Adélard Lambert
Adélard Lambert (1867-1946) est un folkloriste canadien-français ayant vécu au Québec et en Nouvelle-Angleterre. Il s'est démarqué comme bibliophile et important collecteur de matériel ethnologique, ainsi qu'à titre de mémorialiste et d'écrivain[1].
Naissance | |
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Décès | |
Nationalité | |
Activités |
Ethnologue, auteur de contes, mémorialiste |
Père |
Jean-Baptiste Robillard dit Lambert |
Mère |
Léocadie Rinfret dit Malouin |
Distinction |
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Biographie
modifierAdélard Lambert nait le 15 mars 1867 à Saint-Cuthbert. Ses parents sont Jean-Baptiste Robillard dit Lambert et de Léocadie Rinfret dit Malouin[2]. Son enfance est partagé entre le Québec et les États-Unis alors que sa famille, comme de nombreuses familles canadiennes-française de l'époque, tente d'améliorer son sort en allant chercher du travail dans les usines de la Nouvelle-Angleterre[3]. Il demeura à Woonsocket et à Albion dans le Rhode-Island ainsi qu'à Putnam au Connecticut[4]. En 1874, toute sa famille revient s'installer à Saint-Gabriel-de-Brandon[4]. Elle s'installe finalement à Fall River au Massachusetts en 1878[5].
Il se marie avec Philomène Vigneault, en 1890, à Saint-Cyrille-de-Wendover[2]. Il devient par la suite colporteur de thé à Manchester, au New Hampshire[6]. Parallèlement à ce métier, il collectionne des livres, revues et journaux relatifs à la présence francophone en Amérique[5],[6]. Il réussit à accumuler des documents rares qui attirent l’intérêt de chercheurs et d’écrivains. En 1918, il vend sa collection à l'Association canado-américaine de Manchester. Sa collection compte environ 4000 documents[7].
En 1921, il s’installe à Drummondville où il vivra jusqu’à sa mort[2]. Il deviendra collaborateur de Marius Barbeau considéré le père de l'ethnologie de l'Amérique française[8]. Leur collaboration s'échelonnera sur près d'un quart de siècle[8]. Il est élu conseiller de la branche québécoise de l’American Folklore Society (en)[8].
Il décède à Drummondville le 19 mai 1946.
Hommages
modifierEn 2015, Adélard Lambert est identifié personnage historique par le Gouvernement du Québec[2].
La bibliothèque de Saint-Cuthbert, son village natal, est nommée en son honneur[6].
Publications
modifierRéférences
modifier- « Adélard Lambert, grand folkloriste [1867-1946] », sur lambert.mnemo.qc.ca (consulté le )
- « Lambert, Adélard - Répertoire du patrimoine culturel du Québec », sur www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca (consulté le )
- « Adélard Lambert », sur Culture et Patrimoine de la MRC de D'Autray (consulté le )
- « Adélard Lambert, un gardien méconnu du patrimoine de l’Amérique française », sur Société Saint-Jean-Baptiste, (consulté le )
- Serge Duhamel, « Adélard Lambert (1867-1946), la passion du livre », Cap-aux-Diamants, no 32, , p. 63 (lire en ligne)
- « Fiche descriptive », sur toponymie.gouv.qc.ca (consulté le )
- « Adélard Lambert : autres écrits et collection », sur lambert.mnemo.qc.ca (consulté le )
- Danielle Martineau, « L’héritage culturel d’Adélard Lambert (1867-1946) », Bulletin Mnémo, vol. 17B, no 2, (lire en ligne)
- Rencontres et entretiens, Adélard Lambert, Montréal, Le Devoir, , 159 p. (lire en ligne)
- Adélard Lambert, Journal d'un bibliophile, Drumondville, La Parole, , 141 p. (lire en ligne)
- Adélard Lambert, Propos d'un castor ou Entretiens du père Jean Nault, , 32 p. (lire en ligne)
Bibliographie
modifier- Adélard Lambert, Journal d'un bibliophile, Drummondville, La Parole, (lire en ligne)
- Adélard Lambert, Contes de tante Rose : contes du bon vieux temps pour les enfants, Montréal, Éditions Édouard Garand, (lire en ligne)
- Adélard Lambert, Propos d'un castor ou Entretiens du père Jean Nault, (lire en ligne)
- Adélard Lambert, Castor nous revient ou Entretiens du père Jean Nault, Drummondville, La Parole, (lire en ligne)
- Armand Capistran, Bio-Bibliographie d'Adélard Lambert, Collectionneur et folkloriste (Mémoire de maîtrise), Québec, Université Laval,
Liens externes
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