66e bataillon de tirailleurs sénégalais

Le 66e bataillon de tirailleurs sénégalais (66e BTS) est un bataillon des troupes coloniales françaises. Il combat sur le front du Nord-Est lors de la Première Guerre mondiale.

66e bataillon de tirailleurs sénégalais
Image illustrative de l’article 66e bataillon de tirailleurs sénégalais
Prisonniers du 66e BTS capturés par les Allemands au sud-ouest de Lassigny le .

Création 1916
Dissolution 1918
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Bataillon de tirailleurs sénégalais
Rôle Infanterie
Ancienne dénomination 1er bataillon du 57e RIC
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles Bataille du Chemin des Dames
Bataille de Château-Thierry
Bataille de l'Aisne
Offensive Meuse-Argonne

Création et différentes dénominations

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Chefs de corps

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Historique

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Le bataillon est formé au camp des évêques (camp Gallieni) à Fréjus le à partir du 1er bataillon (sénégalais) du 57e régiment d'infanterie coloniale[1], de retour des Dardanelles[2]. Les trois bataillons du 57e RIC rejoignent la zone des armées le et sont détachés à tour de rôle en première ligne auprès d'autres unités[1].

Le 57e RIC quitte la zone des armées le et part hiverner aux camps de Fréjus. Le régiment est dissous le , le 66e BTS devenant indépendant[3].

Le , le bataillon est engagé dans l'offensive Nivelle, qui échoue de manière sanglante[4].

Le , le bataillon reçoit la 3e compagnie, le 1er peloton et une partie des hommes de la compagnie de mitrailleuses (CM) du 80e BTS, à la suite de la dissolution de ce dernier[réf. souhaitée].

Le , le bataillon est attaché au 33e régiment d'infanterie coloniale. Le 28, le 66e BTS devient un des bataillons organiques du 33e RIC privé de son Ier bataillon[5]. Il se distingue lors de la bataille de Château-Thierry en tenant Verdilly face à l'offensive allemande le . Le bataillon doit abandonner le village dans la soirée[6]. Mais le bataillon continue de résister jusqu'au devant Château-Thierry. Il est relevé le [7].

Le , le 66e BTS tient le bois du Crochet au nord-ouest de Festigny, tenant 10 heures et ne se repliant qu'après la mise hors de combat des trois-quart de son effectif[8].

Le , le bataillon reçoit des renforts du 83e BTS[réf. souhaitée]. En septembre-octobre, il participe à l'offensive Meuse-Argonne[9].

Le , le bataillon reçoit des renforts du 83e BTS[réf. souhaitée].

Décorations

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Le bataillon est cité à l'ordre de l'armée le en même temps que le 33e RIC[10].

Références

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Journaux des marches et des opérations (JMO) sur Mémoire des hommes :
    • JMO du 66e BTS (et du 7e bataillon d'infanterie coloniale) (no 26 N 871/15), 2 mai 1915-20 septembre 1916 (lire en ligne).
    • JMO du 66e BTS (no 26 N 871/16), 27 mars 1917-12 mai 1919 (lire en ligne).
    • JMO de la 1re compagnie du 66e BTS (no 26 N 871/17), 21 avril 1916-4 mai 1918 (lire en ligne).
    • JMO de la 2e compagnie du 66e BTS (no 26 N 871/18), 2 juillet 1915-4 mai 1919 (lire en ligne).
    • JMO de la 3e compagnie du 66e BTS (no 26 N 871/19), 11 décembre 1915-18 avril 1919 (lire en ligne).
    • JMO de la 4e compagnie du 66e BTS (no 26 N 871/20), 30 août 1914-31 décembre 1918 (lire en ligne).
  • Historique du 57e régiment d'infanterie coloniale pendant la Grande guerre, Bordeaux, impr. de G. Delmas, , 12 p. (lire en ligne).
  • Historique du 33e régiment d'infanterie coloniale pendant la guerre 1914-1919, Rochefort-sur-Mer, impr. Norbertine, , 94 p. (lire en ligne).
  • Marc Michel, L'appel à l'Afrique: contributions et réactions à l'effort de guerre en A.O.F. (1914-1919), Publications de la Sorbonne, (ISBN 978-2-85944-046-6, lire en ligne).
  • Jean Vedovati, Les combats dans la vallée de la Marne, Cercle historique et culturel dormaniste, , 95 p. (ISBN 9782307219477, BNF 35836791, lire en ligne).

Articles connexes

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