7 Arietis

étoile géante de la constellation du Bélier

7 Arietis est une étoile binaire[3] de la constellation du Bélier. 7 Arietis est sa désignation de Flamsteed. Les deux étoiles ont une magnitude apparente combinée de 5,76[2], ce qui la rend faiblement visible à l'œil nu selon l'échelle de Bortle. Sur la base d'un décalage annuel de la parallaxe de 5,39 mas[1], elle se situe à environ 600 années-lumière (180 parsecs) de la Terre, avec une marge d'erreur de 30 al. Elle s'éloigne de plus en plus du Système solaire avec une vitesse radiale de +16 km/s[6].

7 Arietis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 01h 55m 51,03905s[1]
Déclinaison +23° 34′ 38,3509″[1]
Constellation Bélier

Localisation dans la constellation : Bélier

(Voir situation dans la constellation : Bélier)
Caractéristiques
Type spectral K1III[3]
Indice U-B +1,04[4]
Indice B-V +1,185[4]
Variabilité Binaire à éclipses[5]
Astrométrie
Vitesse radiale +15,95 km/s[6]
Mouvement propre μα = +11,050 mas/a[1]
μδ = −9,513 mas/a[1]
Parallaxe 5,394 1 ± 0,172 0 mas[1]
Distance 600 ± 20 al
(185 ± 6 pc)
Caractéristiques physiques
Rayon 25,0+0,9
−1,4
 R[1]
Luminosité 231,3 ± 8,5 L[1]
Température 4 500+130
−78
 K[1]
Rotation 1,8 ± 1,0 km/s[7]

Désignations

7 Ari, RR Ari, BD+22°284, FK5 2130, HD 11763, HIP 8993, HR 559, SAO 75030[4]

Il s'agit d'une binaire à éclipses avec une périodicité de 47,9 jours et a la désignation d'étoile variable RR Arietis. Lors de chaque éclipse du composant A, la magnitude du système diminue de 0,40. L'éclipse du composant B réduit la magnitude à 0,35[5]. Le composant A est une étoile géante évoluée avec un type spectral K1III[3]. Elle est environ 25 fois plus grande que le Soleil et rayonne 231 fois la luminosité du Soleil depuis sa photosphère à une température effective de 4 500 K[1].

La nature binaire à éclipses du système a été contestée par l'astronome italien Ennio Poretti[8]. Les observations faites dans le cadre du programme d'éclipses binaires de la British Astronomical Association par Tristan Brelstaff n'ont pas non plus pu confirmer les éclipses[9].

Notes et références

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Références

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  1. a b c d e f g h i et j (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365).
  2. a et b (en) A. Richichi, I. Percheron et M. Khristoforova, « CHARM2: An updated Catalog of High Angular Resolution Measurements », Astronomy & Astrophysics, vol. 431, no 2,‎ , p. 773–777 (DOI 10.1051/0004-6361:20042039, Bibcode 2005A&A...431..773R)
  3. a b et c (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878, S2CID 14878976)
  4. a b et c (en) 7 Ari sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  5. a et b (en) O. Yu. Malkov et al., « A catalogue of eclipsing variables », Astronomy & Astrophysics, vol. 446, no 2,‎ , p. 785–789 (DOI 10.1051/0004-6361:20053137, Bibcode 2006A&A...446..785M, hdl 10995/73280)
  6. a et b (en) B. Famaey et al., « Local kinematics of K and M giants from CORAVEL/Hipparcos/Tycho-2 data. Revisiting the concept of superclusters », Astronomy & Astrophysics, vol. 430, no 1,‎ , p. 165–186 (DOI 10.1051/0004-6361:20041272, Bibcode 2005A&A...430..165F, arXiv astro-ph/0409579, S2CID 17804304)
  7. (en) J. R. De Medeiros et al., « A catalog of rotational and radial velocities for evolved stars. II. Ib supergiant stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 395,‎ , p. 97–98 (DOI 10.1051/0004-6361:20021214, Bibcode 2002A&A...395...97D, arXiv 1312.3474)
  8. (en) Ennio Poretti, « RR Ari: Not a variable star », Astrophysics and Space Science, vol. 106, no 1,‎ , p. 201–203 (DOI 10.1007/BF00653927, Bibcode 1984Ap&SS.106..201P, S2CID 120037068)
  9. (en) J. E. Isles, « Eclipsing Binaries, Andromeda To Camelopardalis, in 1972-1983 », Journal of the British Astronomical Association, vol. 96,‎ , p. 27–32 (Bibcode 1985JBAA...96...27I)

Liens externes

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  • Ressource relative à l'astronomie  :