5e régiment de tirailleurs sénégalais
Le 5e Régiment de Tirailleurs Sénégalais (ou 5e RTS) est un régiment français.
5e Régiment de Tirailleurs Sénégalais | |
Insigne régimentaire du 5e Régiment de Tirailleurs Sénégalais. | |
Création | 1923 |
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Dissolution | 1958 |
Pays | France |
Branche | Armée de Terre |
Type | Régiment de Tirailleurs Sénégalais |
Rôle | Infanterie |
Garnison | Maroc, Tunisie puis Algérie |
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Création et différentes dénominations
modifier- Avant 1926 : 1er régiment de tirailleurs sénégalais du Maroc
- 1926 : création du 5e RTS au Maroc par changement d'appellation du 1er RTSM[1],[2]
- 1940 : dissolution[réf. nécessaire]
- 1943 : reconstitution du 5e régiment de tirailleurs sénégalais[réf. nécessaire]
- 1958 : dissolution, devient 65e régiment d'infanterie de marine en Algérie
Chefs de corps
modifier- 1935 : colonel Augier[2]
Historique des garnisons, combats et batailles du 5e RTS
modifierGuerres coloniales et Seconde Guerre mondiale
modifierLe régiment participe à la guerre du Rif, ou le sous-lieutenant Pol Lapeyre avec une section de 40 hommes occupant le fortin de Beni-Derkoul fut assiégé à partir du par 2 000 Rifains et après soixante et un jours de siège, à bout de résistance et ne pouvant être secouru, Lapeyre, le , « submergé par le flot ennemi, a fait sauter son poste, ensevelissant la garnison sous les ruines plutôt que de se rendre »[3].
Ne comptant plus qu'un bataillon depuis 1934[2], le 5e RTS part pour Sfax en Tunisie en 1935[4]. Le 2e bataillon du 18e RTS devient le 2e bataillon du 5e. Il participe à la construction de la ligne Mareth[2].
En 1940 il tient la ligne Mareth en Tunisie[5].
De 1945 à nos jours
modifierLe régiment combat pendant la guerre d'Algérie[6].
Décorations
modifierInsigne
modifierRondache à une ancre chargée, d’une étoile verte au sigle 5e RTS sur fond rouge.
Personnalités ayant servi au régiment
modifier- Jacques Massu, au 5e RTS dans les années 1930[7]
- Henri Muller (1900-1944), résistant français, Compagnon de la Libération.
- Boubacar Traoré, à partir de 1932
Sources et bibliographie
modifierNotes et références
modifier- « Registre matricule Charles Muller - 1 R 316 no 3087 », sur Archives départementales du Territoire de Belfort
- Jean-Yves Mary, Alain Hohnadel et Jacques Sicard, Hommes et ouvrages de la Ligne Maginot, Paris, Histoire & collections, , 182 p. (ISBN 978-2-35250-127-5, lire en ligne), p. 131
- Louis-Jean Duclos, « Le quasi-contrat du combat suicidaire », Cultures & Conflits, no 63, , p. 25–46 (ISSN 1157-996X, DOI 10.4000/conflits.2096, lire en ligne, consulté le )
- Julien Fargettas, « Les autres », dans Les Tirailleurs sénégalais, Tallandier, (ISBN 978-2-84734-854-5, DOI 10.3917/talla.farge.2012.01, lire en ligne), p. 105
- « Les unités sahariennes : l'infanterie », sur www.3emegroupedetransport.com (consulté le )
- Jean-Charles Jauffret, La Guerre d’Algérie : Les combattants français et leur mémoire, Odile Jacob, , 304 p. (ISBN 978-2-7381-6441-4, lire en ligne)
- « Jacques MASSU », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Liste des unités de tirailleurs sénégalais
- Liste des régiments français
- Liste des grades dans l'armée française