82e régiment de marche

Le 82e régiment d'infanterie de marche (ou 82e régiment de marche) est un régiment d'infanterie français, créé à la fin de la guerre franco-allemande de 1870-1871 et engagé dans la campagne de 1871 à l'intérieur.

82e régiment d'infanterie de marche
Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment de marche
Rôle Infanterie
Guerres Campagne de 1871 à l'intérieur
Batailles Semaine sanglante

Création et différentes dénominations

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Chef de corps

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Le régiment est commandé par le lieutenant-colonel Chevreuil[1].

Historique

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Formation

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Le régiment est formé le au camp de Saint-Médard, près de Bordeaux[2], à trois bataillons à six compagnies[3]. Il amalgame la 8e compagnie de dépôt du 4e régiment d'infanterie de ligne[4], la 9e compagnie de dépôt du 5e régiment d'infanterie de ligne[5], la 8e compagnie de dépôt du 13e régiment d'infanterie de ligne[6], la 10e compagnie de dépôt du 14e régiment d'infanterie de ligne[7], la 10e compagnie de dépôt du 17e régiment d'infanterie de ligne[8], la 9e compagnie de dépôt du 21e régiment d'infanterie de ligne[9], la 7e compagnie de dépôt du 22e régiment d'infanterie de ligne[10], les 10e et 11e compagnies de dépôt du 27e régiment d'infanterie de ligne[11], un détachement du 46e régiment d'infanterie de ligne[12], la 9e compagnie de dépôt du 52e régiment d'infanterie de ligne[13], un détachement du 82e régiment d'infanterie de ligne[14], un détachement du 87e régiment d'infanterie de ligne[15], un détachement du 92e régiment d'infanterie de ligne[16] et la 1re compagnie de dépôt du 96e régiment d'infanterie de ligne[17].

Créé peu avant l'armistice de la guerre franco-allemande, le 82e de marche est affecté à la 1re brigade de la 2e division du 26e corps d'armée[18],[19].

Guerre contre la Commune

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Le , le 82e de marche est affecté à la division de l'armée de Versailles constituée à Satory[20]. Lorsque l'armée est réorganisée le , il passe à la 1re division du 2e corps de la 2e armée de Versailles[21]. Le régiment participe à la Semaine sanglante contre les communards.

Rattaché après la fin de la Commune au 2e corps d'armée de l'armée versaillaise[22], le 82e de marche, par décision du [23], fusionne avec le 82e régiment d'infanterie de ligne le [24], gardant son affectation au 2e corps[25].

  1. Arvers et Brecht 1876, p. 297.
  2. Belhomme 1902, p. 550.
  3. Martinien 1911, p. 445.
  4. Martinien 1911, p. 33.
  5. Martinien 1911, p. 35.
  6. Martinien 1911, p. 47.
  7. Martinien 1911, p. 49.
  8. Martinien 1911, p. 54.
  9. Martinien 1911, p. 61.
  10. Martinien 1911, p. 62.
  11. Martinien 1911, p. 72.
  12. Martinien 1911, p. 104.
  13. Martinien 1911, p. 114-115.
  14. Martinien 1911, p. 162.
  15. Martinien 1911, p. 170.
  16. Martinien 1911, p. 179.
  17. Martinien 1911, p. 185.
  18. Léonce Rousset, Histoire générale de la guerre franco-allemande (1870-1871), t. 4 (lire en ligne), p. 428
  19. Belhomme 1902, p. 552.
  20. Belhomme 1902, p. 557.
  21. Belhomme 1902, p. 559.
  22. Belhomme 1902, p. 563.
  23. Arvers et Brecht 1876, p. 307.
  24. Belhomme 1902, p. 568.
  25. Belhomme 1902, p. 573.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Paul Arvers et Charles Frédéric Brecht, Historique du 82e régiment d'infanterie de ligne et du 7e régiment d'infanterie légère, 1684-1876, Paris, Lahure, (lire en ligne), « 82e de marche ».
  • Victor Belhomme, Histoire de l'infanterie en France, t. 5, Henri Charles-Lavauzelle, (lire en ligne).
  • Aristide Martinien, La mobilisation de l'armée, mouvement des dépôts (armée active) du 15 juillet 1870 au 1er mars 1871 : guerre de 1870-1871, Paris, L. Fournier, , 463 p. (lire en ligne).

Articles connexes

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