Adolphe Maujan

personnalité politique française

Adolphe Maujan, né à Pontanevaux, hameau de la commune de La Chapelle-de-Guinchay (Saône-et-Loire) le et mort à Saint-Maur-des-Fossés le , est un homme politique français.

Adolphe Maujan
Illustration.
Fonctions
Sénateur français

(5 ans, 3 mois et 20 jours)
Circonscription Seine
Sous-secrétaire d'État à la présidence du Conseil et à l'Intérieur

(2 ans et 4 jours)
Président Armand Fallières
Premier ministre Georges Clemenceau
Gouvernement Clemenceau I
Député français

(6 ans, 7 mois et 18 jours)
Élection 11 mai 1902
Réélection 20 mai 1906
Circonscription Seine
Législature VIIIe et IXe (Troisième République)
Groupe politique RRRS
Prédécesseur Jules-Ferdinand Baulard
Successeur Amédée Chenal

(3 ans, 11 mois et 2 jours)
Élection 6 octobre 1889
Circonscription Seine
Législature Ve (Troisième République)
Groupe politique RRRS
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Arthur Groussier
Biographie
Nom de naissance Adolphe Eugène Maujan
Date de naissance
Lieu de naissance La Chapelle-de-Guinchay
Date de décès (à 60 ans)
Lieu de décès Saint-Maur-des-Fossés
Nationalité Drapeau de la France France
Parti politique PRRRS
Diplômé de École spéciale militaire de Saint-Cyr

Biographie

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Adolphe Maujan, sous-secrétaire d'État à l'Intérieur (sur la tribune, à gauche) en 1908.

Élève du Lycée Henri-IV[1] et de Saint-Cyr, le capitaine Adolphe Maujan devient le secrétaire du général Thibaudin, ministre de la Guerre. En , Jules Ferry remplace Thibaudin, proche des radicaux, par le général Campenon. Celui-ci pousse le capitaine Maujan à la démission en le désignant d'office comme commandant d'une compagnie disciplinaire en Afrique.

Il a un frère, qui se fait appeler Émile Max (1856-1937), fondateur de La Revue critique (Paris, 1882-1884).

Reconverti dans la politique radicale, Maujan se présente en vain à plusieurs élections, assure entre 1884 et 1886 la direction d'un journal radical-socialiste, La France libre, et s'essaie à l'art dramatique en rédigeant sous le nom de Jean Malus Jacques Bonhomme (1886), un drame médiéval au propos socialisant. Il est finalement élu député lors des élections législatives de 1889 contre le boulangiste Joseph Chevillon, dans le 10e arrondissement de Paris. Battu aux élections législatives de 1893 par le socialiste Arthur Groussier, il ne retrouve un siège de député qu'en 1902, dans la deuxième circonscription de Sceaux.

Siégeant parmi les radicaux, le député Maujan s'intéresse particulièrement aux questions militaires (il est trois fois rapporteur du budget de la Guerre) mais aussi économiques et fiscales. En 1891, il dépose un projet de réforme générale de l'impôt[1].

Après avoir dirigé le journal Germinal en 1893 et avoir été le rédacteur en chef de La Lanterne[1], il assure entre et la direction politique du journal Le Radical, qu'il maintient dans la ligne du récent Parti républicain, radical et radical-socialiste[2].

Réélu en 1906, il entre dans le gouvernement Clemenceau en remplaçant Albert Sarraut au poste de Sous-secrétaire d’État à l'Intérieur. En 1909, il est élu sénateur de la Seine et s'inscrit au groupe de la Gauche démocratique. Favorable à la loi des trois ans, il devient le vice-président de la Fédération des gauches, formation présidée par Aristide Briand. Il meurt au cours de son mandat sénatorial. Il repose au cimetière du Père Lachaise (Division 18)[3], à Paris.

Mandats et fonctions

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  • Député de la Seine en 1889.
  • Sénateur de la Seine de 1909 à 1914.
  • Sous-secrétaire d'État à la présidence du Conseil et à l'Intérieur du au dans le gouvernement Georges Clemenceau (1).

Sources

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  • « Adolphe Maujan », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Références

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  1. a b et c Le Radical, 2 janvier 1909, p. 1.
  2. Le Radical, 1er avril 1904, p. 1.
  3. Amis et Passionnés du Père Lachaise (APPL), « MAUJAN Adolphe (1853-1914) », sur Cimetière du Père Lachaise – APPL, (consulté le )

Liens externes

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