3e bataillon d'artillerie à pied

Le 3e bataillon d'artillerie à pied (3e BAP) est un ancien régiment de l'armée française, créé en 1893 à partir du 3e bataillon d'artillerie de forteresse créé en 1883. Cette unité destinée à la défense des places fortifiées, devenue le 3e régiment d'artillerie à pied (1910-1919), est dissoute en 1919. Ses traditions sont reprises par le 163e régiment. d'artillerie.

3e bataillon d'artillerie à pied
Image illustrative de l’article 3e bataillon d'artillerie à pied
Un autre bataillon d'artillerie à pied (le 18e) en 1906.

Création 1883
Dissolution 1919
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Rôle Artillerie de siège/côtière
Guerres Première Guerre mondiale

Création et différentes dénominations

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  •  : création du 3e bataillon d'artillerie de forteresse
  • 1893 : dénommé 3e bataillon d'artillerie à pied
  •  : devient 3e régiment d'artillerie à pied après regroupement des 16 bataillons d'artillerie à pied[1]
  • 1919 : Dissous

Chefs de corps

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  • 1883 : chef d'escadron Kornprobst
  • 1886 : chef d'escadron Leclère
  • 1890 : chef d'escadron de Saint-Laurent
  • 1896 : chef d'escadron Janvier
  • ....
  • ....
  • ....

Historique des garnisons, combats et bataille

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Après la guerre de 1870, le nouveau système fortifié du colonel Séré de Rivières consiste en un rideau défensif de places fortes proches des frontières.

Une loi du décide la création de 16 bataillons d'artillerie de forteresse (BAF), à six batteries, pour le 1er septembre suivant. Ces bataillons, formés avec toutes les batteries à pied des régiments d'artillerie existant, seront stationnés dans les places frontières et les ports.

3e bataillon d'artillerie de forteresse

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Le 3e bataillon d'artillerie de forteresse est créé par la loi du et formé le avec des batteries fournies par les :

3e bataillon d'artillerie à pied

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Par décret du , le 3e bataillon d'artillerie de forteresse devient 3e bataillon d'artillerie à pied le .

3e régiment d'artillerie à pied

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Le 3e régiment d'artillerie à pied est créé le lorsque les dix-huit bataillons d'artillerie à pied sont regroupés en onze régiments d'artillerie à pied[1].

Le 3e régiment d'artillerie à pied, est réorganisé le et constitué avec des éléments provenant, d'une part, de l'ex 2e régiment d'artillerie à pied, en garnison à Cherbourg et d'autre part, du 3e régiment d'artillerie à pied, en garnison à Brest[2]. Il est chargé de la défense des côtes.

Il est dissous le et ses personnels rejoignent le 153e régiment d'artillerie[2]. Les traditions du 3e RAP sont reprises par le 163e RAP, créé en 1916[3].

Étendard

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Le 3e régiment d'artillerie à pied reçoit un drapeau en 1910, qui ne porte aucune inscription[4],[5]..

Personnalité ayant servi au régiment

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Sources et bibliographie

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Notes et références

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  1. a et b Revue d'artillerie Tome 76, avril à septembre 1910 page 51 à 59
  2. a et b Historique du 3e régiment d'artillerie à pied durant la guerre de 1914-1918
  3. Décision no 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées (no 27), (lire en ligne), p. 88, 98
  4. « L'artillerie : étendard et drapeau », Le Libéral, Oran,‎ (lire en ligne)
  5. « Étendards des nouveaux régiments d'artillerie », L'Est républicain,‎ (lire en ligne)
  6. « Edouard Buisson d'Armandy (1794-1873), lieutenant du 3e régiment d'artillerie à pied », sur art.rmngp.fr
  7. « 5 questions à ... Michel Delannoy », sur enenvor.fr (consulté le )

Voir aussi

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Lien externe

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Articles connexes

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