve de Cédric Chouviat va demander à Christophe Castaner de "faire en sorte que l'histoire ne se répète pas" », sur Franceinfo, (consulté le )
  20. BFMTV, « Livreur mort après son interpellation: une marche blanche organisée ce dimanche à Levallois-Perret », sur BFMTV (consulté le )
  21. « Levallois : une marche en hommage à Cédric Chouviat », sur RTL.fr (consulté le )
  22. a et b « Mort de Cédric Chouviat : l’enquête de l’IGPN contredit la version initiale des policiers », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. a b c d e f g h et i "Mort de Cédric Chouviat : un troisième policier est mis en examen pour homicide involontaire" par Stéphane Pair le 16 juillet 2020 sur Radio France [1]
  24. « Mort de Cédric Chouviat : comment les policiers se sont défendus face aux juges », sur leparisien.fr,
  25. a et b "Affaire Cédric Chouviat : trois policiers mis en examen pour homicide involontaire" dans L'Express le 16 juillet 2020 [2]
  26. BFMTV, « Livreur mort après une interpellation à Paris: l'autopsie évoque une asphyxie « avec fracture du larynx » », sur BFMTV (consulté le )
  27. Ouest-France, « Mort du livreur Cédric Chouviat. La famille demande une deuxième autopsie », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
  28. a b et c « Mort de Cédric Chouviat : une nouvelle expertise confirme la responsabilité des policiers », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  29. Camille Polloni, « Le décès de Cédric Chouviat causé par l’action des policiers », sur Mediapart (consulté le )
  30. a b c et d Article par Sud Ouest le 25/01/2022, reprenant et citant Libération pour les révélations de la vidéo [3]
  31. « Cédric Chouviat, mort lors de son arrestation, a répété plusieurs fois « j’étouffe », révèlent de nouvelles images », Le huMonde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  32. a b et c « «J’étouffe»: les images des dernières secondes de vie de Cédric Chouviat qui mettent à mal la défense des policiers », sur Libération, (consulté le )
  33. "Mort de Cédric Chouviat : une nouvelle expertise confirme la responsabilité des policiers" par l'AFP, reprise par Le Monde le 24 janvier 2022 [4]
  34. « Mort d’un livreur à Paris : le Défenseur des droits se saisit « d’office » », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  35. « Eric Morvan, patron de la Police nationale, démissionne », sur Les Inrocks (consulté le )
  36. « Christophe Castaner embarrassé par la mort de Cédric Chouviat après son interpellation », sur L'Opinion,
  37. « Les proches de Cédric Chouviat déçus par leur entretien avec Castaner », sur www.20minutes.fr (consulté le )
  38. "Violences policières : "J'attends de nos policiers et de nos gendarmes la plus grande déontologie", déclare Emmanuel Macron", article par France Télévisions le 14 janvier 2020 [5]
  39. « Graphique 3.5. Ce sont les hommes qui ont été le plus durement touchés par l'accroissement du risque de chômage involontaire », sur dx.doi.org (consulté le )
  40. « Affaire Chouviat : une proposition de loi pour l'interdiction du plaquage ventral », sur François Ruffin (consulté le ).
  41. « Les techniques d'immobilisation en débat à l'Assemblée », sur La Chaîne Parlementaire - Assemblée Nationale (consulté le ).
  42. "Gérald Darmanin dénonce les "attaques haineuses et systématiques" de Mélenchon contre la police" le 28/01/2022 dans Nice Matin [6]
  43. Sarah Leduc, « Le plaquage ventral, une technique policière internationalement décriée », sur France 24, (consulté le ).
  44. « PROPOSITION DE LOI visant l’interdiction des techniques d’immobilisation létales »
  45. « Mort d’un livreur à Paris : doit-on interdire les techniques policières d’immobilisation ? », sur SudOuest.fr (consulté le )
  46. (en) « ‘I’m suffocating’: French delivery driver’s last words echo George Floyd case », sur the Guardian, (consulté le )
  47. a et b Melissa Bell CNN, « After George Floyd, French police face fresh scrutiny over alleged brutality », sur CNN (consulté le )
  48. (en-GB) « Cédric Chouviat: French police investigated over death of delivery driver », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  49. a et b « La veuve de Cédric Chouviat accuse : «Il a connu la même souffrance que George Floyd» », sur leparisien.fr, (consulté le )
  50. « "C’est la même histoire": le père de Cédric Chouviat compare la mort de son fils à celle de George Floyd », sur BFMTV (consulté le )
  51. « Darmanin "s'étouffe" quand il entend "violences policières": l'expression qui passe mal », sur Le HuffPost, (consulté le )
  52. a et b « « J’étouffe ! » : les derniers mots de Cédric Chouviat, mort à la suite d’un contrôle policier », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )

Articles connexes

modifier