Aboukir
Aboukir (en arabe أبو قير) est une ville de la côte méditerranéenne de l'Égypte, situé à vingt-trois kilomètres au nord-est d'Alexandrie. Dans cette ville se trouve un château que Méhémet Ali a transformé en prison d'État.
Aboukir (ar) أبو قير | |
Administration | |
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Pays | Égypte |
Gouvernorat | Alexandrie |
Démographie | |
Population | 37 997 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 31° 19′ 00″ nord, 30° 04′ 00″ est |
Localisation | |
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Toponymie
modifierSon nom (de l'arabe « Abū Qīr », littéralement « Père Cyr ») provient du fait qu'il a abrité les reliques de saint Cyr d'Alexandrie, médecin chrétien, persécuté sous Dioclétien parce qu'il se servait de sa profession pour faire connaître le Christ, et chercha refuge non loin de là (à Canope), où il fut arrêté et martyrisé en l'an 311.
Antiquité
modifierPrès du village subsistent de nombreux vestiges de bâtiments antiques, égyptiens, grecs et romains. On suppose que les ruines situées à environ trois kilomètres au sud-est du village sont celles de la cité de Canope. Un peu plus à l'est, le bras canopique du Nil (aujourd'hui à sec) se jetait dans la Méditerranée.
La prospection géophysique et les fouilles sous-marines menées dans la baie d'Aboukir sous la direction de l'archéologue français Franck Goddio à partir de 1998 ont conduit à la découverte, en 2000, de l'antique cité de Thônis-Héracléion, principale ville portuaire de l'Égypte[1] jusqu'à la fondation d'Alexandrie et centre religieux important.
Batailles d'Aboukir
modifierLa vaste baie d'Aboukir (Khalīj Abū Qīr) s'étend à l'est jusqu'à l'embouchure du Nil de Rosette. C'est là que le , l'Amiral Nelson, commandant la flotte britannique de Méditerranée, livra à la flotte française la bataille d'Aboukir, aussi appelée bataille du Nil. Elle se solda par la victoire de la Royal Navy.
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La bataille d'Aboukir vue par Thomas Whitcombe (1760-1824).
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L'explosion du navire amiral français l'Orient, peint par George Arnald (1763-1841).
On parle également de la bataille d'Aboukir pour l'engagement entre l'armée expéditionnaire française, victorieuse, et les janissaires turcs qui a eu lieu le .
Près d'Aboukir, le , l'armée britannique commandée par Ralph Abercromby débarqua et enleva la ville aux Français malgré leur résistance acharnée, c'est la troisième bataille d'Aboukir.
Notes et références
modifier- Au débouché du bras canopique du Nil.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang, « Aboukir », dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie Bouillet Chassang, t. 1, Librairie Hachette, (lire sur Wikisource), p. 7.
Liens externes
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- Ressource relative à la géographie :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :