Aerophile (entreprise)
Aerophile SAS est une entreprise française spécialisée dans le développement et l'exploitation de ballons captifs. Depuis sa création en 1993, l'entreprise installe des ballons qui sont utilisés à des fins publicitaire et touristique.
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Pour les articles homonymes, voir Aérophile.
| Aérophile SAS | |
 Le Ballon de Paris au Parc André Citroën. | |
| Création | 16 mars 1993 (immatriculation) |
|---|---|
| Forme juridique | Société par actions simplifiée |
| Siège social | Paris 75015 France
|
| Direction | Jérôme Giacomoni Matthieu Gobbi |
| Activité | Fabricant aéronautique et spatial (en) et industrie du tourisme (d) |
| Produits | Ballons captifs Aerobar Aerophare |
| Effectif | 150 en 2022 |
| SIREN | 390 395 671 |
| Site web | http://www.aerophile.com/ |
| Chiffre d'affaires | 20 M € en 2022[1] |
| modifier - modifier le code - voir Wikidata | |
Histoire
modifierJérôme Giacomoni et Matthieu Gobbi, polytechniciens et ingénieurs de l'École nationale des ponts et chaussées, créent Aerophile en 1993[2].
En 1994, le premier ballon prend son envol à Chantilly (France).
En 1999, trois nouveaux ballons sont installés en France, dont le ballon de Paris dans le parc André-Citroën.
En 2005, un nouveau prototype de ballon captif est conçu par l'entreprise, le PanoraMagique, lancé la même année à Disneyland Paris.
En 2007, les cofondateurs imaginent un nouveau système de ballon captif à destination des centres commerciaux, l'Aerophare. Le premier est installé sur le parking du centre commercial Évry 2 dans l'Essonne. Cette année-là marque aussi le lancement du premier ballon exploité aux États-Unis, à Orange County Great Park, près de Los Angeles.
En 2008, c'est le lancement du Ballon Air de Paris, en partenariat avec le CNRS, pour calculer en temps réel la qualité de l'air dans la capitale.
En 2009, le ballon captif d'Aerophile est mis en place aux États-Unis à Walt Disney World Resort, en Floride[3].
En 2013, les deux fondateurs inventent et lancent l'Aerobar, un bar aérien, installé au Futuroscope[4],[5]. Cette année marque aussi la reprise du ballon du Safari Park Balloon du zoo de San Diego[6] et le partenariat avec l'assureur Generali qui devient le sponsor du Ballon de Paris Generali. Ce Ballon a aussi une vocation scientifique et pédagogique à travers son dispositif de mesure de la qualité de l'air et de sensibilisation du grand public aux effets de la pollution sur la santé.
En 2014, les cofondateurs ouvrent leur parc d’attractions en s'inspirant de l'œuvre d'Antoine de Saint-Exupéry, le parc du Petit Prince[7],[8], en Alsace.
En 2018, Aerophile démarre un projet de Recherche et Développement[9]pour un nouveau système de purification de l'air extérieur, inspiré d'observations scientifiques menées au Ballon de Paris[10]. C’est aussi la reprise d'un ballon situé à proximité des temples d'Angkor au Cambodge.
En 2021, le purificateur d'air Para-PM, conçu pour capturer les particules fines dans les espaces extérieurs ou semi-ouverts, est lancé[11]. Ce système a notamment été installé au Village Olympique des JO de Paris 2024, sous forme d'ombrières dépolluantes[12],[13].
En 2022, le premier Aerobar des États-Unis est installé à Las Vegas, suivi d'un 2e à Biloxi, Mississippi, en 2023.
En 2023, Aerophile a fêté ses 30 ans d'existence[14].
En 2024, pour les Jeux Olympiques d'été de Paris, l'entreprise a conçu et fabriqué cinq purificateurs d'air en forme de soucoupes volantes installés entre le village olympique et l'autoroute A86 pour filtrer les particules fines polluantes[15], et le ballon de la flamme olympique, installé dans le parc du jardin des Tuileries[16].
Notes et références
modifier- https://www.societe.com/societe/aerophile-390395671.html
- Mathilde Visseyrias et Bruno Jacquot, « Jérôme Giacomoni et Matthieu Gobb, les faux jumeaux »
, sur Le Figaro, (consulté le ).
- « Vol à bord du ballon captif Aérophile au Disney Springs d'Orlando », sur Coasterrider, (consulté le )
- « Futuroscope paie la tournée en l'air Les autres nouveautés », sur CharenteLibre.fr, (consulté le )
- Dominique Malécot, « Aérophile construit un bar volant au Futuroscope », sur Les Échos, (consulté le ).
- « Startup AEROPHILE Inventeur constructeur et exploitant de ballons captifs »
, sur MyFrenchStartup (consulté le ).
- Mathilde Visseyrias, « Le parc du Petit Prince attend 150 000 visiteurs en 2015 », sur Le Figaro, (consulté le ).
- « Retour d'un voyage spatial et virtuel au Parc du Petit Prince », sur Coasterrider, (consulté le )
- « Aérophile lève 11 millions pour révolutionner la dépollution de l'air extérieur », sur Les Echos, (consulté le )
- Amélie Charnay, « J0 2024 : la start-up qui va dépolluer le village des athlètes valide ses tests grandeur nature », sur Capital.fr, (consulté le )
- « Avec Aerophile, Matthieu Gobbi passe du ballon captif à la dépollution de l'air », sur Les Echos, (consulté le )
- Delphine Dechaux, « Particules fines: la PME Aerophile lève 11 millions pour dépolluer l'air des écoles et des métros », sur Challenges, (consulté le )
- Le 1 mars 2024 à 11h19, « Au village olympique, un air de meilleure qualité pour tous », sur leparisien.fr, (consulté le )
- « Smart Impact - Dailymotion - Interview de Matthieu Gobbi », sur www.dailymotion.com (consulté le )
- « JO de Paris 2024 : à quoi servent ces soucoupes volantes installées dans le village des athlètes », sur actu.fr, .
- « Aerophile derrière le ballon des Tuileries », sur BFM TV,
