Abbaye de Sinnich
L'abbaye de Sinnich était un monastère qui remonte à 1243, lui-même issu d'un prieuré de chanoinesses régulières fondé un siècle auparavant, vers 1151. L'abbaye était située dans la localité actuelle de Teuven, en Belgique, dans la province de Limbourg. Elle a été vendue comme bien national en 1798 et son bâtiment principal converti en château.
Ancienne abbaye de Sinnich | |||
Ordre | Chanoines réguliers de saint Augustin | ||
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Fondation | Prieuré de chanoinesses en 1151, puis abbaye de chanoinesses en 1243 | ||
Fermeture | fin XVIIIe siècle | ||
Personnes liées | Marsilius, abbé de Rolduc | ||
Localisation | |||
Pays | Belgique | ||
Région | Région flamande | ||
Province | Province de Limbourg | ||
Commune | Fourons | ||
Section | Teuven | ||
Coordonnées | 50° 44′ 41″ nord, 5° 52′ 23″ est | ||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : province de Limbourg
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Géographie
modifierL'abbaye de Sinnich fut établie à Teuven, aujourd'hui section de la commune de Fourons, en Belgique, dans la province de Limbourg. Précisément, Teuven se trouve à 22 km au Nord de Verviers.
Histoire
modifierL'abbaye de Sinnich était d'abord un prieuré de chanoinesses fondé en 1151 au sein de l'ordre des Chanoines réguliers de saint Augustin[1]. Il fut établi sous la forme d'une abbaye par Marsilius, l'abbé de Rolduc, en 1243[1]. L'abbé de Rolduc nommait la supérieure et le confesseur, ce qui ne se faisait pas toujours sans conflit, car toutes ces dames étaient pourvues de quartiers nobiliaires[1].
Joseph II ne s'est pas opposé à cette communauté lorsqu'il a décrêté l'inutilité de tant de monastères et couvents sur son territoire[1]. Par contre, la Révolution française ne l'a pas épargnée, la communauté fut chassée. L'abbaye fut vendue comme bien national en 1798.
Aujourd'hui
modifierDepuis la vente de 1798, l'abbaye est un château. Le bâtiment principal, à toit mansardé, fronton et perron, porte les armes de la prieure de Bergh et la date 1754[1]. On remarque encore trois galeries du cloître mutilé[2]. Il subsiste aussi des vestiges de la construction du XIIIe siècle[1].
Références
modifier- Émile Poumon, Abbayes de Belgique, Office de publicité, S.A, éditeurs, Bruxelles, 1954, p. 108.
- Joseph Delmelle, Abbayes et béguinages de Belgique, Rossel Édition, Bruxelles, 1973, p. 81.