99e division d'infanterie territoriale

La 99e division d’infanterie territoriale (ou 99e division territoriale, 99e DT) est le nom d'une unité de l’Armée française, active en 1915 et 1916 pendant la Première Guerre mondiale.

99e division d’infanterie territoriale
Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Division d’infanterie territoriale
Rôle Infanterie de seconde ligne
Fait partie de Gouvernement militaire de Paris
VIe armée
Guerres Première Guerre mondiale

Dates de création et dissolution

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  •  : ordre de création de la 99e division d’infanterie territoriale
  •  : constitution effective de la division
  •  : ordre de dissolution de la division
  •  : dissolution de la division

Commandant de la 99e division d'infanterie territoriale

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La division est commandée par le général de Lartigue du à sa dissolution[1].

Composition

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Historique

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Créée par ordre du [3], la division est constituée à partir du dans la région de Rozay-en-Brie. Rattachée au gouvernement militaire de Paris (GMP), elle effectue à partir du des travaux défensifs entre l'Ourcq et la Seine, tout en continuant son instruction. Le , la division part pour la région de Louvres et commence le des travaux défensifs dans la zone nord du camp retranché de Paris[4].

Le , la division est rattachée à la VIe armée. Elle embarque à Louvres par voie ferrée vers Corbie dans la Somme. Elle est chargée de préparer les défenses du secteur de Warloy-Baillon et Vadencourt[4].

Le , la 99e DT est détachée auprès du 3e corps de la VIe armée. Elle rejoint la ligne de front dans le secteur au nord d'Herleville et Maucourt, qu'elle tient du au [4].

Le , la division quitte le 3e corps d'armée et, toujours rattachée à la VIe armée, est retirée du front. Après avoir effectué des travaux entre la Somme et l'Ancre, elle part le à l'instruction vers Gentelles. Le , la 99e DT est rattachée au 1er corps d'armée colonial de la VIe armée et effectue des travaux dans la zone entre les VIe et Xe armées[4].

Le , la 198e brigade est mise à la disposition du 35e corps d'armée[4]. Par ordre du , la division est dissoute le 13. Les quatre régiments d'infanterie deviennent indépendants, l'escadron de chasseurs à cheval est dissous et les deux groupes d'artillerie rejoignent deux autres divisions[3].

Notes et références

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  1. AFGG X, 2, p. 687.
  2. a b et c AFGG X, 2, p. 688-689.
  3. a b et c AFGG X, 2, p. 689.
  4. a b c d et e AFGG X, 2, p. 690.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Service historique de l'état-major des armées, Les armées françaises dans la Grande guerre (AFGG), vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, Paris, Impr. nationale, , 1092 p. (lire en ligne).
  • Historique du 136e régiment territorial d'infanterie : Guerre 1914-1918, Toulouse, Imprimerie et librairie Édouard Privat, , 48 p. (lire en ligne).
  • 261e régiment territorial d'infanterie : Historique de la campagne 1914-1918, Cosne-sur-Loire, Imprimerie Bourra (lire en ligne).
  • Historique sommaire du 282e régiment d'infanterie territoriale, sans lieu, dactylographié, sans date (lire en ligne).
  • Le 322e régiment d'infanterie territorial en campagne, Montpellier, Imprimerie Firmin et Montane, , 20 p. (lire en ligne).

Articles connexes

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