95e bataillon de chasseurs alpins

Le 95e bataillon de chasseurs alpins (95e BCA) est une unité de l'Armée française crée en 1939 et ayant combattu au début de la Seconde Guerre mondiale, jusqu'à sa dissolution en juillet 1940.

95e bataillon de chasseurs alpins
Création 2 septembre 1939
Dissolution 31 juillet 1940
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Bataillon de chasseurs alpins
Rôle Infanterie de montagne
Fait partie de 64e division d'infanterie
Guerres Seconde Guerre mondiale
Batailles Bataille des Alpes

Historique du 95e BCA

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Le 95e BCA est créé le à Saint-Pierre-de-Mésage avec des réservistes mobilisés par le centre mobilisateur no 143. Il est rattaché à la 47e demi-brigade de chasseurs alpins de la 64e division d'infanterie alpine[1].

Le bataillon reste dans les Alpes pendant toute la durée de la guerre pour défendre la frontière face aux Italiens. Il est chargé de défendre la crête de Peyrolle et le col des Acles (près de Briançon) en cas d'attaque italienne[1].

Lors de la bataille des Alpes, la section d'éclaireurs-skieurs combat les Italiens dans le secteur des Acles et le blockhaus de La Cleyda le 17 juin 1940[1]. Le 18 au soir, deux sections du 95e BCA se replient vers le blockhaus de La Cleyda après avoir résisté quelque temps aux Italiens. La SES et les deux autres sections se replient ensuite du blockhaus pour éviter d'être encerclées[3].

Il rejoint après l'armistice du 24 juin 1940 la région de Saint-Étienne[1]. Il est dissout le à Roanne[4],[2].

Ordre de bataille

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  • Commandant : chef de bataillon Jaugey puis capitaine Braillon puis capitaine Suau, puis chef de bataillon Ferlus[2]
  • Section d'éclaireurs-skieurs : lieutenant Boëll[1],[2]
  • Compagnie Hors Rang : capitaine Braillon[2]
  • 1re compagnie : capitaine Herraud puis capitaine Ollivier[2]
  • 2e compagnie : capitaine Desbois puis capitaine Ducloux[2]
  • 3e compagnie : capitaine de Camaret puis capitaine Filliol[2]

Traditions

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Insigne

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L'insigne du bataillon présente le cor des chasseurs chargé d'un écureuil dressé sur une branche. Sa version métallique est fabriquée en 2 000 exemplaires entre octobre et décembre 1939[1].

Refrain

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« Notre écureuil a une belle queue, comme tous les diables bleus » ou « Notre écureuil a une belle queue, mais la nôtre est bien mieux ! »[1].

Notes et références

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  1. a b c d e f et g Jacques Sicard, « La 64e division d'infanterie et ses insignes, 1939-1940 », Militaria Magazine, no 160,‎ , p. 39-46
  2. a b c d e f g et h Yvick Herniou, « 95e bataillon de chasseurs alpins », sur mathieuvaldivia.free.fr, (consulté le )
  3. Max Schiavon, Victoire sur les Alpes : juin 1940, Briançonnais, Queyras, Ubaye, Mens sana, (ISBN 979-10-90447-06-6, OCLC 760989910), p. 203-204
  4. « 1939-1940 - Les Bataillons de Chasseurs Alpins », sur Mémoire des Alpins (consulté le )

Bibliographie

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  • Jean-Yves Mary, Alain Hohnadel, Jacques Sicard et François Vauviller (ill. Pierre-Albert Leroux), Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 4 : La fortification alpine, Paris, Histoire & collections, coll. « L'Encyclopédie de l'Armée française » (no 2), , 182 p. (ISBN 978-2-915239-46-1).
    • Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 5 : Tous les ouvrages du Sud-Est, victoire dans les Alpes, la Corse, la ligne Mareth, la reconquête, le destin, Paris, Histoire & collections, , 182 p. (ISBN 978-2-35250-127-5).