Accord de cessez-le-feu de 2024 entre Israël et le Liban

L'Accord de cessez-le-feu de 2024 entre Israël et le Liban fait référence à un accord de cessez-le-feu provisoire de soixante jours entre Israël et le Liban visant à mettre temporairement fin a la guerre entre Israël et le Hezbollah qui a commencé le 8 octobre 2023, aux Bombardements israéliens au Liban qui ont commencé le 23 septembre 2024 et à l'invasion israélienne du Liban en 2024 qui a débuté le 30 septembre 2024. Selon les informations publiées dans les médias israéliens, l'accord devrait entrer en vigueur le 27 novembre 2024.

Contexte

Israël et le Hezbollah ont commencé à échanger des tirs le long de la frontière israélo-libanaise et sur le plateau du Golan occupé par Israël le 8 octobre 2023. Israël a également mené des frappes aériennes dans tout le Liban et en Syrie. Les affrontements faisaient partie des retombées de la guerre Israël-Hamas et de la plus grande escalade du conflit Hezbollah-Israël depuis le conflit israélo-libanais de 2006. Le 30 septembre 2024, Israël a transformé le conflit en une invasion terrestre du Liban.

L'Accord

Le 26 novembre 2024, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a annoncé le transfert d'un accord de cessez-le-feu au Cabinet de sécurité d'Israël. Le cabinet a voté à 10 voix contre 1 en faveur de l'approbation de l'accord, le seul opposant étant le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir.

Selon les rapports israéliens, l'accord de cessez-le-feu comprendra plusieurs clauses :''

1. Cessez-le-feu pendant 60 jours.
2. Pendant cette période, les membres du Hezbollah se retireront au nord du fleuve Litani, tandis que les forces armées qui seront autorisées à rester dans cette zone seront les Forces armées libanaises et la FINUL.
3. Au bout de 60 jours et après la fin du déploiement de l'armée libanaise et des forces de la FINUL au sud du Liban, les forces de Tsahal se retireront du Liban vers le territoire de l'État d'Israël.
4. L'application de l'accord sera assurée par les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et d'autres parties.
5. Israël conservera « une totale liberté d'action militaire » pour attaquer le Liban en cas de violation de l'accord par le Hezbollah ou une autre entité au Liban.
6. Aucune zone tampon ne sera établie entre les villages du Sud-Liban et les colonies situées sur la ligne de conflit.

Contexte politique

Dans une annonce publique à la télévision israélienne après la délibération sur les termes du cessez-le-feu, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a affirmé son soutien à l'accord au motif qu'un cessez-le-feu permettrait aux forces de défense israéliennes de se concentrer principalement sur les opérations dans la bande de Gaza contre le Hamas et contre "la menace iranienne". Il a déclaré que « nous changeons le visage de la région ».

Il a en outre déclaré que le cessez-le-feu avait été envisagé en raison du succès israélien revendiqué lors de l'invasion israélienne du Liban en 2024, car le Hezbollah n'était « plus le même groupe qui a lancé une guerre contre nous », et que les Forces de défense israéliennes les avaient « fait reculer des décennies ». . Il a déclaré que l'armée israélienne avait atteint bon nombre de ses objectifs lors de l'invasion et des frappes aériennes en tuant la plupart des dirigeants du Hezbollah et en détruisant un grand nombre d'infrastructures libanaises qui leur étaient liées.

Réactions

Israël

Le ministre israélien de la Sécurité et homme politique d'extrême droite Itamar Ben-Gvir a exprimé son mécontentement à l'égard de l'accord de cessez-le-feu car il ne fournit pas à Israël une « ceinture de sécurité », ne permet pas aux Israéliens de retourner dans le nord d'Israël et ne fournit pas de résistance à l'armée libanaise contre le Hezbollah^[pas clair].

Voir aussi

• Accord israélo-libanais du 17 mai 1983

• Trêve de 2023 entre Israël et le Hamas