Adolphe Terris
Adolphe Terris né le à Aix-en-Provence et mort le à Marseille est un photographe français.
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Archives départementales des Bouches-du-Rhône (FRAD013_12Fi, FRAD013_13FI, FRAD013_14FI, FRAD013_58FI)[1] Archives municipales de Marseille (15 Fi) |
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Biographie
modifierAdolphe Terris, né à Aix-en-Provence le , est issu d'une famille de condition modeste ; son père, Jean-Baptiste Terris, est serrurier ainsi que la précise son acte de naissance[2].
En 1845, il ouvre une librairie au no 16 de la rue Noailles, actuelle partie haute de la Canebière à Marseille. Le , il se marie à Aix-en-Provence avec Claire Élodie Imbert[3]. En 1856, il loue une partie de ses locaux au photographe Fred Vitagliano pour que ce dernier y installe un studio de photographie. Terris s'intéresse à cette nouvelle technique dont il devient un précurseur à Marseille et s'associe avec son locataire. Il commence à vulgariser le daguerréotype.
Dans les locaux de son atelier a lieu en 1861 la première exposition de la Société marseillaise de photographie dont il avait été un des membres fondateurs l'année précédente. Il est le témoin privilégié des grands travaux d'urbanisme entrepris au cours de la seconde moitié du XIXe siècle. En 1862, la municipalité de Marseille lui commande la réalisation d'un premier album photographique sur les rues de la ville qui seront démolies pour la réalisation de la rue Impériale, actuellement rue de la République. Ce gigantesque projet nécessitera la démolition de 935 maisons et entrainera la disparition totale de 38 rues dont certaines au nom savoureux : rue de la Belle Marinière, du Cheval Blanc, de la Tasse d'Argent, du Foie de Bœuf, de la Piquette[4]... Terris réalisera ainsi un album de 26 photos. Dans la suite logique de cette première commande, il suivra les travaux de démolition et construction des nouveaux immeubles qui s'étendit de 1863 à 1866 ; ce travail aboutira à un nouvel album de 32 photos. Enfin et toujours à la demande de la Ville de Marseille, il photographie les monuments achevés et divers grands travaux de réaménagement pour livrer un troisième album de 46 photos.
En plus des trois albums précédemment évoqués, Terris réalisera pour les Ponts et Chaussées en 1875 une série de photographies représentant les travaux du nouveau port de la Joliette et, en association avec le photographe Rogliano, un album relatif au percement de la rue Colbert qui entrainera malheureusement la destruction de l'église Saint-Martin.
Il meurt à Marseille le [5].
Galerie
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Ouverture de la rue impériale,actuelle rue de la République, Marseille, 1863
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Construction de l'Hôtel de préfecture des Bouches-du-Rhône 1864
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Construction du pont du Vallon des Auffes 1863
Notes et références
modifier- « http://www.archives13.fr/archive/resultats/icono/lineaire/FRAD013_13FI/n:75?RECH_fulltext=Adolphe+Terris&Rech_mode=and&type=icono » (consulté le )
- Archives départementales, Aix-en-Provence page 101/166
- Acte n° 187 page 161/169, Archives départementales des Bouches-du-Rhône.
- Jean Chélini (dir.), Félix Reynaud (dir.) et Madeleine Villard (dir.), Dictionnaire des Marseillais, Marseille, Académie de Marseille - Édisud, , 368 p., 24 × 17 cm (ISBN 2-7449-0254-3, OCLC 52159149, BNF 37715787), p. 330.
- Archives départementales, Marseille, page 1/57.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Bernard Millet, « Adolphe Terris, photographe de Marseille au XIXe siècle », Marseille, no 203, , p. 22-29.
- Bruno Wuillequiey, Denise Jasmin, Luc Georget, Bénédicte Ottinger, Florence Dagousset et Gilles Mihière, Régis Bertrand, Marseille au XIXe, rêves et triomphes, [exposition du au ], Musées de Marseille, p. 300-305 (ISBN 2-7118-2487-X).
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à l'architecture :