Adolfo Rincón de Arellano

homme politique espagnol

Adolfo Rincón de Arellano García, né à Valence (Espagne) le et mort dans la même ville le , est un médecin et homme politique phalangiste, président de la députation de Valence (1943-1949) et maire de Valence (1958-1969).

Adolfo Rincón de Arellano García
Fonctions
Procurateur aux Cortes franquistes
10e législature des Cortes franquistes (d)
-
Sancho Dávila y Fernández de Celis (en)
Procurateur aux Cortes franquistes
6e législature de Cortes franquistes (d)
7e législature des Cortes franquistes (d)
8ème législature des Cortes franquistes (d)
9e législature des Cortes franquistes (d)
-
Tomás Trénor Azcárraga (d)
Vicente López Rosat (d)
Maire de Valence
-
Tomás Trénor Azcárraga (d)
Vicente López Rosat (d)
Procurateur aux Cortes franquistes
1re législature des Cortes franquistes (d)
2e législature des Cortes franquistes (d)
-
Président de la députation provinciale de Valence
-
Rafael Cort Álvarez (d)
Francisco Cerda Reig (d)
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Adolfo Rincón de Arellano GarciaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Parti politique
Membre de
Conflit
Distinctions
Liste détaillée
Grand-croix de l'ordre du Mérite civil d'Espagne ()
Grand-croix de l'ordre impérial du Joug et des Flèches (d) ()
Grand-croix de l'ordre du Mérite naval avec décoration blanche ()
Medalla de Oro al Mérito Social Penitenciario (d) ()
Grand-croix de l'ordre d'Alphonse X le Sage‎ ()
Grand-croix du Mérite militaire avec la distinction blanche ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Il naît à Valence en 1910. Son père est un important médecin de la ville et militant d'Izquierda Republicana[1],[2].

Il suit des études secondaires à l'Institut Lluís Vives (es) de Valence[3].

Dans sa jeunesse, il milite dans des groupes étudiants conservateurs[4], notamment Juventud Monárquica[1].

Il étudie la médecine et se spécialise en cardiologie à Rome en 1935-1936[5]. Il est médecin de guerre durant la guerre civile espagnole (1936-1939)[5].

Phalangiste de la première heure[6], il est membre fondateur de la Phalange espagnole à Valence en 1933, dont il est nommé chef régional par José Antonio Primo de Rivera[5],[7]. À partir de 1939, il est chef provincial de FET y de las JONS[5].

Entre 1943 et 1949, il préside la députation provinciale de Valence, qu'il représente aux Cortes franquistes[5].

 
Aolfo Rincón de Arellano (à gauche), lors de l'inauguration d'un monument en hommage au compositeur José Serrano Simeón en 1965.

En 1958, il est désigné maire de Valence après la démission de Tomás Trénor Azcárraga (es) en conséquence de la grande inondation de 1957[5],[6].

En tant que maire, il est une figure du développement de la ville, à l'origine de plusieurs initiatives importantes et est l'un des principaux promoteurs du Plan Sur, le grand chantier de déviation du lit du Turia qui fait suite à l'inondation[5],[8],[7].

Dans un contexte de début de crise du régime franquiste, il démissionne le en raison de désaccords avec les technocrates de l'Opus Dei, peu après la constitution du douzième gouvernement de l'État espagnol, dominé par ces derniers[5],[9].

Il est de nouveau procurateur aux Cortes par désignation de Franco entre 1973 et 1977[10].

Une rue de Nàquera est nommée en son hommage[3],[11].

Œuvres

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  • (es) Valencia:1959-1967, [5]
  • (es) Pantanos y trasvases de la Región Valenciana, [5],[7]

Récompenses

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Références

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  1. a et b Colomer Rubio 2013b, p. 182.
  2. Colomer Rubio 2013a, p. 96-97.
  3. a et b (es) Ricard Pérez Casado, « Adolfo Rincón de Arellano, ex alcalde de Valencia », El País,‎ (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consulté le )
  4. Colomer Rubio 2013a, p. 97-98.
  5. a b c d e f g h i j k et l Piqueras et Paniagua 2006, p. 471.
  6. a et b Colomer Rubio 2013b, p. 181.
  7. a b c et d (es) « Mañana se celebra el funeral del ex alcalde de Valencia Rincon de Arellano que falleció el viernes a los 96 años », Europa Press,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. Colomer Rubio 2013b, p. 180.
  9. Colomer Rubio 2013b, p. 180-181.
  10. (es) « RINCON DE ARELLANO Y GARCIA ADOLFO », sur Congreso de los Diputados (consulté le )
  11. (es) « Pérez Casado se queja de que no le dediquen una calle en Nàquera », Levante-EMV,‎ (lire en ligne, consulté le )

Annexes

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Articles connexes

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Bibliographie

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Liens externes

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