Adil Aliyev

homme politique azerbaïdjanais

Adil Aliyev, né le , est un homme politique azerbaïdjanais. Il est président de la Fédération azerbaïdjanaise de kickboxing à partir de 2000 et vice-président de l'Assemblée nationale d'Azerbaïdjan.

Adil Aliyev
Fonctions
Député à l'Assemblée nationale d'Azerbaïdjan
5e législature de l'Assemblée nationale d'Azerbaïdjan (d)
20 saylı Nərimanov ikinci seçki dairəsi (d)
Député à l'Assemblée nationale d'Azerbaïdjan
6e législature de l'Assemblée nationale d'Azerbaïdjan (d)
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (55 ans)
Maxta (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Adil Abış oğlu ƏliyevVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Institut naval de Saint-Pétersbourg (en)
Académie de police du Ministère de l'intérieur de la République d'Azerbaïdjan (d)
Université d'État de BakouVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Grades militaires
Distinction

Biographie

modifier

Jeunesse, engagement militaire et études

modifier

Adil Aliyev naît le dans le village de Maxta, dans le district de Charur, dans la république socialiste soviétique autonome de Nakhitchevan. Il est diplômé de l'internat sportif de Bakou en 1987. Adil Aliyev est maître des sports depuis 1992. Il est diplômé de l'Académie navale militaire supérieure du nom de l'Institut naval de Saint-Pétersbourg, fédération de Russie en 1992. Il sert comme officier au sein des Forces navales militaires azerbaïdjanaises de 1992 à 1993[1].

Il est diplômé d'une maîtrise de l'université d'État de Bakou (UEB) en 2004. Il passe son diplôme de troisième cycle de l'UEB en 2010. Il publie une monographie dans le domaine de la criminologie. Cette monographie est consacrée à l'étude des problèmes des émeutes et du crime. Il obtient un doctorat en droit le .

Carrière professionnelle et ascension politique

modifier

Il occupe divers postes dans les agences du ministère des Affaires intérieures de 1994 à 2003 - chef adjoint du 39e poste de police du département de police de Sabail, chef du secteur des traversées en ferry du département principal de la police de la circulation de la république d'Azerbaïdjan, chef du service de police anti-drogue de Binagadi, chef du service d'enquête criminelle sur le service de police de Yasamal. Il est diplômé de l'Académie de police du ministère des Affaires intérieures de la république d'Azerbaïdjan en 1998.

Adil Aliyev est élu président de la Fédération azerbaïdjanaise de kickboxing en 2000. Il reçoit le grade de lieutenant de police en 2003. Aliyev travaille comme chef du 16e département de police de la région de Narimanov de la ville de Bakou de 2003 à 2005. Il reçoit la médaille de l'héroïsme décernée par l'État par décret du président de la république d'Azerbaïdjan en 2005[2].

Il occupe également le poste de vice-président du Comité de défense et de sécurité de la CEI en 2009[1]. Aliyev est également membre du groupe de travail sur les relations interparlementaires Azerbaïdjan-Russie, Azerbaïdjan-Ukraine, Azerbaïdjan-Allemagne et Azerbaïdjan-Turquie de 2005 à 2010.

Adil Aliyev est ensuite élu député à l'Assemblée nationale, parlement monocaméral de l'Azerbaïdjan, durant deux législatures. Il en devient vice-président[3].

Menace contre un opposant

modifier

Le , Adil Aliyev, alors vice-président de l'Assemblée nationale, menace un opposant au régime réfugié en France, Mahammad Mirzali, par le biais d'une photographie de son passeport publiée sur les réseaux sociaux, légendée « Rira bien qui rira le dernier »[4],[3],[5].

Vie privée

modifier

Il est marié et père de trois enfants. Le lieutenant-général Maharram Aliyev est le frère d'Adil Aliyev.

Notes et références

modifier
  1. a et b « ADİL ƏLİYEV »
  2. « 867 - Azərbaycan Respublikası Daxili İşlər Nazirliyinin bir qrup əməkdaşının təltif edilməsi haqqında », sur e-qanun.az (consulté le )
  3. a et b « ENQUÊTE. Un blogueur azerbaïdjanais réfugié en France victime de trois tentatives d’assassinat », sur Franceinfo, (consulté le )
  4. « La vie dans l'ombre de Mahammad Mirzali, réfugié azéri le plus menacé de France », Le Figaro, (consulté le )
  5. Hugo Wintrebert, « Cible émouvante », sur Vanity Fair, (consulté le )

Articles connexes

modifier